Ces jours ci , la mode est à la critique. on critique ceux qui se bougent, ceux qui s'impliquent. La critique est toujours la bienvenue...
Ces jours ci , la mode est à la critique. on critique ceux qui se bougent, ceux qui s'impliquent. La critique est toujours la bienvenue quand elle s'accompagne de propositions pour aller de l'avant.
Alors de grâce, faites nous part de vos lumières et de votre expertise qui jusqu'aujourd'hui sont exclusivement au service de la critique facile et destructrice !
Les réseaux sociaux et blogs se sont fort heureusement développés depuis ces dernières années, car ils nous permettent de nous exprimer librement et sans contraintes. A force de les parcourir, je suis déçue et exaspérée de lire toutes ces 'attaques' individuelles 'en règle'. J'en suis arrivée à me forger une conviction.
Alors de grâce, faites nous part de vos lumières et de votre expertise qui jusqu'aujourd'hui sont exclusivement au service de la critique facile et destructrice !
Les réseaux sociaux et blogs se sont fort heureusement développés depuis ces dernières années, car ils nous permettent de nous exprimer librement et sans contraintes. A force de les parcourir, je suis déçue et exaspérée de lire toutes ces 'attaques' individuelles 'en règle'. J'en suis arrivée à me forger une conviction.
Les comoriens seraient-ils à la recherche d'un ange sans défaut et sans passé pour les guider ? Bien sur, ce spécimen virtuel n'existe pas. Et même si on le trouvait, certains trouveraient encore à redire parce qu'il a la barbe trop longue ou que ses habits sont différents des occidentaux par exemple.
En agissant ainsi, en calomniant tous ceux qui lèvent un doigt pour tenter quelque chose, pour essayer de faire avancer le pays, pour s'occuper du peuple et de ses problèmes, un certain nombre de comoriens (qui se qualifient souvent d'opposants ou d'intellectuels) ne font que donner une image négative de leur pays.
En jouant en permanence à fouiller dans le passé de ceux qui font un effort, (qui travaillent pour l'avenir du pays, qui donnent de leur temps personnel) la faille qu'il pourront exploiter pour les déstabiliser, ils servent à enfoncer le pays.
Est-ce vraiment le reflet de ce que souhaitent les comoriens ?
On doit avoir le courage de se poser la question. Certes, nous savons tous que les réseaux sociaux sont animés et fréquentés d'abord par ces politiciens qui utilisent différents pseudonymes pour répandre leur venin, leur perfidie, et leurs critiques aussi faciles que gratuites.
Mais il y a aussi des internautes libres : pourquoi ne réagissent-ils pas avec plus de force à ces calomnies souvent misérables ?
Nul n'est parfait. Chacun a des défauts, des faiblesses et un passé. Chacun commet (et accumule) des erreurs au cours de sa vie. L'important n'est pas de rester dans le détail en comptabilisant ces points là, mais de prendre de la hauteur pour évaluer la stratégie et la ligne directrice qui anime l'individu et/ou son groupe. Chacun devrait se regarder dans un miroir et se dire " Et moi, en quoi suis-je critiquable ? ". "Suis-je devenu plus intelligent parce que j'ai critiqué sans raison, pour le simple plaisir ?"
Je comprends que chacun soit méfiant car l'histoire des Comores est riche en cas de double-jeu, des coups d’État, de changements d'alliance, parfois de trahisons, au moins de retournements de veste.
Il faut aussi apprendre à faire confiance et à reconnaître le travail qui est fait par vos compatriotes et/ou par des étrangers qui aiment les Comores. Il faut les soutenir et cesser de détruire systématiquement leurs actions. Quel est le moteur qui anime ces individus : la jalousie, l'orgueil, le plaisir de casser pour masquer leur propre paresse ? Si cela continue, le pays sera condamné à vivre dans la pauvreté..
Le séparatisme est probablement à l'origine d'un certain nombre de maux du pays. Les politiciens l'utilisent (assez habilement) pour diviser et pour régner. Mais s'ils réussissent si bien à conserver leur fauteuil, c'est parce qu'un certain nombre de comoriens sont toujours prêts à tomber dans le panneau et à se lancer dans une bagarre provoquée par le régime !
La critique est nécessaire et elle est bonne, mais elle doit s'accompagner de propositions alternatives. La critique doit être constructive et non pas l'inverse : destructive. En vous limitant à critiquer sans agir, vous ne prenez certes aucun risque : personne ne vous reprochera rien. Mais c'est l'avenir de votre pays que vous mettez en danger.
Continuer à détruire systématiquement toutes les initiatives, c'est prendre le risque de décourager les meilleures volontés. Il y aura un gagnant et un perdant. Le gagnant, c'est ce monsieur au pouvoir qui continuera à bourrer les urnes et à voler votre argent. Le perdant ce seront les comoriens et leurs enfants qui devront supporter le désastre économique.
Est-ce vraiment l'avenir que certains intellectuels souhaitent pour les Comores ?
Cessez donc de fustiger pour le plaisir et regroupez-vous autour d'une idée commune. Celle de mettre un terme à la pauvreté et de redonner au pays et à ses habitants un minimum vital décent et un avenir et une ambition pour sa jeunesse. Cela ne veut pas dire d'avaler n'importe quelle couleuvre, mais d'agir de façon positive et constructive. Gardez votre esprit critique, il est indispensable, mais abandonnez votre esprit destructeur, car cela se retournera forcément contre vous un jour.
Par la rédaction