Comment attirer les investisseurs à Madagascar ? C’est un des défis que s’est fixé le président Héry Rajaonarimampianina après son élection...
Comment attirer les investisseurs à Madagascar ? C’est un des défis que s’est fixé le président Héry Rajaonarimampianina après son élection au début de l’année 2014. Dans un rapport paru la semaine dernière, le Forum économique mondiale classe la Grande île au 130e rang, sur 144, en matière de compétitivité. L’économie malgache reste surtout freinée par la récurrence des crises politiques depuis plusieurs décennies.
Selon l’indice mondial de compétitivité, les quatre premiers obstacles au développement des affaires à Madagascar sont, d’abord, l’instabilité politique et les risques de coup d’Etat, l’instabilité des politiques économiques, l’accès au financement et enfin la corruption. Madagascar est classée 130e sur 144, mais il faut noter que même avant la crise politique de 2009, le pays se plaçait déjà en bas du tableau mondial.
Depuis les élections en fin d’année dernière, la normalisation de la situation est très progressive. Toutes les institutions ne sont pas mises en place et des réformes structurelles doivent être amorcées. De nombreux opérateurs économiques s’impatientent notamment du cas non résolu de la Compagnie nationale de distribution de l'eau et d'électricité (Jirama).
Des entreprises en grandes difficultés
Dans la plupart des villes du pays, les coupures à répétition minent l’activité économique. La compagnie est en grande difficulté financière depuis plusieurs années. Elle ne parvient pas à payer ses fournisseurs, ni à répondre à la demande.
Les difficultés de la compagnie aérienne Air Madagascar, qui assure les lignes intérieures, représentent aussi un sérieux frein au développement du tourisme, deuxième secteur pourvoyeur de devises.RFI
Selon l’indice mondial de compétitivité, les quatre premiers obstacles au développement des affaires à Madagascar sont, d’abord, l’instabilité politique et les risques de coup d’Etat, l’instabilité des politiques économiques, l’accès au financement et enfin la corruption. Madagascar est classée 130e sur 144, mais il faut noter que même avant la crise politique de 2009, le pays se plaçait déjà en bas du tableau mondial.
Depuis les élections en fin d’année dernière, la normalisation de la situation est très progressive. Toutes les institutions ne sont pas mises en place et des réformes structurelles doivent être amorcées. De nombreux opérateurs économiques s’impatientent notamment du cas non résolu de la Compagnie nationale de distribution de l'eau et d'électricité (Jirama).
Des entreprises en grandes difficultés
Dans la plupart des villes du pays, les coupures à répétition minent l’activité économique. La compagnie est en grande difficulté financière depuis plusieurs années. Elle ne parvient pas à payer ses fournisseurs, ni à répondre à la demande.
Les difficultés de la compagnie aérienne Air Madagascar, qui assure les lignes intérieures, représentent aussi un sérieux frein au développement du tourisme, deuxième secteur pourvoyeur de devises.RFI