Said Mze Dafine : « j'ai accepté de traiter l'Urgent avant l'Important !»
«Je ne serai pas sur le terrain de jeu, je suis arbitre»!
«Pour être élu, il te faut un appareil politique, des moyens financiers et quelques amis de l’autre bord» ; disait le Général De gaule. Je totalisais tout cela, j’ai travaillé dur pour être dans les conditions exigibles et exigées.J’étais suffisamment disposé à affronter mes concurrents dansl’arène pour le combat des idées. Tout le monde me demandait d’ailleurs quand est ce que j’allais déclarer ma candidature. Je n’attendais qu’à être désigné officiellement par le Groupement idéologique qui est le mien. Surprise! C’est décidé autrement; je suis affecté ailleurs. Quand il a fallu désigner une personne pour gérer les élections, je suis nécessairement proposé par mes paires et retenu par le Président de l’Union des Comores, comme membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour six ans.
Ce n’est pas par gaité de cœur ; c’est plutôt par militantisme et dévouement pour le pays et pour mon appareil social que je suis amené à concéder le maillot et les godasses de joueur pour endosser la tenue, le sifflet et les cartons bicolores de l’arbitre. « Mwana wa Scout, Tayari ». Ce n’est pas sans remords quand je pense que je ne suis plus libre d’émettre mes propres opinions ; que je ne peux plus prendre publiquement la parole pour les coups de gueules habituels et incessants. J’ai donc accepté de fermer boutique politico-social pour servir le pays en tant que juge libre des élections.
C’est une expérience que j’ai vécue en 2010 et que j’ai partagée toute sa richesse et sa complexité avec le public par des articles de presse. Une repartie a été donnée ici, à ceux qui médisaient une mission mal soldée de ma part à la précédente CENI, quand presque les mêmes personnes qui m’ont désignées en ce temps-là, sont celles qui m’ont proposées en ces temps-ci. Je tiens à remercier ces hautes personnalités nationales pour cette confiance renouvelée. Aux responsables du Groupement politico-social et au Président de l’Union des Comores, je leur sais bon gré. Je leur ai promis loyauté envers le pays d’abord et respect envers les personnes qu’elles sont ensuite. En 2010, J’ai beaucoup appris et j’espère être à la hauteur des nouvelles missions qui s’annoncent tout de même délicates, par le rajout d’un scrutin municipal pour la toute première fois dans le pays à des élections harmonisées législatives et cantonales en même temps.
A ceux qui avaient la frayeur de mon humble personne dans l’arène électorale, « à quelque chose malheur est bon ». Ils ont le terrain pour eux seuls. J'espère bien que seul le débat d'idées primera. Ils peuvent s’en réjouir et je leur garantie de l’équité dans mon arbitrage électoral.
Pour soutenir à mon niveau la Démocratie et la bonne marche des institutions nationales, il était important pour moi d'accepter l'urgent pour garantir l'important.
Je suis de ceux qui se demandent continuellement ce que l’on peut faire pour le pays, après que le pays ait fait de nous ce que nous sommes. La nation a donc choisi de m’investir dans des responsabilités beaucoup plus nobles bien qu’onéreuses. J’ai accepté de relever ce défi pour encore servir avec dévouement et loyauté le pays. Je ne doute pas de la loyauté et de l’abnégation de mes douze autres collègues de la Commission, qui feront qu’en commun, notre fermeté, notre solidarité et notre engagement réaliseront la tenue d’élections libres, transparentes et démocratique en novembre 2014 et en avril 2016.
Saïd MZE DAFINE
«Pour être élu, il te faut un appareil politique, des moyens financiers et quelques amis de l’autre bord» ; disait le Général De gaule. Je totalisais tout cela, j’ai travaillé dur pour être dans les conditions exigibles et exigées.J’étais suffisamment disposé à affronter mes concurrents dansl’arène pour le combat des idées. Tout le monde me demandait d’ailleurs quand est ce que j’allais déclarer ma candidature. Je n’attendais qu’à être désigné officiellement par le Groupement idéologique qui est le mien. Surprise! C’est décidé autrement; je suis affecté ailleurs. Quand il a fallu désigner une personne pour gérer les élections, je suis nécessairement proposé par mes paires et retenu par le Président de l’Union des Comores, comme membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour six ans.
Ce n’est pas par gaité de cœur ; c’est plutôt par militantisme et dévouement pour le pays et pour mon appareil social que je suis amené à concéder le maillot et les godasses de joueur pour endosser la tenue, le sifflet et les cartons bicolores de l’arbitre. « Mwana wa Scout, Tayari ». Ce n’est pas sans remords quand je pense que je ne suis plus libre d’émettre mes propres opinions ; que je ne peux plus prendre publiquement la parole pour les coups de gueules habituels et incessants. J’ai donc accepté de fermer boutique politico-social pour servir le pays en tant que juge libre des élections.
C’est une expérience que j’ai vécue en 2010 et que j’ai partagée toute sa richesse et sa complexité avec le public par des articles de presse. Une repartie a été donnée ici, à ceux qui médisaient une mission mal soldée de ma part à la précédente CENI, quand presque les mêmes personnes qui m’ont désignées en ce temps-là, sont celles qui m’ont proposées en ces temps-ci. Je tiens à remercier ces hautes personnalités nationales pour cette confiance renouvelée. Aux responsables du Groupement politico-social et au Président de l’Union des Comores, je leur sais bon gré. Je leur ai promis loyauté envers le pays d’abord et respect envers les personnes qu’elles sont ensuite. En 2010, J’ai beaucoup appris et j’espère être à la hauteur des nouvelles missions qui s’annoncent tout de même délicates, par le rajout d’un scrutin municipal pour la toute première fois dans le pays à des élections harmonisées législatives et cantonales en même temps.
A ceux qui avaient la frayeur de mon humble personne dans l’arène électorale, « à quelque chose malheur est bon ». Ils ont le terrain pour eux seuls. J'espère bien que seul le débat d'idées primera. Ils peuvent s’en réjouir et je leur garantie de l’équité dans mon arbitrage électoral.
Pour soutenir à mon niveau la Démocratie et la bonne marche des institutions nationales, il était important pour moi d'accepter l'urgent pour garantir l'important.
Je suis de ceux qui se demandent continuellement ce que l’on peut faire pour le pays, après que le pays ait fait de nous ce que nous sommes. La nation a donc choisi de m’investir dans des responsabilités beaucoup plus nobles bien qu’onéreuses. J’ai accepté de relever ce défi pour encore servir avec dévouement et loyauté le pays. Je ne doute pas de la loyauté et de l’abnégation de mes douze autres collègues de la Commission, qui feront qu’en commun, notre fermeté, notre solidarité et notre engagement réaliseront la tenue d’élections libres, transparentes et démocratique en novembre 2014 et en avril 2016.
Saïd MZE DAFINE