Le président de la République mauricienne, Kailash Purryag, a annoncé lundi la dissolution de l'Assemblée nationale, qui pourrait déb...
Le président de la République mauricienne, Kailash Purryag, a annoncé lundi la dissolution de l'Assemblée nationale, qui pourrait déboucher sur des élections avant la fin de l'année. Aucune date n'a encore été fixée pour le scrutin à venir - il doit se tenir sous six mois après l'annonce de la dissolution. Mais plusieurs acteurs politiques évoquant une campagne de courte durée, les observateurs tablent sur les trois prochains mois.
L'annonce de la dissolution, dans un communiqué de la présidence mauricienne, était attendue depuis la signature en septembre d'un accord électoral entre les deux principaux partis du pays - le Parti Travailliste du Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam et le Mouvement Militant Mauricien (MMM) du chef de l'opposition Paul Bérenger, qui a depuis démissionné de ses fonctions. Cet accord prévoit qu'en cas de victoire aux prochaines législatives, la coalition des deux partis présentera un texte de loi pour que le président de la République soit élu au suffrage universel.
Le président, actuellement élu par l'Assemblée nationale et aux fonctions largement honorifiques, bénéficierait de pouvoirs étendus après cette modification de la Constitution. En cas d'adoption du texte, Navin Chandra Ramgoolam a déjà prévu d'être candidat à la présidence, et, s'il est élu, de désigner Paul Bérenger Premier ministre.
Les prochaines élections se joueront entre deux blocs politiques : la coalition nouvellement formée et l'Alliance Lepep, dirigée par Anerood Jugnauth, chef de l’État mauricien de 2003 à mars 2012, quand, en conflit avec Navin Chandra Ramgoolam, il avait démissionné.
L'annonce de la dissolution, dans un communiqué de la présidence mauricienne, était attendue depuis la signature en septembre d'un accord électoral entre les deux principaux partis du pays - le Parti Travailliste du Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam et le Mouvement Militant Mauricien (MMM) du chef de l'opposition Paul Bérenger, qui a depuis démissionné de ses fonctions. Cet accord prévoit qu'en cas de victoire aux prochaines législatives, la coalition des deux partis présentera un texte de loi pour que le président de la République soit élu au suffrage universel.
Le président, actuellement élu par l'Assemblée nationale et aux fonctions largement honorifiques, bénéficierait de pouvoirs étendus après cette modification de la Constitution. En cas d'adoption du texte, Navin Chandra Ramgoolam a déjà prévu d'être candidat à la présidence, et, s'il est élu, de désigner Paul Bérenger Premier ministre.
Les prochaines élections se joueront entre deux blocs politiques : la coalition nouvellement formée et l'Alliance Lepep, dirigée par Anerood Jugnauth, chef de l’État mauricien de 2003 à mars 2012, quand, en conflit avec Navin Chandra Ramgoolam, il avait démissionné.
Belga