L'idée reçue concernant la dot et qui est entretenue par beaucoup de gens a pour origine une considération erronée et arriérée pour laq...
L'idée reçue concernant la dot et qui est entretenue par beaucoup de gens a pour origine une considération erronée et arriérée pour laquelle la dot est le prix qu'on paye en échange de la femme. Avec cette manière de voir l'homme serait le propriétaire de la femme qu'il a payée à prix d'argent.
A partir d'une telle considération, certaines femmes parlent de leur dot à la manière populaire en disant: "C'est ma dot, le prix de ma personne!". La dot serait, selon cette manière de voir, une sorte de droit d'appropriation. De même, la considération selon laquelle la hausse de la valeur de la dot est une manière d'affirmer la valeur sociale de la femme serait semblable à la hausse de la valeur de la marchandise pour affirmer ainsi sa valeur marchande.
Nous avons lu que chez certains peuples, comme les Hindous, entre autres, dont les coutumes exigent que les parents de la fille versent une dot à l'homme qui se marie avec elle, on cherche à reculer l'âge du mariage de la fille sous la pression du coût élevé d'une telle opération. Pour cette raison, et qu'elle soit versée à l'homme ou à la femme, la dot ne doit être considérée que comme un symbole sans valeur marchande surtout qu'elle ne constitue, contrairement à ce que croient certains, aucun facteur de stabilité ou d'équilibre de la vie conjugale.
Nous pensons, d'autre part, que l'homme qui ne craint pas Dieu et qui ne possède pas un bon caractère moral peut facilement obliger sa femme, ou la pousser à demander le divorce et à abandonner la dot de son propre gré. Il peut le faire en créant les conditions, les circonstances et les atmosphères psychologiques nécessaires pour qu'elle renonce à ses droits. On peut même trouver des pratiquants qui, sans divorcer, ne font envers leurs femmes que le minimum de leurs obligations sur le plan des dépenses ou des échanges de la vie conjugale.
Ce qui sauvegarde la vie conjugale ce sont l'amour, la compassion, la responsabilité mutuelle des deux époux et leurs bons caractères de qualité islamique. La femme doit chercher dans l'homme de sa vie, sa piété, son bon caractère et son respect pour la femme et pour la vie conjugale. S'il est pauvre, elle doit l'aider financièrement et ses parents doivent le traiter comme ils le font avec leur fille ou leurs autres enfants…
Pour toutes ces raisons, nous pensons que les considérations qui lient la valeur de la femme à celle de sa dot et font de celle-ci un élément de pression vis-à-vis de l'homme sont des considérations non islamiques et non humaines…, des considérations qui ne vont pas de pair avec le respect qu'on doit à la femme.
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Vidéo.Réalisation Mbaba Halidi
A partir d'une telle considération, certaines femmes parlent de leur dot à la manière populaire en disant: "C'est ma dot, le prix de ma personne!". La dot serait, selon cette manière de voir, une sorte de droit d'appropriation. De même, la considération selon laquelle la hausse de la valeur de la dot est une manière d'affirmer la valeur sociale de la femme serait semblable à la hausse de la valeur de la marchandise pour affirmer ainsi sa valeur marchande.
Le Coran parle de la dot en tant que cadeau.
Il dit à ce propos:
"Versez à vos femmes leurs dots de
mariage en tant que cadeau 'nihla'…."Coran,
"an-Nisa"' (les Femmes), IV 4 ;…où la "nihla"
est le don, ce que l'on donne en échange de rien. Cela veut dire que
la dot est un symbole d'amour et non pas un prix. Pour cette raison,
nous remarquons que certains jurisconsultes disent que la formule légale
à prononcer pour valider le contrat de mariage peut être l'équivalent
arabe de l'expression suivante: "Je te donne une telle en mariage sur
la base de la dot de… et non pas contre la dot de…", car la
particule arabe équivalente à "contre" signifie l'échange alors que la
dot n'a rien à voir avec l'échange. Elle est simplement une condition
parmi d'autres dans l'ensemble des conditions du contrat. Pour cette
raison, les jurisconsultes sont unanimes sur le fait que si la dot du
mariage est invalidée, pour une raison ou une autre, le contrat de
mariage reste valide.
On adopte, dans une telle situation, une
solution consistant à valider le mariage sur la base de la dot fixée
dans un contrat de mariage équivalent. Cela prouve que la question de la
dot n'est pas en rapport avec la matière du contrat conjugal, mais l'une
des conditions, des attendus et des questions annexées au contrat. Nous
pensons que la femme qui se respecte est celle qui ne permet pas à ce
qu'on s'attarde à parler au sujet de la valeur et du montant de la dot.
La Noble Tradition dit à ce propos: "La femme néfaste c'est celle
dont la dot est élevée" …dans la mesure où la dot élevée peut
compliquer sa relation avec son mari et menacer la mariage. N'est-ce pas
que beaucoup de femmes restent sans mariage par la faute de leurs
parents qui, vivant dans une société qui élève la valeur de la dot,
exagèrent, de leur côté, le montant de la dot qu'ils exigent, ce qui
décourage le candidat au mariage et l'oblige à arrêter sa démarche?
Nous avons lu que chez certains peuples, comme les Hindous, entre autres, dont les coutumes exigent que les parents de la fille versent une dot à l'homme qui se marie avec elle, on cherche à reculer l'âge du mariage de la fille sous la pression du coût élevé d'une telle opération. Pour cette raison, et qu'elle soit versée à l'homme ou à la femme, la dot ne doit être considérée que comme un symbole sans valeur marchande surtout qu'elle ne constitue, contrairement à ce que croient certains, aucun facteur de stabilité ou d'équilibre de la vie conjugale.
Nous pensons, d'autre part, que l'homme qui ne craint pas Dieu et qui ne possède pas un bon caractère moral peut facilement obliger sa femme, ou la pousser à demander le divorce et à abandonner la dot de son propre gré. Il peut le faire en créant les conditions, les circonstances et les atmosphères psychologiques nécessaires pour qu'elle renonce à ses droits. On peut même trouver des pratiquants qui, sans divorcer, ne font envers leurs femmes que le minimum de leurs obligations sur le plan des dépenses ou des échanges de la vie conjugale.
Ce qui sauvegarde la vie conjugale ce sont l'amour, la compassion, la responsabilité mutuelle des deux époux et leurs bons caractères de qualité islamique. La femme doit chercher dans l'homme de sa vie, sa piété, son bon caractère et son respect pour la femme et pour la vie conjugale. S'il est pauvre, elle doit l'aider financièrement et ses parents doivent le traiter comme ils le font avec leur fille ou leurs autres enfants…
Pour toutes ces raisons, nous pensons que les considérations qui lient la valeur de la femme à celle de sa dot et font de celle-ci un élément de pression vis-à-vis de l'homme sont des considérations non islamiques et non humaines…, des considérations qui ne vont pas de pair avec le respect qu'on doit à la femme.
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