Pour que le Sport Comorien ne reste pas comme rien ! Notre pays est en perpétuelles difficultés. Depuis 1975, nous évacuons des urgences ...
Pour que le Sport Comorien ne reste pas comme rien !
Notre pays est en perpétuelles difficultés. Depuis 1975, nous évacuons des urgences et pallions les situations alarmantes("éteindre continuellement des incendies«-sic- le Pdt Djohar).
Bien que des départements d'Etat soient déclarés prioritaires, jamais de réelles actions de structurations et de développement n'ont pu être engagées dans ces domaines (culture, jeunesse et sport). La jeunesse et les sports non seulement, n'ont jamais été retenu parmi les priorités nationales et sont toujours restés les parents pauvres des différents et successifs gouvernements des Comores ; alors que l'on sait que la Jeunesse est le fer de lance de tout développement et que le sport reste le seul vecteur fiable de la santé, l'amitié et la sainteté d'esprit.
Certes, une volonté politique est manifestée de temps en temps et de nos jours par certains décideurs, mais le signal n'a jamais été aussi fort pour impulser une réelle dynamique, pouvant aboutir au décollage du sport comorien notamment en tant que moteur du développement. Le sport ne peut pas s'improviser. Il mérite d'être pris en compte réellement dans le budget de l'Etat, préparé, rationalisé et maîtrisé avec un suivi qui mettrait en relief et responsabiliserait toutes les structures et instances organisationnelles :Village -Région - Iles - Pays - International et en même temps Club - Fédérations -Comité Olympique.
Il convient de rappeler que les Comores constituent un réservoir de jeunes talents et de potentialités en matière de sports, qui n'attendent qu'à se révéler. Ceci se fait remarquer tant au niveau national qu'international. Il suffit d'observer les jeunes s'exprimer dans les lieux de fortune où ils pratiquent leurs diverses activités, avec des moyens matériels très précaires pour réaliser l'attachement, l'engouement et la détermination en eux d'aller plus loin dans les différentes disciplines.
La participation d'appoint et sans préparation aux différentes compétitions internationales ne donnent que les résultats conséquents ; et d'emblée, on attribue la faute aux athlètes et à leurs responsables, mais jamais le pouvoir public n'a su avouer son insuffisance dans ce domaine essentiel à l'épanouissement de la jeunesse.
Au jour d'aujourd'hui, le sport international est beaucoup plus avancé. Nous ne sommes même pas à la case départ. (Ce qui devrait encore plus nous motiver à nous mettre sur les rails). Mon souhait est de pouvoir mettre en place un sport de masse permettant aux jeunes de s'y intéresser d'une part et de le pratiquer d'autre part. L'on sait que c'est le moyen le plus adapté contre la délinquance, la drogue, la prostitution et la pauvreté.
Il devient incontournable de constituer une élite pour que le pays puisse être représenté dignement dans les compétitions régionales et internationales.
Mais tout ceci demande tout de même un minimum de moyen. Chacun, à son niveau, a le devoir citoyen d'agir pour apporter les solutions adéquates.
Saïd MZE DAFINE – Octobre 2000
Notre pays est en perpétuelles difficultés. Depuis 1975, nous évacuons des urgences et pallions les situations alarmantes("éteindre continuellement des incendies«-sic- le Pdt Djohar).
Bien que des départements d'Etat soient déclarés prioritaires, jamais de réelles actions de structurations et de développement n'ont pu être engagées dans ces domaines (culture, jeunesse et sport). La jeunesse et les sports non seulement, n'ont jamais été retenu parmi les priorités nationales et sont toujours restés les parents pauvres des différents et successifs gouvernements des Comores ; alors que l'on sait que la Jeunesse est le fer de lance de tout développement et que le sport reste le seul vecteur fiable de la santé, l'amitié et la sainteté d'esprit.
Certes, une volonté politique est manifestée de temps en temps et de nos jours par certains décideurs, mais le signal n'a jamais été aussi fort pour impulser une réelle dynamique, pouvant aboutir au décollage du sport comorien notamment en tant que moteur du développement. Le sport ne peut pas s'improviser. Il mérite d'être pris en compte réellement dans le budget de l'Etat, préparé, rationalisé et maîtrisé avec un suivi qui mettrait en relief et responsabiliserait toutes les structures et instances organisationnelles :Village -Région - Iles - Pays - International et en même temps Club - Fédérations -Comité Olympique.
Il convient de rappeler que les Comores constituent un réservoir de jeunes talents et de potentialités en matière de sports, qui n'attendent qu'à se révéler. Ceci se fait remarquer tant au niveau national qu'international. Il suffit d'observer les jeunes s'exprimer dans les lieux de fortune où ils pratiquent leurs diverses activités, avec des moyens matériels très précaires pour réaliser l'attachement, l'engouement et la détermination en eux d'aller plus loin dans les différentes disciplines.
La participation d'appoint et sans préparation aux différentes compétitions internationales ne donnent que les résultats conséquents ; et d'emblée, on attribue la faute aux athlètes et à leurs responsables, mais jamais le pouvoir public n'a su avouer son insuffisance dans ce domaine essentiel à l'épanouissement de la jeunesse.
Au jour d'aujourd'hui, le sport international est beaucoup plus avancé. Nous ne sommes même pas à la case départ. (Ce qui devrait encore plus nous motiver à nous mettre sur les rails). Mon souhait est de pouvoir mettre en place un sport de masse permettant aux jeunes de s'y intéresser d'une part et de le pratiquer d'autre part. L'on sait que c'est le moyen le plus adapté contre la délinquance, la drogue, la prostitution et la pauvreté.
Il devient incontournable de constituer une élite pour que le pays puisse être représenté dignement dans les compétitions régionales et internationales.
Mais tout ceci demande tout de même un minimum de moyen. Chacun, à son niveau, a le devoir citoyen d'agir pour apporter les solutions adéquates.