Le recteur et imam de la mosquée de Nanterre a été condamné aujourd’hui à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour avoir dét...
Le recteur et imam de la mosquée de Nanterre a été condamné aujourd’hui à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour avoir détourné plus de 530 000 € destinés à la construction du nouveau lieu de culte.
Dans son jugement, rendu ce jeudi, la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre révoque aussi une partie du sursis dont l'imam avait également écopé dans une précédente affaire de détournements de fonds. Il devrait donc effectuer une partie de sa peine derrière les barreaux. Mohamed Boudjedi ne s'est pas déplacé pour l'énoncé du jugement. Le gérant de la société opportunément créée pour le chantier de la nouvelle mosquée, lui, a été arrêté à la barre. Il est condamné à trois ans ferme. Richard Lejoyeux, qui a fait l'intermédiaire avec les pouvoirs publics et une banque à Chypre, où une partie de fonds s'est envolée, écope de dix-huit mois de sursis. Les sommes détournées provenaient des dons des fidèles et de fonds de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense. Les fonds publics correspondent à un quart de l'indemnité d'éviction de un million d'euros que l'Epadesa s'était engagée à verser pour récupérer le terrain de l'ancienne mosquée.
LeParisien.fr
Dans son jugement, rendu ce jeudi, la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre révoque aussi une partie du sursis dont l'imam avait également écopé dans une précédente affaire de détournements de fonds. Il devrait donc effectuer une partie de sa peine derrière les barreaux. Mohamed Boudjedi ne s'est pas déplacé pour l'énoncé du jugement. Le gérant de la société opportunément créée pour le chantier de la nouvelle mosquée, lui, a été arrêté à la barre. Il est condamné à trois ans ferme. Richard Lejoyeux, qui a fait l'intermédiaire avec les pouvoirs publics et une banque à Chypre, où une partie de fonds s'est envolée, écope de dix-huit mois de sursis. Les sommes détournées provenaient des dons des fidèles et de fonds de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense. Les fonds publics correspondent à un quart de l'indemnité d'éviction de un million d'euros que l'Epadesa s'était engagée à verser pour récupérer le terrain de l'ancienne mosquée.
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