Alors que le "probable" retour de l'ancien président se précise, ceux qui s'opposent à l'ancien président font aussi e...
Alors que le "probable" retour de l'ancien président se précise, ceux qui s'opposent à l'ancien président font aussi entendre leurs voix, à l'UMP comme au MoDem.
Nicolas Sarkozy donnera sa réponse "à la fin du mois d'août". C'est ce qu'affirmait l'ancien président début juillet, dans le grand entretien qu'il accordait à TF1 et à Europe 1, lorsqu'on lui demandait s'il se présenterait à la présidence de l'UMP. Fin août. Donc la semaine prochaine. Au pire, la semaine suivante. Le rendez-vous est noté sur tous les agendas politiques de la droite. Habilement, Alain Juppé a coupé l'herbe sous le pied de l'ancien président, en annonçant sa propre candidature à la présidence du parti, mercredi 20 août. Alors que son retour semble se préciser, les critiques à l'égard de l'ancien président fusent. De la droite, qui lui était jusque-là la plus fidèle, jusqu'au centre. Florilège.
Nadine Morano, ex-ministre chargée de l'Apprentissage, n'a pas gardé que des bons souvenirs de son passage au gouvernement. "C'était une concentration d'énarques, ce n'était pas représentatif de la France.(...) Que [Sarkozy] recommence ces conneries-là et je ferai campagne contre lui !" menace-t-elle dans Marianne.
La députée européenne craint de se voir écartée de l'équipe qui prépare le retour de Nicolas Sarkozy. Sans doute dépitée de voir l'ancien chef de l'Etat prêter plus d'attention aux personnalités montantes de l'UMP qu'à ses soutiens historiques. "Il sait que je lui porte de l'affection, mais quand je le vois aller chercher des gens qui lui crachent à la figure, je ne vois pas l'intérêt. Aujourd'hui, c'est une nouvelle page qui s'ouvre, je ne le suivrai pas sans conditions", déclare-t-elle.
Nadine Morano fait sans doute allusion aux dernières tentatives d'approche de Nicolas Sarkozy avec Laurent Wauquiez, qui ne s'est pourtant pas gardé de le critiquer par le passé.
Evoquant le retour annoncé de Nicolas Sarkozy, François Bayrou a appelé à ouvrir "pour le pays une page nouvelle et non pas qu'on revienne aux pages anciennes". Le message est clair.
Par Kocila Makdeche
Nicolas Sarkozy donnera sa réponse "à la fin du mois d'août". C'est ce qu'affirmait l'ancien président début juillet, dans le grand entretien qu'il accordait à TF1 et à Europe 1, lorsqu'on lui demandait s'il se présenterait à la présidence de l'UMP. Fin août. Donc la semaine prochaine. Au pire, la semaine suivante. Le rendez-vous est noté sur tous les agendas politiques de la droite. Habilement, Alain Juppé a coupé l'herbe sous le pied de l'ancien président, en annonçant sa propre candidature à la présidence du parti, mercredi 20 août. Alors que son retour semble se préciser, les critiques à l'égard de l'ancien président fusent. De la droite, qui lui était jusque-là la plus fidèle, jusqu'au centre. Florilège.
Nadine Morano menace de "faire campagne contre lui"
Nadine Morano, ex-ministre chargée de l'Apprentissage, n'a pas gardé que des bons souvenirs de son passage au gouvernement. "C'était une concentration d'énarques, ce n'était pas représentatif de la France.(...) Que [Sarkozy] recommence ces conneries-là et je ferai campagne contre lui !" menace-t-elle dans Marianne.
La députée européenne craint de se voir écartée de l'équipe qui prépare le retour de Nicolas Sarkozy. Sans doute dépitée de voir l'ancien chef de l'Etat prêter plus d'attention aux personnalités montantes de l'UMP qu'à ses soutiens historiques. "Il sait que je lui porte de l'affection, mais quand je le vois aller chercher des gens qui lui crachent à la figure, je ne vois pas l'intérêt. Aujourd'hui, c'est une nouvelle page qui s'ouvre, je ne le suivrai pas sans conditions", déclare-t-elle.
Nadine Morano fait sans doute allusion aux dernières tentatives d'approche de Nicolas Sarkozy avec Laurent Wauquiez, qui ne s'est pourtant pas gardé de le critiquer par le passé.
Hervé Mariton : la candidature de Sarkozy à la présidence de l'UMP "n'a pas de sens"
Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP, ne veut pas d'un retour de l'ancien président. "Nicolas Sarkozy a sans doute envie d'être candidat à l'élection présidentielle et aux primaires" mais "ça n'a pas beaucoup de sens qu'il soit président de l'UMP parce que ça télescoperait les dates, ça risquerait d'assécher le débat des idées dès maintenant en fermant les choses et ça fermerait aussi assez fermement le choix des hommes", a affirmé le député de la Drôme sur i-Télé, vendredi 22 août.Hervé Mariton est le premier à avoir officiellement déclaré ses ambitions, le 5 juin. "Je suis candidat, modestement, pour être l'ingénieur de la piste d'envol qui permettra que les sympathisants choisissent librement le meilleur candidat pour les présidentielles", a-t-il insisté. Le député s'entretiendra avec l'ancien président en septembre. "Quelle que soit sa légitimité", son retour ne passe "pas par la case du parti", a-t-il affirmé.
François Bayrou ne veut pas qu'on "revienne aux pages anciennes"
Dès l'annonce, mercredi 20 août, de la candidature d'Alain Juppé à la présidence de l'UMP, le chef du MoDem a immédiatement salué la décision du maire de Bordeaux. "C'est quelqu'un de solide, courageux, respectable, avec qui j'ai une longue relation de confiance", a-t-il exprimé sur Europe 1, avant d'ajouter : "C'est quelqu'un qui peut faire du bien au pays"
Evoquant le retour annoncé de Nicolas Sarkozy, François Bayrou a appelé à ouvrir "pour le pays une page nouvelle et non pas qu'on revienne aux pages anciennes". Le message est clair.
Par Kocila Makdeche