L’igname est une plante grimpante à tubercule qui appartient à la famille des dioscoréacées. Sa culture dans toutes les régions tropicales d...
L’igname est une plante grimpante à tubercule qui appartient à la famille des dioscoréacées. Sa culture dans toutes les régions tropicales du globe possède au départ une visée alimentaire. Ses tubercules sont riches en amidon au même titre que la pomme de terre ou le manioc.
Dans le commerce, on trouve de la Dioscorea sous forme de capsules, de gélules, de comprimés, de teintures mères et de crème. L’expérience cosméticienne démontre que seule la crème semble être réellement efficace dans la régulation du système hormonal féminin. En effet, lors de la consommation orale de Dioscorea, quelle que soit sa forme d’absorption, il semble que les acides de l’estomac détruisent une grande partie des principes actifs de la plante. Dès lors, l’on ne constate que peu ou pas d’effet sur les problèmes affectant la sphère hormonale féminine. Au Mexique, l'usage traditionnel de l'igname (Dioscorea mexicana) date du temps des Aztèques. On l'utilisait notamment pour le traitement des rhumatismes et comme analgésique local.
En Amérique centrale, on s'en servait contre les troubles menstruels et ovariens, ainsi que pour soulager les nausées de la grossesse, faciliter l'accouchement et prévenir les fausses couches. Au Belize et en Chine, on se sert de l'igname pour soigner les problèmes urinaires. Différentes traditions attribuent à la plante des propriétés antispasmodiques, ainsi qu'un effet stimulant sur la production de bile. Si certains de ces usages persistent au Mexique ainsi qu'en Amérique centrale et du Sud, ce n'est pas le cas dans les traditions médicinales occidentales: L'igname y est actuellement très peu mentionnée. Les usages médicinaux traditionnels de l'igname sauvage n'ont d'ailleurs jamais fait l'objet d'une reconnaissance officielle par les autorités modernes qui se prononcent sur l'herboristerie (l’Union européenne ou l'Escop). En fait, on connaît plutôt l'igname à cause de son utilisation "moderne".
En effet, dans les années 1940, la plante a suscité beaucoup d'intérêt lorsque Russell Marker a découvert qu'elle était riche en diosgénine et en dioscine, des composés qu'il pouvait assez facilement transformer en Dhea, en progestérone et en oestrogène, des hormones qui, à l'époque, étaient très difficiles à produire. Cette découverte a pavé la voie à la fabrication industrielle de la pilule contraceptive. Depuis le début des années 1990, des suppléments et des crèmes à base d'igname sont apparus sur le marché. La recette de grand-mère recommande de faire cuire pendant vingt minutes une igname mélangée à une cuillerée de sel dans une litre d’eau. En buvant la bouille qui en résulte, vous traitez en dix jours votre jaunisse ou ictère. En cas de stérilité féminine, prendre trente feuilles d’igname et en faire une décoction dans un litre d’eau et douze cubes de sucre. Boire un à trois verres par jour pendant les deux semaines qui suivent les règles.
Source : quotidien Mutations
Dans le commerce, on trouve de la Dioscorea sous forme de capsules, de gélules, de comprimés, de teintures mères et de crème. L’expérience cosméticienne démontre que seule la crème semble être réellement efficace dans la régulation du système hormonal féminin. En effet, lors de la consommation orale de Dioscorea, quelle que soit sa forme d’absorption, il semble que les acides de l’estomac détruisent une grande partie des principes actifs de la plante. Dès lors, l’on ne constate que peu ou pas d’effet sur les problèmes affectant la sphère hormonale féminine. Au Mexique, l'usage traditionnel de l'igname (Dioscorea mexicana) date du temps des Aztèques. On l'utilisait notamment pour le traitement des rhumatismes et comme analgésique local.
En Amérique centrale, on s'en servait contre les troubles menstruels et ovariens, ainsi que pour soulager les nausées de la grossesse, faciliter l'accouchement et prévenir les fausses couches. Au Belize et en Chine, on se sert de l'igname pour soigner les problèmes urinaires. Différentes traditions attribuent à la plante des propriétés antispasmodiques, ainsi qu'un effet stimulant sur la production de bile. Si certains de ces usages persistent au Mexique ainsi qu'en Amérique centrale et du Sud, ce n'est pas le cas dans les traditions médicinales occidentales: L'igname y est actuellement très peu mentionnée. Les usages médicinaux traditionnels de l'igname sauvage n'ont d'ailleurs jamais fait l'objet d'une reconnaissance officielle par les autorités modernes qui se prononcent sur l'herboristerie (l’Union européenne ou l'Escop). En fait, on connaît plutôt l'igname à cause de son utilisation "moderne".
En effet, dans les années 1940, la plante a suscité beaucoup d'intérêt lorsque Russell Marker a découvert qu'elle était riche en diosgénine et en dioscine, des composés qu'il pouvait assez facilement transformer en Dhea, en progestérone et en oestrogène, des hormones qui, à l'époque, étaient très difficiles à produire. Cette découverte a pavé la voie à la fabrication industrielle de la pilule contraceptive. Depuis le début des années 1990, des suppléments et des crèmes à base d'igname sont apparus sur le marché. La recette de grand-mère recommande de faire cuire pendant vingt minutes une igname mélangée à une cuillerée de sel dans une litre d’eau. En buvant la bouille qui en résulte, vous traitez en dix jours votre jaunisse ou ictère. En cas de stérilité féminine, prendre trente feuilles d’igname et en faire une décoction dans un litre d’eau et douze cubes de sucre. Boire un à trois verres par jour pendant les deux semaines qui suivent les règles.
Source : quotidien Mutations