Hery Rajaonarimampiarina le nouveau président de Madagascar aurait-t-il failli à sa mission au sommet de l'Etat ? On ne peut plus en ...
Hery Rajaonarimampiarina le nouveau président de Madagascar aurait-t-il failli à sa mission au sommet de l'Etat ? On ne peut plus en douter aujourd'hui avec la publication du rapport du Sefafi, observatoire de la vie publique malgache, faisant état des problèmes socioéconomiques qui minent les Malgaches.
Le nouveau régime instauré à Madagascar, de l'avis des politologues et des juristes qui composent le Sefafi, a failli à son devoir. S'étant penchés sur les six premiers mois du président en fonction, ils sont arrivés à des conclusions désavouant le système politique en place.
Le premier constat qui ressort de leur observation est la façon illégale avec laquelle le parlement a été constitué et la manière que les politiques gouvernementales sont menées depuis l'arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. La corruption a battu tous les records au point que les voix des représentants sont monnayées au parlement.
Au téléphone de RFI Ralison Andrimandranto, l'un des principaux auteurs de ce rapport, évoquait d'ailleurs « l'achat des voix des députés », ce qui permet à l'actuel chef d'Etat de jouir d'une majorité lui permettant de gouverner. Au-delà de ce mal, le président est accusé de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. Depuis son arrivée à la tête de l'Etat, l'opposition est muselée ou presque inexistante. Le rapport susvisé parle d'une démocratie bafouée, à la merci des représentants qui pensent plus à leurs intérêts personnels qu'à ceux des citoyens qui les ont élus et déçus par cette IVème où la liberté d'expression n'a que le nom.
Par Afrique7.com
Le nouveau régime instauré à Madagascar, de l'avis des politologues et des juristes qui composent le Sefafi, a failli à son devoir. S'étant penchés sur les six premiers mois du président en fonction, ils sont arrivés à des conclusions désavouant le système politique en place.
Le premier constat qui ressort de leur observation est la façon illégale avec laquelle le parlement a été constitué et la manière que les politiques gouvernementales sont menées depuis l'arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. La corruption a battu tous les records au point que les voix des représentants sont monnayées au parlement.
Au téléphone de RFI Ralison Andrimandranto, l'un des principaux auteurs de ce rapport, évoquait d'ailleurs « l'achat des voix des députés », ce qui permet à l'actuel chef d'Etat de jouir d'une majorité lui permettant de gouverner. Au-delà de ce mal, le président est accusé de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. Depuis son arrivée à la tête de l'Etat, l'opposition est muselée ou presque inexistante. Le rapport susvisé parle d'une démocratie bafouée, à la merci des représentants qui pensent plus à leurs intérêts personnels qu'à ceux des citoyens qui les ont élus et déçus par cette IVème où la liberté d'expression n'a que le nom.
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