Son Excellence, Monsieur le Président de la République Messieurs les membres du gouvernement Messieurs les conseillers, C’est avec une ...
Son Excellence, Monsieur le Président de la République Messieurs les membres du gouvernement Messieurs les conseillers,
C’est avec une réelle émotion que je viens ici à Beit-salam vous présenter mes lettres de créance comme nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de l’Union des Comores.
L’honneur que m’a fait le Président François Hollande en me nommant en Union des Comores répond au désir profond du Français insulaire que je suis, originaire d’un archipel de la même taille que Les Comores, pour servir et représenter la France dans un pays qui me parlait déjà avant de l’avoir connu.
Les premières prises de contact officieuses avec certains de vos ministres et hauts fonctionnaires n’ont fait que renforcer l’impression première que j’avais en arrivant chez vous le lundi 8 septembre dernier sur l’ouverture et l’hospitalité du peuple comorien. Je tiens à vous remercier, Monsieur le Président, pour votre bienveillance à mon égard dans l’octroi de mon agrément et la possibilité de vous présenter mes lettres de créance en un temps particulièrement court. En retour, je peux vous assurer que je mettrai à la disposition de la relation franco-comorienne toute mon énergie et tout mon enthousiasme. Relation privilégiée entre deux peuples que tout réunit : l’histoire, la culture et la francophonie. Sans oublier la communauté franco-comorienne qui par ses actions quotidiennes notamment dans les associations, entretient et fortifie cette proximité en construisant inlassablement ce pont fraternel, j’allais dire ce pont familial entre nos deux nations.
N’oublions pas le sacrifice de nombreux comoriens, à l’heure où la France commémore le centenaire de la première guerre mondiale et le soixante dixième anniversaires de sa libération.
En se rendant au sommet de la Commission de l’Océan indien en août dernier, vingt-quatre ans après la visite du Président Mitterrand, le Président François Hollande montrait son immense intérêt pour votre pays. Il soulignait la force des relations franco-comoriennes et le dynamisme de la coopération régionale au sein de cette organisation, la seule organisation francophone de la région.
La France sera toujours aux côtés de l’Union des Comores, souvent avec le concours de l’Agence française de développement, dans l’élaboration d’un partenariat destiné à améliorer la gouvernance démocratique, à développer la coopération culturelle, universitaire et scientifique, à s’engager dans un processus de développement durable, à mettre en œuvre des programmes d’appui à la santé, à garantir la sécurité maritime.
La coopération décentralisée joue aussi un rôle important dans nos relations bilatérales comme en témoigne la signature de trois conventions entre La Réunion et les trois Gouverneurs de l’Union des Comores portant sur l’agriculture, le médico-social, la jeunesse, l’éducation, l’eau, la sécurité civile et la valorisation des espaces naturels prévue pour le 14 octobre prochain.
Je voudrais terminer mon allocution en rendant hommage à mon prédécesseur, l’ambassadeur Philippe Lacoste, pour le travail accompli durant sa mission et en vous renouvelant mes remerciements ainsi que ceux de mon épouse pour votre accueil chaleureux. Beit Salam
C’est avec une réelle émotion que je viens ici à Beit-salam vous présenter mes lettres de créance comme nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de l’Union des Comores.
L’honneur que m’a fait le Président François Hollande en me nommant en Union des Comores répond au désir profond du Français insulaire que je suis, originaire d’un archipel de la même taille que Les Comores, pour servir et représenter la France dans un pays qui me parlait déjà avant de l’avoir connu.
Les premières prises de contact officieuses avec certains de vos ministres et hauts fonctionnaires n’ont fait que renforcer l’impression première que j’avais en arrivant chez vous le lundi 8 septembre dernier sur l’ouverture et l’hospitalité du peuple comorien. Je tiens à vous remercier, Monsieur le Président, pour votre bienveillance à mon égard dans l’octroi de mon agrément et la possibilité de vous présenter mes lettres de créance en un temps particulièrement court. En retour, je peux vous assurer que je mettrai à la disposition de la relation franco-comorienne toute mon énergie et tout mon enthousiasme. Relation privilégiée entre deux peuples que tout réunit : l’histoire, la culture et la francophonie. Sans oublier la communauté franco-comorienne qui par ses actions quotidiennes notamment dans les associations, entretient et fortifie cette proximité en construisant inlassablement ce pont fraternel, j’allais dire ce pont familial entre nos deux nations.
N’oublions pas le sacrifice de nombreux comoriens, à l’heure où la France commémore le centenaire de la première guerre mondiale et le soixante dixième anniversaires de sa libération.
En se rendant au sommet de la Commission de l’Océan indien en août dernier, vingt-quatre ans après la visite du Président Mitterrand, le Président François Hollande montrait son immense intérêt pour votre pays. Il soulignait la force des relations franco-comoriennes et le dynamisme de la coopération régionale au sein de cette organisation, la seule organisation francophone de la région.
La France sera toujours aux côtés de l’Union des Comores, souvent avec le concours de l’Agence française de développement, dans l’élaboration d’un partenariat destiné à améliorer la gouvernance démocratique, à développer la coopération culturelle, universitaire et scientifique, à s’engager dans un processus de développement durable, à mettre en œuvre des programmes d’appui à la santé, à garantir la sécurité maritime.
La coopération décentralisée joue aussi un rôle important dans nos relations bilatérales comme en témoigne la signature de trois conventions entre La Réunion et les trois Gouverneurs de l’Union des Comores portant sur l’agriculture, le médico-social, la jeunesse, l’éducation, l’eau, la sécurité civile et la valorisation des espaces naturels prévue pour le 14 octobre prochain.
Je voudrais terminer mon allocution en rendant hommage à mon prédécesseur, l’ambassadeur Philippe Lacoste, pour le travail accompli durant sa mission et en vous renouvelant mes remerciements ainsi que ceux de mon épouse pour votre accueil chaleureux. Beit Salam