Après Genève, activisme «diplomatique» de Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed à Paris «Président, tu es le seul acteur politique comorien qui a cette ...
Après Genève, activisme «diplomatique» de Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed à Paris
«Président, tu es le seul acteur politique comorien qui a cette facilité pour entrer et sortir des Ambassades étrangères à Paris, pour être invité chaque semaine par les médias panafricains, pour bouger dans la capitale française mieux que si tu étais à Moroni. Cela pousse les gens à se poser des questions sur tes possibilités à entrer en contact avec les chancelleries étrangères et avec les médias panafricains». Celui qui reçoit ce déluge d’éloges n’est autre que Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, Président du Parti Comores Alternatives (PCA), candidat déclaré à l’élection présidentielle comorienne de 2016, et l’homme qui a décidé de faire sortir les Comores de la Zone franc, puisqu’il considère que le franc comorien est un «franc colonial», «la monnaie de l’ancienne puissance coloniale». En effet, depuis qu’il est revenu de Genève, en Suisse, «capitale mondiale de la diplomatie multilatérale», Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed a posé ses affaires à Paris, «capitale mondiale de la diplomatie bilatérale». Depuis début août 2014, vacances estivales ou pas, il ne se passe pas une semaine sans qu’il ne soit invité dans une Ambassade étrangère à Paris, pour donner sa vision sur la situation politique et socioéconomique aux Comores. Et comme il a refusé d’être inintelligent, il se livre à un activisme débordant pour faire connaître sa petite musique personnelle, celle de sa candidature personnelle aux élections présidentielles de 2016 et celle de la candidature de ses partisans aux élections législatives de 2015, criant sur les toits qu’il est le plus imaginatif et le plus sincère pour conduire les Comores hors du sous-développement.
«Président, tu es le seul acteur politique comorien qui a cette facilité pour entrer et sortir des Ambassades étrangères à Paris, pour être invité chaque semaine par les médias panafricains, pour bouger dans la capitale française mieux que si tu étais à Moroni. Cela pousse les gens à se poser des questions sur tes possibilités à entrer en contact avec les chancelleries étrangères et avec les médias panafricains». Celui qui reçoit ce déluge d’éloges n’est autre que Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, Président du Parti Comores Alternatives (PCA), candidat déclaré à l’élection présidentielle comorienne de 2016, et l’homme qui a décidé de faire sortir les Comores de la Zone franc, puisqu’il considère que le franc comorien est un «franc colonial», «la monnaie de l’ancienne puissance coloniale». En effet, depuis qu’il est revenu de Genève, en Suisse, «capitale mondiale de la diplomatie multilatérale», Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed a posé ses affaires à Paris, «capitale mondiale de la diplomatie bilatérale». Depuis début août 2014, vacances estivales ou pas, il ne se passe pas une semaine sans qu’il ne soit invité dans une Ambassade étrangère à Paris, pour donner sa vision sur la situation politique et socioéconomique aux Comores. Et comme il a refusé d’être inintelligent, il se livre à un activisme débordant pour faire connaître sa petite musique personnelle, celle de sa candidature personnelle aux élections présidentielles de 2016 et celle de la candidature de ses partisans aux élections législatives de 2015, criant sur les toits qu’il est le plus imaginatif et le plus sincère pour conduire les Comores hors du sous-développement.
Il y a quelques jours, les curieux l’ont vu sortir de l’Ambassade de Turquie à Paris. Quand on lui demande ce qu’il était parti y faire, il dit qu’il s’agit d’«affaires d’État. Je suis en train de me faire connaître en tant que futur Président des Comores, en tant que futur interlocuteur de ces pays dont je contacte les Ambassades à Paris. Ne comptez pas sur moi pour vous divulguer des secrets d’État, même si pour l’instant, je ne suis pas fondé à parler et à agir au nom de l’État comorien». Vendredi 26 septembre 2014, en compagnie de 4 de ses partisans, il était invité à la fête nationale du Gabon, célébrée avec un décalage d’un mois cette année. Ce lundi 29 septembre, on l’a vu sortir de l’Ambassade d’Allemagne à Paris. Il refuse toujours de dire ce qu’il fait dans les chancelleries, et se contente juste de dire qu’il traite d’«affaires d’État». En période électorale, nous l’obligerons à nous dire tout sur son activisme «diplomatique» dans la capitale française et dans la capitale helvétique.
Par ARM