Le Président d’ADD Zamzam mobilise la communauté originaire du Mbadjini Les hommes de Lapalisse ne diraient pas mieux, mais la vérité rest...
Le Président d’ADD Zamzam mobilise la communauté originaire du Mbadjini
Les hommes de Lapalisse ne diraient pas mieux, mais la vérité reste la vérité: la Grande-Comore n’est pas Mohéli, et Mohéli n’est pas la Grande-Comore. Quand des Mohéliens se lancent dans une grande mobilisation populaire à caractère politique, ils se contentent de réunir ceux des Mohéliens qui seraient favorables à la candidature de l’homme du jour, sans chercher à entrer dans des considérations régionales, sous-régionales et villageoises par trop subtiles et compliquées. Mais, quand il s’agit de Grands-Comoriens qui mobilisent, on se retrouve ipso facto dans un schéma sociologique et sociographique devant tenir compte des «Sept Grande-Comore», et le moindre oubli peut être considéré comme la pire des goujateries et des maladresses. C’est une chose que l’ancien Vice-président Idi Nadhoim et ses hommes ont très bien saisie et comprise quand ils ont lancé les invitations pour leur fameux «Appel de Paris» en date du samedi 11 octobre 2014, qui a réuni le ban et l’arrière-ban de la notabilité et de l’intelligentsia issues des 4 sous-régions du Mbadjini (Pimba, Itsahidi, Ngouongué et Domba) et vivant en France, pour la relance de la candidature présidentielle de l’ancien Vice-président Idi Nadhoim (2006-2011) en 2016. Il fallait retrouver des gens des 4 sous-régions du Mbadjini au cours de cette réunion qu’on dit «historique» et qui a eu lieu au 20ème arrondissement de Paris. Parmi les figures les plus emblématiques de la notabilité du Mbadjini en France ayant assisté à cette rencontre destinée à donner le la au lancement de la campagne électorale d’Idi Nadhoim, on retrouve bien Mzé Abdoiloihabi, Foundi Mohamed Boina, Mzé Ibrahim Mouigni, Mzé Lanilo, Mzé Mdoihoma et bien d’autres. Du côté des cadres originaires du Mbadini, on a vu Youssouf Ali Bedja, Mohamed Saïd, Youssouf Dafiné, notamment. Cette rencontre regroupait des hommes et des femmes. La décision la plus importante qui y a été prise est relative à l’évocation du principe sacrosaint d’une candidature présidentielle unique dans tout le Mbadjini, Idi Nadhoim et Maître Saïd Larifou étant appelés à ranger leurs armes politiques aux vestiaires.
Pour l’instant, les supporters d’Idi Nadhoim estiment qu’il serait plus intelligent de lancer la précampagne de leur champion dans les rangs des Mbadjiniens de France avant de l’ouvrir à tous les autres Comoriens car, tant que les Mbadjiniens n’arrivent pas à constituer un front commun, ils n’auront pas vraiment une grande audience auprès des autres communautés comoriennes de France et des Comores: «Le linge sale se lave en famille», et «chacun doit balayer devant sa porte». Une grande tournée sera lancée à travers toute la France pour mobiliser les énergies et éliminer les haines et rancœurs du passé, comme on peut le constater à la lumière de la spectaculaire réconciliation entre Saïd-Hassan Saïd-Hachim et Omar Tamou, les deux barons de Foumbouni, capitale du Mbadjini, connus pour leurs tenaces inimitiés et rivalités politiques du passé, et qui disent être prêts à travailler ensemble pour promouvoir une candidature unique du Mbadjini, dans un esprit d’unité des 45 villes et villages de cette grande région du Sud de la Grande-Comore. Il est demandé aux Foumbouniens de se responsabiliser afin d’éviter la présentation de la candidature présidentielle des deux Mbadjiniens que sont Idi Nadhoim et Maître Saïd Larifou.
Au cours de la réunion du samedi 11 octobre 2014, il a été dit et répété qu’il faut «soutenir surtout la candidature à la magistrature suprême d’Idi Nadhoim, ancien Vice-président de l’Union des Comores, la seule crédible aujourd’hui, compte tenu du parcours personnel de celui-ci et en raison des multiples enjeux fondamentaux qui interrogent notre pays». Pourquoi Idi Nadhoim et non quelqu’un d’autre? Ses partisans le désignent comme l’homme de «la recherche concertée de solutions pratiques, concrètement appropriées, tournées toutes vers l’avenir et le progrès, la justice et le progrès, la liberté d’entreprendre et le développement social». Toujours selon les partisans d’Idi Nadhoim, la candidature présidentielle de l’ancien Vice-président a pour finalité de «restaurer la justice sociale et promouvoir les initiatives de progrès et de développement», mais aussi de «rétablir la crédibilité du pays à l’étranger et lui permettre de retrouver avec dignité sa place dans le concert des nations». Absolument convaincus que leur champion est l’homme de la situation pour redresser les Comores et les faire sortir du marasme, les partisans de l’homme de Foumbouni estiment qu’«en tant que Vice-président, Idi Nadhoim, par sa détermination, a su restaurer la confiance des bailleurs de fonds étrangers, stimuler l’aide internationale, et par conséquent relancer des secteurs d’activités propres au développement économique, tels que la pêche semi-industrielle financée par les Qataris, l’entretien du réseau routier de 600 km dans l’ensemble des îles pris en charge par l’Union européenne, qu’il a négocié en personne et dont on voit aujourd’hui l’aboutissement». Les partisans d’Idi Nadhoim citent également les projets pétroliers, le développement de la géothermie, la participation à la réconciliation nationale pendant et après la crise séparatiste à Anjouan, donc «des projets qui donneront sans doute de l’espoir au peuple comorien aujourd’hui et demain».
On comprend bien que les superlatifs laudateurs pleuvent sur Idi Nadhoim, l’homme de «l’union et non des divisions, mensonges et déchirements», étant entendu que l’homme de Foumbouni est paré de tous les attributs de l’homme d’État qui unit, planifie et développe les Comores. Le discours des partisans d’Idi Nadhoim n’exclut pas sa part d’angélisme, de sentimentalisme et de langue de bois. C’est de bonne guerre. Pourtant, il doit tenir compte de Saïd Larifou qui, pour rien au monde, ne renoncera pas à présenter sa candidature. Or, dans le discours d’ADD Zamzam, c’est Maître Saïd Larifou qui doit se désister au profit d’Idi Nadhoim. Dans les rangs du RIDJA, un tel discours est rejeté en bloc.
Comme on fait de la politique dans la politique, les personnes qui ont assisté à la réunion ont soulevé la problématique de la «marginalisation» du Mbadjini par le Mohélien Ikililou Dhoinine, qui n’a nommé aucun Mbadjinien à un poste de responsabilité, étant entendu que la nomination du Docteur Abdoulkarim Mohamed à un poste ministériel procède de l’amitié entre le ministre et le Président de la République, qui sont tous deux pharmaciens. Il est donc qu’il est «indigne» pour un Président mohélien de se comporter de la sorte puisque les Mohéliens sont les «voisins» des Mbadiniens.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 13 octobre 2014.
Les hommes de Lapalisse ne diraient pas mieux, mais la vérité reste la vérité: la Grande-Comore n’est pas Mohéli, et Mohéli n’est pas la Grande-Comore. Quand des Mohéliens se lancent dans une grande mobilisation populaire à caractère politique, ils se contentent de réunir ceux des Mohéliens qui seraient favorables à la candidature de l’homme du jour, sans chercher à entrer dans des considérations régionales, sous-régionales et villageoises par trop subtiles et compliquées. Mais, quand il s’agit de Grands-Comoriens qui mobilisent, on se retrouve ipso facto dans un schéma sociologique et sociographique devant tenir compte des «Sept Grande-Comore», et le moindre oubli peut être considéré comme la pire des goujateries et des maladresses. C’est une chose que l’ancien Vice-président Idi Nadhoim et ses hommes ont très bien saisie et comprise quand ils ont lancé les invitations pour leur fameux «Appel de Paris» en date du samedi 11 octobre 2014, qui a réuni le ban et l’arrière-ban de la notabilité et de l’intelligentsia issues des 4 sous-régions du Mbadjini (Pimba, Itsahidi, Ngouongué et Domba) et vivant en France, pour la relance de la candidature présidentielle de l’ancien Vice-président Idi Nadhoim (2006-2011) en 2016. Il fallait retrouver des gens des 4 sous-régions du Mbadjini au cours de cette réunion qu’on dit «historique» et qui a eu lieu au 20ème arrondissement de Paris. Parmi les figures les plus emblématiques de la notabilité du Mbadjini en France ayant assisté à cette rencontre destinée à donner le la au lancement de la campagne électorale d’Idi Nadhoim, on retrouve bien Mzé Abdoiloihabi, Foundi Mohamed Boina, Mzé Ibrahim Mouigni, Mzé Lanilo, Mzé Mdoihoma et bien d’autres. Du côté des cadres originaires du Mbadini, on a vu Youssouf Ali Bedja, Mohamed Saïd, Youssouf Dafiné, notamment. Cette rencontre regroupait des hommes et des femmes. La décision la plus importante qui y a été prise est relative à l’évocation du principe sacrosaint d’une candidature présidentielle unique dans tout le Mbadjini, Idi Nadhoim et Maître Saïd Larifou étant appelés à ranger leurs armes politiques aux vestiaires.
Pour l’instant, les supporters d’Idi Nadhoim estiment qu’il serait plus intelligent de lancer la précampagne de leur champion dans les rangs des Mbadjiniens de France avant de l’ouvrir à tous les autres Comoriens car, tant que les Mbadjiniens n’arrivent pas à constituer un front commun, ils n’auront pas vraiment une grande audience auprès des autres communautés comoriennes de France et des Comores: «Le linge sale se lave en famille», et «chacun doit balayer devant sa porte». Une grande tournée sera lancée à travers toute la France pour mobiliser les énergies et éliminer les haines et rancœurs du passé, comme on peut le constater à la lumière de la spectaculaire réconciliation entre Saïd-Hassan Saïd-Hachim et Omar Tamou, les deux barons de Foumbouni, capitale du Mbadjini, connus pour leurs tenaces inimitiés et rivalités politiques du passé, et qui disent être prêts à travailler ensemble pour promouvoir une candidature unique du Mbadjini, dans un esprit d’unité des 45 villes et villages de cette grande région du Sud de la Grande-Comore. Il est demandé aux Foumbouniens de se responsabiliser afin d’éviter la présentation de la candidature présidentielle des deux Mbadjiniens que sont Idi Nadhoim et Maître Saïd Larifou.
Au cours de la réunion du samedi 11 octobre 2014, il a été dit et répété qu’il faut «soutenir surtout la candidature à la magistrature suprême d’Idi Nadhoim, ancien Vice-président de l’Union des Comores, la seule crédible aujourd’hui, compte tenu du parcours personnel de celui-ci et en raison des multiples enjeux fondamentaux qui interrogent notre pays». Pourquoi Idi Nadhoim et non quelqu’un d’autre? Ses partisans le désignent comme l’homme de «la recherche concertée de solutions pratiques, concrètement appropriées, tournées toutes vers l’avenir et le progrès, la justice et le progrès, la liberté d’entreprendre et le développement social». Toujours selon les partisans d’Idi Nadhoim, la candidature présidentielle de l’ancien Vice-président a pour finalité de «restaurer la justice sociale et promouvoir les initiatives de progrès et de développement», mais aussi de «rétablir la crédibilité du pays à l’étranger et lui permettre de retrouver avec dignité sa place dans le concert des nations». Absolument convaincus que leur champion est l’homme de la situation pour redresser les Comores et les faire sortir du marasme, les partisans de l’homme de Foumbouni estiment qu’«en tant que Vice-président, Idi Nadhoim, par sa détermination, a su restaurer la confiance des bailleurs de fonds étrangers, stimuler l’aide internationale, et par conséquent relancer des secteurs d’activités propres au développement économique, tels que la pêche semi-industrielle financée par les Qataris, l’entretien du réseau routier de 600 km dans l’ensemble des îles pris en charge par l’Union européenne, qu’il a négocié en personne et dont on voit aujourd’hui l’aboutissement». Les partisans d’Idi Nadhoim citent également les projets pétroliers, le développement de la géothermie, la participation à la réconciliation nationale pendant et après la crise séparatiste à Anjouan, donc «des projets qui donneront sans doute de l’espoir au peuple comorien aujourd’hui et demain».
On comprend bien que les superlatifs laudateurs pleuvent sur Idi Nadhoim, l’homme de «l’union et non des divisions, mensonges et déchirements», étant entendu que l’homme de Foumbouni est paré de tous les attributs de l’homme d’État qui unit, planifie et développe les Comores. Le discours des partisans d’Idi Nadhoim n’exclut pas sa part d’angélisme, de sentimentalisme et de langue de bois. C’est de bonne guerre. Pourtant, il doit tenir compte de Saïd Larifou qui, pour rien au monde, ne renoncera pas à présenter sa candidature. Or, dans le discours d’ADD Zamzam, c’est Maître Saïd Larifou qui doit se désister au profit d’Idi Nadhoim. Dans les rangs du RIDJA, un tel discours est rejeté en bloc.
Comme on fait de la politique dans la politique, les personnes qui ont assisté à la réunion ont soulevé la problématique de la «marginalisation» du Mbadjini par le Mohélien Ikililou Dhoinine, qui n’a nommé aucun Mbadjinien à un poste de responsabilité, étant entendu que la nomination du Docteur Abdoulkarim Mohamed à un poste ministériel procède de l’amitié entre le ministre et le Président de la République, qui sont tous deux pharmaciens. Il est donc qu’il est «indigne» pour un Président mohélien de se comporter de la sorte puisque les Mohéliens sont les «voisins» des Mbadiniens.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 13 octobre 2014.