Les élections législatives, des conseillers et des maires auront lieu aux dates prévues ? C’est la question enrobée de mystère aux Comores. ...
Les élections législatives, des conseillers et des maires auront lieu aux dates prévues ? C’est la question enrobée de mystère aux Comores. Le décret fixant le premier tour au 2 novembre n’est pas modifié. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est installée, les membres ont prêté serment, un bureau mis en place.
Les états-majors politiques fourbissent leurs armes, des candidats sont même désignés en coulisse dans les différentes régions du pays. Mais, à l’évidence, le doute est permis. D’abord, techniquement. La date fixée pour le dépôt des actes de candidature a expiré le 5 septembre dernier. Les candidats ne pouvant pas déposer leurs dossiers car les cartes d’électeurs ne sont pas confectionnées. Chaque candidat devrait selon la loi électorale joindre sa carte dans le dossier. Ensuite, juridiquement. Qui doit nommer les commissions électorales communales censées organiser les élections municipales ?
La loi portant décentralisation en Union des Comores promulguée en 2012 est muette sur cette question. Les Commissions électorales insulaires (CEI) devraient être installées 60 jours avant la tenue des scrutins. Ce qui n’est pas possible si l’on tient compte de la date du 2 novembre. Enfin, financièrement. Les fonds des scrutins (6 millions d’euros environ) ne sont toujours pas décaissés. Les bailleurs ne se prononcent pas. Seule l’Union européenne a exprimé officiellement ‘’son accord de principe’’ de décaisser 1,6 millions d’euros alors que les autres bailleurs comme la Ligue des Etats arabes ou le Qatar traînent les pieds alors qu’ils devraient apporter respectivement 250.000 dollars et 200.000 dollars.
L’Etat comorien a déjà débloqué 1 million d’euros et devrait encore mobiliser 1,5 millions d’euros. Difficile dans ces conditions de tenir avec sérénité trois scrutins aux dates prévues. Mais les tractations vont bon train. Les Comores devraient élire 33 députés, 43 conseillers des îles et 54 maires sur l’ensemble du territoire. Tout laisse croire à un report in extremis de ces scrutins probablement au mois de décembre ou début 2015, à en croire de nombreux observateurs de la vie politique. Le mandat de l’actuel parlement installé le 7 janvier 2010 arrive à terme le 14 décembre prochain. Un conseil législatif pour servir de paravent pourrait être mis en place à partir du 15 décembre en attendant l’investiture d’un nouveau parlement. APOI
Les états-majors politiques fourbissent leurs armes, des candidats sont même désignés en coulisse dans les différentes régions du pays. Mais, à l’évidence, le doute est permis. D’abord, techniquement. La date fixée pour le dépôt des actes de candidature a expiré le 5 septembre dernier. Les candidats ne pouvant pas déposer leurs dossiers car les cartes d’électeurs ne sont pas confectionnées. Chaque candidat devrait selon la loi électorale joindre sa carte dans le dossier. Ensuite, juridiquement. Qui doit nommer les commissions électorales communales censées organiser les élections municipales ?
La loi portant décentralisation en Union des Comores promulguée en 2012 est muette sur cette question. Les Commissions électorales insulaires (CEI) devraient être installées 60 jours avant la tenue des scrutins. Ce qui n’est pas possible si l’on tient compte de la date du 2 novembre. Enfin, financièrement. Les fonds des scrutins (6 millions d’euros environ) ne sont toujours pas décaissés. Les bailleurs ne se prononcent pas. Seule l’Union européenne a exprimé officiellement ‘’son accord de principe’’ de décaisser 1,6 millions d’euros alors que les autres bailleurs comme la Ligue des Etats arabes ou le Qatar traînent les pieds alors qu’ils devraient apporter respectivement 250.000 dollars et 200.000 dollars.
L’Etat comorien a déjà débloqué 1 million d’euros et devrait encore mobiliser 1,5 millions d’euros. Difficile dans ces conditions de tenir avec sérénité trois scrutins aux dates prévues. Mais les tractations vont bon train. Les Comores devraient élire 33 députés, 43 conseillers des îles et 54 maires sur l’ensemble du territoire. Tout laisse croire à un report in extremis de ces scrutins probablement au mois de décembre ou début 2015, à en croire de nombreux observateurs de la vie politique. Le mandat de l’actuel parlement installé le 7 janvier 2010 arrive à terme le 14 décembre prochain. Un conseil législatif pour servir de paravent pourrait être mis en place à partir du 15 décembre en attendant l’investiture d’un nouveau parlement. APOI