Le racisme en Algérie a désormais un nom : Lakhdar Benkhellaf. Ce député islamiste du Front de la justice et du développement (FJD) a off...
Le racisme en Algérie a désormais un nom : Lakhdar Benkhellaf. Ce député islamiste du Front de la justice et du développement (FJD) a offert aux Algériens un discours qui a de quoi rendre jaloux les penseurs du néonazisme et du néocolonialisme. L’argumentaire de notre député à l’encontre des réfugiés subsahariens qui frappent aux portes de notre pays rappelle les heures les plus sombres de la «négrophobie».
Ainsi, pour notre vaillant député, l’Algérie doit prendre des mesures contre ces « immigrés qui sont présents sur le territoire national et qui constituent une menace pour la société sur le plan sécuritaire et sanitaire ». Une menace pour notre santé ! Ces immigrés sont traités comme une bactérie nuisible dont il faut se débarrasser. Ou pire, assimilés à un virus comme celui de l’Ebola, qui ravage l’Afrique de l’Ouest. Naturellement, aux yeux de ce député religieux et conservateur, ce sont les réfugiés subsahariens qui rendent les Algériens malades. Un préjugé raciste insupportable qui ne correspond à aucune réalité. Aucune expertise sanitaire menée par les autorités algériennes n’a pu dresser un constat si absurde.
Si le SIDA existe en Algérie, ce n’est pas à cause des femmes africaines qui « forniquent » sans respecter la charia. Le coordinateur de l’ONUSIDA en Algérie a démenti, à maintes reprises, ces idées préconçues.
Mais le racisme de monsieur Lakhdar Benkhellaf ne s’arrête pas là. Notre député est allé jusqu’à réclamer des mesures pour protéger l’Algérie contre l’ « exode terrible » des « Africains ». A l’entendre, nous avons cessé d’être des Africains, nous les Algériens. Sommes-nous donc devenus des Suédois ou des Norvégiens par la magie d’une loi adoptée par notre parlement ?
Ce député s’alarme aussi lorsqu’il apprend que la plupart des réfugiés qui demandent l’aide de l’Algérie sont de « nationalité africaine » ! Or, la nationalité africaine n’a jamais existé. L’Afrique est un continent et, jusqu’à preuve du contraire, ce continent n’a jamais incarné un seul pays. La nationalité algérienne est classée dans quelle catégorie ? Asiatique ou latino-américaine ? Inutile de poser la question à Lakhdar Benlkhellaf parce que, selon lui, nous sommes, nous les Algériens, tout sauf Africains. Les Africains, ce sont ces réfugiés qui incarnent « un véritable danger » pour l’Algérie, affirme sans aucune gêne notre député, qui accuse les migrants subsahariens de « commettre des crimes ». Évidemment, ce député n’appuie ses propos d’aucune statistique fiable. En l’absence du moindre chiffre concret, Lakhdar Benkhellaf poursuit sa diatribe contre ces migrants « africains » : « Ces gens-là deviennent agressifs par rapport à leurs maladies et à leur comportement, surtout les Maliens et les autres Africains, comparativement aux Syriens qui ne le sont pas. Mais on les voit aussi partout demander de l’argent et du travail ».
Criminels, infects, malades et dangereux, rarement un parlementaire à travers le monde n’aura prononcé des paroles aussi racistes et abjectes. Mais en bon islamiste, Lakhdar Benkhellaf affiche sa pitié et montre sa générosité en proposant une solution magistrale au problème des réfugiés subsahariens en Algérie : « En tant que pays voisin et musulman, on doit prendre en charge ces gens mais dans un cadre organisé. Il faut mettre en place des camps afin que ces migrants ne puissent plus rester devant les mosquées, dans les marchés et sur les routes pour emmerder les Algériens. »
Et voilà, le mot est prononcé : des camps. Des camps pour éviter toute relation entre les Algériens, composés de Suisses ou de plusieurs autres nationalités européennes, et ces « Africains ». Des camps pour empêcher ces « Africains » de s’installer et vivre en Algérie. Des camps, rien que des camps. Une sorte de “solution finale à l’algérienne” ? No comment !
Par Algérie Focus
Ainsi, pour notre vaillant député, l’Algérie doit prendre des mesures contre ces « immigrés qui sont présents sur le territoire national et qui constituent une menace pour la société sur le plan sécuritaire et sanitaire ». Une menace pour notre santé ! Ces immigrés sont traités comme une bactérie nuisible dont il faut se débarrasser. Ou pire, assimilés à un virus comme celui de l’Ebola, qui ravage l’Afrique de l’Ouest. Naturellement, aux yeux de ce député religieux et conservateur, ce sont les réfugiés subsahariens qui rendent les Algériens malades. Un préjugé raciste insupportable qui ne correspond à aucune réalité. Aucune expertise sanitaire menée par les autorités algériennes n’a pu dresser un constat si absurde.
Si le SIDA existe en Algérie, ce n’est pas à cause des femmes africaines qui « forniquent » sans respecter la charia. Le coordinateur de l’ONUSIDA en Algérie a démenti, à maintes reprises, ces idées préconçues.
Mais le racisme de monsieur Lakhdar Benkhellaf ne s’arrête pas là. Notre député est allé jusqu’à réclamer des mesures pour protéger l’Algérie contre l’ « exode terrible » des « Africains ». A l’entendre, nous avons cessé d’être des Africains, nous les Algériens. Sommes-nous donc devenus des Suédois ou des Norvégiens par la magie d’une loi adoptée par notre parlement ?
Ce député s’alarme aussi lorsqu’il apprend que la plupart des réfugiés qui demandent l’aide de l’Algérie sont de « nationalité africaine » ! Or, la nationalité africaine n’a jamais existé. L’Afrique est un continent et, jusqu’à preuve du contraire, ce continent n’a jamais incarné un seul pays. La nationalité algérienne est classée dans quelle catégorie ? Asiatique ou latino-américaine ? Inutile de poser la question à Lakhdar Benlkhellaf parce que, selon lui, nous sommes, nous les Algériens, tout sauf Africains. Les Africains, ce sont ces réfugiés qui incarnent « un véritable danger » pour l’Algérie, affirme sans aucune gêne notre député, qui accuse les migrants subsahariens de « commettre des crimes ». Évidemment, ce député n’appuie ses propos d’aucune statistique fiable. En l’absence du moindre chiffre concret, Lakhdar Benkhellaf poursuit sa diatribe contre ces migrants « africains » : « Ces gens-là deviennent agressifs par rapport à leurs maladies et à leur comportement, surtout les Maliens et les autres Africains, comparativement aux Syriens qui ne le sont pas. Mais on les voit aussi partout demander de l’argent et du travail ».
Criminels, infects, malades et dangereux, rarement un parlementaire à travers le monde n’aura prononcé des paroles aussi racistes et abjectes. Mais en bon islamiste, Lakhdar Benkhellaf affiche sa pitié et montre sa générosité en proposant une solution magistrale au problème des réfugiés subsahariens en Algérie : « En tant que pays voisin et musulman, on doit prendre en charge ces gens mais dans un cadre organisé. Il faut mettre en place des camps afin que ces migrants ne puissent plus rester devant les mosquées, dans les marchés et sur les routes pour emmerder les Algériens. »
Et voilà, le mot est prononcé : des camps. Des camps pour éviter toute relation entre les Algériens, composés de Suisses ou de plusieurs autres nationalités européennes, et ces « Africains ». Des camps pour empêcher ces « Africains » de s’installer et vivre en Algérie. Des camps, rien que des camps. Une sorte de “solution finale à l’algérienne” ? No comment !
Par Algérie Focus