Du nouveau dans l’affaire de viol survenu à Mayotte et dans laquelle est impliqué le juge Karki . La cour de cassation vient de confirmer...
Du nouveau dans l’affaire de viol survenu à Mayotte et dans laquelle est impliqué le juge Karki. La cour de cassation vient de confirmer le dépaysement du dossier vers Paris.
"La cour de cassation a dessaisi le juge d’instruction du TGI de Saint-Denis et a confié l’instruction de cette affaire à un juge du TGI de Paris, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice", a précisé Bruno Badré, substitut général à la Cour d’appel de Saint-Denis.
Pour rappel : le juge d’instruction de Mamoudzou, Hakim Karki est accusé d’avoir violé une jeune femme âgée d’une trentaine d’années dans la nuit de 1er juillet.
Les faits présumés ont été dénoncés par la plaignante, une enseignante, le 2 juillet au commissariat de Mamoudzou. En garde à vue comme devant les trois juges d’instruction de Saint-Denis,Hakim Karki a nié les faits de viol.
Les traces de violences et de griffures qui ont été constatées sur lui par les policiers sont le résultat de plusieurs relations sexuelles sadomasochistes demandées par la plaignante durant la soirée, a-t-il indiqué, selon le parquet de Saint-Denis.
La plaignante, elle, conteste cette version de rapports consentis. Plusieurs des proches du juge s’interrogent de savoir si le magistrat n’est pas tombé dans "un piège", notamment en raison de sa personnalité atypique, de ses conflits récurrents avec sa hiérarchie qui lui reproche son côté "chevalier blanc", son manque de "rigueur, de discrétion et d’humanité", mais aussi de son travail dans l’affaire Roukia mettant en cause des policiers et des gendarmes.
Mis en examen et placé en détention provisoire en début de mois, Hakim Karki, a finalement été remis en liberté la semaine dernière.
"La cour de cassation a dessaisi le juge d’instruction du TGI de Saint-Denis et a confié l’instruction de cette affaire à un juge du TGI de Paris, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice", a précisé Bruno Badré, substitut général à la Cour d’appel de Saint-Denis.
Pour rappel : le juge d’instruction de Mamoudzou, Hakim Karki est accusé d’avoir violé une jeune femme âgée d’une trentaine d’années dans la nuit de 1er juillet.
Les faits présumés ont été dénoncés par la plaignante, une enseignante, le 2 juillet au commissariat de Mamoudzou. En garde à vue comme devant les trois juges d’instruction de Saint-Denis,Hakim Karki a nié les faits de viol.
Les traces de violences et de griffures qui ont été constatées sur lui par les policiers sont le résultat de plusieurs relations sexuelles sadomasochistes demandées par la plaignante durant la soirée, a-t-il indiqué, selon le parquet de Saint-Denis.
La plaignante, elle, conteste cette version de rapports consentis. Plusieurs des proches du juge s’interrogent de savoir si le magistrat n’est pas tombé dans "un piège", notamment en raison de sa personnalité atypique, de ses conflits récurrents avec sa hiérarchie qui lui reproche son côté "chevalier blanc", son manque de "rigueur, de discrétion et d’humanité", mais aussi de son travail dans l’affaire Roukia mettant en cause des policiers et des gendarmes.
Mis en examen et placé en détention provisoire en début de mois, Hakim Karki, a finalement été remis en liberté la semaine dernière.
Lu sur clicanoo.re