Amine Kalfane du Groupe AGK
Amine Kalfane du Groupe AGK, très stimulé par la visite du Président de Zanzibar
Comme on sait, mercredi 17 septembre 2014, le Docteur Ali Mohamed Shein, Président de l’Autorité autonome de Zanzibar et Vice-président de la République unie de Tanzanie, effectuait dans les locaux du Groupe AGK (famille Kalfane) une visite très marquée, et dont parle encore la presse comorienne. En termes élogieux. À raison parce que dans un pays dont la plupart des indicateurs sociaux et économiques sont au rouge, il est impératif d’encourager ceux qui travaillent pour le bien commun par la production de richesses, de valeurs ajoutées et d’emplois. En organisant la visite des locaux du Groupe AGK pour le Docteur Ali Mohamed Shein, le gouvernement comorien est sorti de sa léthargie pour dire implicitement aux uns et aux autres: «Si vous aussi travaillez sérieusement comme le fait le Groupe AGK, vous serez récompensés».
En tout état de cause, pour Amine Kalfane, Président-Directeur général du Groupe AGK, tout est à placer sous le signe de l’honneur, un honneur qui se mérite: «C’est un grand honneur que mon pays m’a fait», et ce d’autant plus que pour lui, «l’honneur que nous a fait notre pays est un facteur d’encouragement et d’émulation. Cet honneur nous pousse à ne jamais nous éloigner du sens de la responsabilité, de l’éthique, du sérieux et de la détermination qui ont fait notre bonne réputation. Quand on est honoré de cette façon par les autorités de son pays, on ne peut que redoubler d’efforts pour mériter cet honneur. Comme on sait, l’honneur, surtout quand il est public, et même quand il est rendu dans un cadre strictement privé, n’est jamais dû mais toujours mérité. Cela signifie que nous ne devons pas dormir sur nos lauriers et que nous devons faire en sorte de ne jamais donner aux autorités comoriennes un seul motif de regret de l’acte par lequel elles nous ont beaucoup honorés. Nous sommes conscients du fait que l’effort est un processus continue et que nous ne devons pas prendre prétexte de la confiance des autorités de notre pays à notre égard pour prendre la grosse tête. Bien au contraire, nous devons tout faire pour qu’à chaque instant de la vie de notre Groupe, tout le monde soit convaincu de notre sérieux, de notre sens de l’éthique et de notre crédibilité».
Les Comores sont l’Archipel aux Parfums, et Zanzibar l’Île aux Épices. En termes d’exotisme, il y a complémentarité entre les parfums et les épices, et les effluves de Zanzibar ne sont pas sans rappeler les parfums des Comores. Quand nous y ajoutons la très longue Histoire commune liant les Comores à Zanzibar, nous sommes en présence d’une redécouverte qui aurait due être faite depuis très longtemps, mais tard vaudra toujours mieux que jamais. Dans les locaux du Groupe AGK, à Mdé, près de Moroni, le Président Ali Mohamed Shein, l’homme de Zanzibar, l’Île aux Épices et aux Effluves, n’était pas dépaysé en découvrant les lieux de traitement et de stockage de la vanille, ou en retrouvant le girofle qui n’est pas sans lui rappeler celui de Zanzibar. Que dire de la distillerie de l’ylang-ylang notamment de Djoiezi, chez moi (je le redis avec fierté et en repoussant un bruyant «cocorico!», et qu’on n’essaie pas de m’en empêcher), cet ylang-ylang qui a désormais donné naissance à la merveille des merveilles parfumées, «L’Eau de Mohéli», un parfum ayant gagné ses lettres de noblesse dans les milieux internationaux de la parfumerie, en commençant par Grasse et Paris, en France, mais aussi en Suisse?
En tout état de cause, le mérite du Groupe AGK est grand car, non seulement il fait entrer aux pays les produits de consommation courante dont ont besoin les Comoriens dans leur vie quotidienne, mais en plus, fait tout pour valoriser la production locale de girofle, vanille et ylang-ylang, notamment. Première entreprise privée du pays, premier employeur privé des Comores, premier créateur de valeur ajoutée des Comores, et premier exportateur comorien, le Groupe AGK fait remarquablement un parcours sans faute, et Amine Kalfane, son épouse et les collaborateurs disent ne rien faire pouvant ternir l’image d’une entreprise qui a fait sa bonne réputation depuis des décennies, grâce à une rigueur sans concession. Selon Amine Kalfane, «pour réussir dans n’importe quelle œuvre humaine, il faut avant tout de la volonté, de la rigueur, de la constance et de la détermination. Si nous voulons réussir quelque chose dans notre pays et pour notre pays, nous devons faire en sorte que l’intérêt général soit notre fil conducteur, même dans le cadre d’une entreprise privée. En réalité, l’entreprise privée est et doit être un vecteur d’intérêt général, puisqu’elle doit participer à l’émergence d’une culture d’intérêt général. En nous donnant l’heureuse opportunité de la visite du Président de Zanzibar dans les locaux de notre Groupe, le gouvernement comorien nous a fait un grand honneur qui nous rappelle cette obligation, et nous ne l’en remercions jamais assez».
Par ARM
© lemohelien – Samedi 20 septembre 2014.