Les trois chaînes de la télévision publique yéménite ont cessé d'émettre vendredi 19 septembre en raison de tirs intenses visant leur s...
Les trois chaînes de la télévision publique yéménite ont cessé d'émettre vendredi 19 septembre en raison de tirs intenses visant leur siège à Sanaa, a indiqué un responsable de l'audiovisuel.
Le secteur nord de la capitale, où se trouve l'aéroport, est le théâtre depuis jeudi 18 septembre de violents combats entre rebelles chiites en conflit avec le gouvernement et islamistes sunnites épaulés par l'armée, faisant déjà près de 40 morts des deux côtés, selon des sources concordantes. Ce qui a obligé les compagnies aériennes à cesser de desservir la capitale yéménite..
Les rebelles chiites semblent plus que jamais résolus à accentuer la pression militaire sur Sanaa pour faire aboutir leurs revendications : un nouveau gouvernement et une participation effective au pouvoir. La suspension des vols, annoncée par l'Autorité de l'aviation civile, est entrée en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi pour au moins 24 heures. Cette mesure sera prolongée ou reconsidérée « en fonction [de l'évolution] des conditions de sécurité dans la capitale », selon le texte du communiqué.
Elle intervient après de violents combats jeudi dans le secteur entre les partisans du parti islamiste sunnite Al-Islah et l'armée d'une part et les rebelles chiites d'Ansaruallah, dits houthis, de l'autre. Les rebelles d'Ansaruallah, qui réclament l'éviction du gouvernement accusé de corruption, campent depuis plus d'un mois dans et autour de Sanaa, notamment sur la route conduisant à l'aéroport.
La vague de violence s'est accentuée jeudi avec l'avancée des rebelles armés, qui, partis de Chamlane, banlieue nord de Sanaa, ont progressé dans la nuit en direction de l'université islamique Iman, appartenant à un fondamentaliste sunnite, puis vers les locaux de la télévision d'Etat, visée en soirée par des tirs au mortier. Selon des habitants, les forces gouvernementales ont réussi tôt le matin à reprendre certaines de ces positions.
Le Monde.fr avec AFP
Le secteur nord de la capitale, où se trouve l'aéroport, est le théâtre depuis jeudi 18 septembre de violents combats entre rebelles chiites en conflit avec le gouvernement et islamistes sunnites épaulés par l'armée, faisant déjà près de 40 morts des deux côtés, selon des sources concordantes. Ce qui a obligé les compagnies aériennes à cesser de desservir la capitale yéménite..
Les rebelles chiites semblent plus que jamais résolus à accentuer la pression militaire sur Sanaa pour faire aboutir leurs revendications : un nouveau gouvernement et une participation effective au pouvoir. La suspension des vols, annoncée par l'Autorité de l'aviation civile, est entrée en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi pour au moins 24 heures. Cette mesure sera prolongée ou reconsidérée « en fonction [de l'évolution] des conditions de sécurité dans la capitale », selon le texte du communiqué.
VAGUE DE VIOLENCE
Elle intervient après de violents combats jeudi dans le secteur entre les partisans du parti islamiste sunnite Al-Islah et l'armée d'une part et les rebelles chiites d'Ansaruallah, dits houthis, de l'autre. Les rebelles d'Ansaruallah, qui réclament l'éviction du gouvernement accusé de corruption, campent depuis plus d'un mois dans et autour de Sanaa, notamment sur la route conduisant à l'aéroport.
La vague de violence s'est accentuée jeudi avec l'avancée des rebelles armés, qui, partis de Chamlane, banlieue nord de Sanaa, ont progressé dans la nuit en direction de l'université islamique Iman, appartenant à un fondamentaliste sunnite, puis vers les locaux de la télévision d'Etat, visée en soirée par des tirs au mortier. Selon des habitants, les forces gouvernementales ont réussi tôt le matin à reprendre certaines de ces positions.
Le Monde.fr avec AFP