Chaque échec gouvernemental aux Comores est de nature nationale et non insulaire Un cri de haine monte des bas-fonds de certains cercles p...
Chaque échec gouvernemental aux Comores est de nature nationale et non insulaire
Un cri de haine monte des bas-fonds de certains cercles politiques aux Comores. Un cri de haine vient de ceux qui ont ruiné les Comores, gèrent des compagnies d’aviation en Afrique du Sud et des milliards dans le commerce de l’or à Dubaï et qui, crânement, viennent se présenter en sauveurs à la face des Comoriens. C’est quand même triste de voir comment de légitimes colères populaires font l’objet d’un dévoiement total de la part de ceux qui ont jeté les Comores dans le trou et qui poussent aujourd’hui des cris de vierges effarouchées, croyant qu’il est facile de raconter des histoires dans la rue pour être crus. Notre mémoire courte est notre principal ennemi. Soyons sérieux. Les Comores vivent mal, et le fait n’est pas nouveau. Mais, est-ce une raison pour voir réapparaître les Saïd Abdallah Mchangama et autres en habits de sauveurs?
Naturellement, non, car il y a un non-sens dans l’affaire. Les ombres du passé qui veulent faire du neuf avec du vieux posent toujours de gros problèmes, et il est temps pour les politiciens comoriens en rupture de ban de faire une profonde introspection ainsi que le bilan de leurs activités d’hommes d’État avant de se livrer à des cours magistraux sur la place publique. Aux Comores, tout le monde n’a pas la mémoire courte, et quand on voit sur les images des gens qui s’agitent dans la rue, Aboubacar Ben Saïd Salim, l’homme de Bashar Kiwan, on dit que les Comores ont un problème très grave. Merci à notre frère M.T. de nous l’avoir signalé. Mais, le plus grave, c’est la manipulation de l’outil de la haine contre une catégorie de la population mohélienne, cette catégorie qu’on appelle «les Mohéliens». Actuellement, il est de bon ton pour certains de ne voir que les Mohéliens quand il s’agit de dire que le pays va mal. Or, l’échec du gouvernement n’est pas mohélien, mais comorien. Ce n’est pas parce qu’on voit un ou deux Mohéliens à des postes où ils étaient bannis depuis des décennies qu’on doit tout remettre entre les mains des Mohéliens. Ce n’est pas parce que quelques Mohéliens volent l’argent de l’État qu’il faut oublier que le mal est national et non insulaire. Où est la réalité? Elle est plus prosaïque qu’on ne le croit: en réalité, Ikililou Dhoinine gouverne avec plus d’Anjouanais et de Grands-Comoriens qu’avec des Mohéliens. C’est tout. Les Mohéliens qui comptent sont: Hamada Madi Boléro, Aladine Daroumi, Abiamri Mahmoud, Saïd Mohamed Ali Saïd, le Procureur Soilihi Mahmoud et Daroussi Allaoui. C’est tout. Point final. Point à la ligne.
Or, si nous nous intéressons aux cadres de la seule ville de Mitsamiouli bien installés au cœur de l’État, nous constatons qu’ils occupent des secteurs stratégiques, et il ne s’agit pas d’une île ou d’une région, mais d’une ville: le ministre des Affaires étrangères, le Directeur général des Douanes, l’Agent comptable principal de Comores Télécom (Abiamri Mahmoud ne détourne pas un centime sans sa complicité), le Directeur de la MAMWÉ, le Directeur de la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC), la Directrice du ou de la MECK de Moroni, qui n’est autre que l’épouse du ministre des Relations extérieures. Cherchez l’erreur. Alors, de qui se moque-t-on dans cette affaire? Les gens qui ont ruiné la Société nationale des Hydrocarbures, Comores Télécom (avant l’arrivée d’Abiamri Mahmoud), MAMWÉ, l’ARNTIC, la Douane, la Direction des Impôts et bien d’autres structures étatiques ne sont pas et n’ont jamais été Mohéliens. Ça, tout le monde le sait. Abiamri Mahmoud est dans la continuité criminelle de Charikane Bouchrane, et c’est un comportement qu’il faut condamner.
Quand on examine l’entourage immédiat d’Ikililou Dhoinine, il est essentiellement constitué de gens de toutes les îles, dont certains ne répondront même pas à ses salutations au lendemain du 26 mai 2016. Alors, face à un échec national, il faut raisonner national. Quand on dit aux Mohéliens qu’à la Grande-Comore et à Anjouan, on se plaint du nombre élevé des Mohéliens dans les administrations, les gens sont pliés de rire et posent une seule question: «Il s’agit de quels Mohéliens et ils sont où?». Et puis, là, il y a le fameux «Mouvement pour la Libération des Comores» (MPLDC), qui se limite en réalité à un homme et à son ordinateur (nous nous connaissons tous), et qui nous sort des chiffres fantaisistes pour nous dire que Mohéli ne contribue en rien au budget de l’État. D’accord. Mais, où a-t-il vu que les facultés contributives des collectivités territoriales doivent être les mêmes, et pourquoi veut-il qu’une petite île comme Mohéli produise autant que la Grande-Comore? Et puis dans quel livre de Finances publiques, on exige que la contribution budgétaire des collectivités territoriales soit partout la même? Ah! Si les profanes pouvaient se taire des fois et laisser les spécialistes expliquer les dossiers techniques! On se demande pourquoi les gens écrivent pour semer la haine au sein d’un même peuple, en manipulant un raisonnement bidon et des statistiques sorties tout droit d’une imagination nourrie par la haine. Il faudra donc admettre qu’Ikililou Dhoinine n’est pas à la tête d’un gouvernement mohélien, mais d’un gouvernement comorien, et que les échecs de son régime politique ne sont pas mohéliens, mais comoriens. Qu’on se le dise! Et les vaches seront mieux gardées.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 30 octobre 2014.
Un cri de haine monte des bas-fonds de certains cercles politiques aux Comores. Un cri de haine vient de ceux qui ont ruiné les Comores, gèrent des compagnies d’aviation en Afrique du Sud et des milliards dans le commerce de l’or à Dubaï et qui, crânement, viennent se présenter en sauveurs à la face des Comoriens. C’est quand même triste de voir comment de légitimes colères populaires font l’objet d’un dévoiement total de la part de ceux qui ont jeté les Comores dans le trou et qui poussent aujourd’hui des cris de vierges effarouchées, croyant qu’il est facile de raconter des histoires dans la rue pour être crus. Notre mémoire courte est notre principal ennemi. Soyons sérieux. Les Comores vivent mal, et le fait n’est pas nouveau. Mais, est-ce une raison pour voir réapparaître les Saïd Abdallah Mchangama et autres en habits de sauveurs?
Naturellement, non, car il y a un non-sens dans l’affaire. Les ombres du passé qui veulent faire du neuf avec du vieux posent toujours de gros problèmes, et il est temps pour les politiciens comoriens en rupture de ban de faire une profonde introspection ainsi que le bilan de leurs activités d’hommes d’État avant de se livrer à des cours magistraux sur la place publique. Aux Comores, tout le monde n’a pas la mémoire courte, et quand on voit sur les images des gens qui s’agitent dans la rue, Aboubacar Ben Saïd Salim, l’homme de Bashar Kiwan, on dit que les Comores ont un problème très grave. Merci à notre frère M.T. de nous l’avoir signalé. Mais, le plus grave, c’est la manipulation de l’outil de la haine contre une catégorie de la population mohélienne, cette catégorie qu’on appelle «les Mohéliens». Actuellement, il est de bon ton pour certains de ne voir que les Mohéliens quand il s’agit de dire que le pays va mal. Or, l’échec du gouvernement n’est pas mohélien, mais comorien. Ce n’est pas parce qu’on voit un ou deux Mohéliens à des postes où ils étaient bannis depuis des décennies qu’on doit tout remettre entre les mains des Mohéliens. Ce n’est pas parce que quelques Mohéliens volent l’argent de l’État qu’il faut oublier que le mal est national et non insulaire. Où est la réalité? Elle est plus prosaïque qu’on ne le croit: en réalité, Ikililou Dhoinine gouverne avec plus d’Anjouanais et de Grands-Comoriens qu’avec des Mohéliens. C’est tout. Les Mohéliens qui comptent sont: Hamada Madi Boléro, Aladine Daroumi, Abiamri Mahmoud, Saïd Mohamed Ali Saïd, le Procureur Soilihi Mahmoud et Daroussi Allaoui. C’est tout. Point final. Point à la ligne.
Or, si nous nous intéressons aux cadres de la seule ville de Mitsamiouli bien installés au cœur de l’État, nous constatons qu’ils occupent des secteurs stratégiques, et il ne s’agit pas d’une île ou d’une région, mais d’une ville: le ministre des Affaires étrangères, le Directeur général des Douanes, l’Agent comptable principal de Comores Télécom (Abiamri Mahmoud ne détourne pas un centime sans sa complicité), le Directeur de la MAMWÉ, le Directeur de la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC), la Directrice du ou de la MECK de Moroni, qui n’est autre que l’épouse du ministre des Relations extérieures. Cherchez l’erreur. Alors, de qui se moque-t-on dans cette affaire? Les gens qui ont ruiné la Société nationale des Hydrocarbures, Comores Télécom (avant l’arrivée d’Abiamri Mahmoud), MAMWÉ, l’ARNTIC, la Douane, la Direction des Impôts et bien d’autres structures étatiques ne sont pas et n’ont jamais été Mohéliens. Ça, tout le monde le sait. Abiamri Mahmoud est dans la continuité criminelle de Charikane Bouchrane, et c’est un comportement qu’il faut condamner.
Quand on examine l’entourage immédiat d’Ikililou Dhoinine, il est essentiellement constitué de gens de toutes les îles, dont certains ne répondront même pas à ses salutations au lendemain du 26 mai 2016. Alors, face à un échec national, il faut raisonner national. Quand on dit aux Mohéliens qu’à la Grande-Comore et à Anjouan, on se plaint du nombre élevé des Mohéliens dans les administrations, les gens sont pliés de rire et posent une seule question: «Il s’agit de quels Mohéliens et ils sont où?». Et puis, là, il y a le fameux «Mouvement pour la Libération des Comores» (MPLDC), qui se limite en réalité à un homme et à son ordinateur (nous nous connaissons tous), et qui nous sort des chiffres fantaisistes pour nous dire que Mohéli ne contribue en rien au budget de l’État. D’accord. Mais, où a-t-il vu que les facultés contributives des collectivités territoriales doivent être les mêmes, et pourquoi veut-il qu’une petite île comme Mohéli produise autant que la Grande-Comore? Et puis dans quel livre de Finances publiques, on exige que la contribution budgétaire des collectivités territoriales soit partout la même? Ah! Si les profanes pouvaient se taire des fois et laisser les spécialistes expliquer les dossiers techniques! On se demande pourquoi les gens écrivent pour semer la haine au sein d’un même peuple, en manipulant un raisonnement bidon et des statistiques sorties tout droit d’une imagination nourrie par la haine. Il faudra donc admettre qu’Ikililou Dhoinine n’est pas à la tête d’un gouvernement mohélien, mais d’un gouvernement comorien, et que les échecs de son régime politique ne sont pas mohéliens, mais comoriens. Qu’on se le dise! Et les vaches seront mieux gardées.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 30 octobre 2014.