Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lance une commission internationale d'urgence pour enquêter sur toutes les violations...
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lance une commission internationale d'urgence pour enquêter sur toutes les violations qui auraient été commises.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a lancé mercredi une commission internationale d'urgence pour enquêter sur "toutes les violations" qui auraient été commises dans le cadre de l'offensive israélienne à Gaza, où plus de 670 Palestiniens ont été tués, en vue de juger les responsables. Une résolution en ce sens, déposée par la Palestine, a été adoptée par 29 voix pour, 17, 1 voix contre (les États-Unis) et 17 absentions, lors d'une session extraordinaire du Conseil demandée par les pays arabes pour exiger le respect du droit international dans les territoires palestiniens occupés.
Parmi les 47 États membres du Conseil, seuls les États-Unis se sont opposés à la résolution palestinienne. Le représentant américain auprès du Conseil, Keith Harper, a souligné que "nous travaillons intensément pour garantir une cessation immédiate des hostilités, mais cette résolution ne va pas nous aider". Tous les pays européens présents au Conseil, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, se sont en revanche abstenus. Tout comme le Japon. Un peu plus tôt, la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait appelé à une enquête sur de possibles crimes de guerre commis par Israël à Gaza, et avait dénoncé aussi les attaques aveugles menées par le Hamas contre des zones civiles.
La résolution adoptée par le Conseil après presque sept heures de débats condamne "les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'homme et des libertés fondamentales" découlant des opérations militaires israéliennes menées depuis le 13 juin, dans les Territoires Palestiniens occupés, "en particulier la dernière offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza (...) qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées (...) , qui peuvent constituer des crimes internationaux". Elle demande "d'envoyer d'urgence une commission d'enquête indépendante, internationale" pour enquêter sur ces violations et invite les enquêteurs à dresser une liste des "violations et des crimes perpétrés" et "d'identifier ceux qui en sont responsables" en vue de les juger et de "mettre fin à l'impunité".
Le texte demande par ailleurs de placer les Palestiniens sous "protection internationale immédiate". Il appelle à "une cessation immédiate des attaques militaires israéliennes" et "à mettre fin aux attaques contre les civils, y compris des civils israéliens". La résolution demande aussi à la Suisse, en tant qu'État dépositaire des conventions de Genève - des textes fondamentaux du droit humanitaire -, d'organiser une conférence d'urgence sur la situation dans les territoires occupés. Une lettre en ce sens, datée du 9 juillet, a déjà été envoyée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Berne.
Parmi les 47 États membres du Conseil, seuls les États-Unis se sont opposés à la résolution palestinienne. Le représentant américain auprès du Conseil, Keith Harper, a souligné que "nous travaillons intensément pour garantir une cessation immédiate des hostilités, mais cette résolution ne va pas nous aider". Tous les pays européens présents au Conseil, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, se sont en revanche abstenus. Tout comme le Japon. Un peu plus tôt, la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait appelé à une enquête sur de possibles crimes de guerre commis par Israël à Gaza, et avait dénoncé aussi les attaques aveugles menées par le Hamas contre des zones civiles.
"Mettre fin à l'impunité"
La résolution adoptée par le Conseil après presque sept heures de débats condamne "les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'homme et des libertés fondamentales" découlant des opérations militaires israéliennes menées depuis le 13 juin, dans les Territoires Palestiniens occupés, "en particulier la dernière offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza (...) qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées (...) , qui peuvent constituer des crimes internationaux". Elle demande "d'envoyer d'urgence une commission d'enquête indépendante, internationale" pour enquêter sur ces violations et invite les enquêteurs à dresser une liste des "violations et des crimes perpétrés" et "d'identifier ceux qui en sont responsables" en vue de les juger et de "mettre fin à l'impunité".
Le texte demande par ailleurs de placer les Palestiniens sous "protection internationale immédiate". Il appelle à "une cessation immédiate des attaques militaires israéliennes" et "à mettre fin aux attaques contre les civils, y compris des civils israéliens". La résolution demande aussi à la Suisse, en tant qu'État dépositaire des conventions de Genève - des textes fondamentaux du droit humanitaire -, d'organiser une conférence d'urgence sur la situation dans les territoires occupés. Une lettre en ce sens, datée du 9 juillet, a déjà été envoyée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Berne.