Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ; Monsieur l'Ancien Président de l'Union des Comores ; Monsieur le Vice-présid...
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle ;
Monsieur l'Ancien Président de l'Union des Comores ;
Monsieur le Vice-président de l'Assemblée Nationale ;
Monsieur le Président du Conseil de l'Ile Autonome de Ndzuwani ;
Mesdames et Messieurs les Membres de l'Exécutif de l'Ile Autonome de Ndzuwani ;
Messieurs les Députés et les Conseillers de l'Ile ;
Madame et Messieurs les Secrétaires Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Administrateurs ;
Messieurs les Représentants des corps diplomatiques ;
Messieurs les Préfets ;
Mesdames et Messieurs les Mairies ;
Messieurs les Oulémas ;
Messieurs les Notables ;
Messieurs les Officiers
Je vous remercieDar Nadjah
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Monsieur l'Ancien Président de l'Union des Comores ;
Monsieur le Vice-président de l'Assemblée Nationale ;
Monsieur le Président du Conseil de l'Ile Autonome de Ndzuwani ;
Mesdames et Messieurs les Membres de l'Exécutif de l'Ile Autonome de Ndzuwani ;
Messieurs les Députés et les Conseillers de l'Ile ;
Madame et Messieurs les Secrétaires Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Administrateurs ;
Messieurs les Représentants des corps diplomatiques ;
Messieurs les Préfets ;
Mesdames et Messieurs les Mairies ;
Messieurs les Oulémas ;
Messieurs les Notables ;
Messieurs les Officiers
Comoriennes et Comoriens de Ndzuwani
Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi, pour débuter mon message de ce jour béni de l'Aïd-el-fitr, de rendre grâce à Allah, le Tout Miséricordieux, qui nous a accordé la paix, la sérénité, la stabilité et la tranquillité dans notre pays et sur notre ile et qui nous a gratifiés de la santé et de la force nécessaire, pour accomplir le jeune du mois de ramadan.
Nous venons en effet, de passer 30 jours de jeûne et de prières sans incidents majeurs et dans des conditions de vie acceptables. Et même si, bien entendu, nous avons légitimement le droit d'en aspirer davantage, nous en savons gré à Allah, pour tous les bienfaits qu'Il nous a accordés et nous prions pour qu'Il nous en accorde toujours plus chaque année.
Permettez-moi, ensuite, de saisir cette heureuse occasion pour vous adresser à mon tour, à vous tous, anjouanaises et anjouanais, à tous nos compatriotes de l'intérieur et de la diaspora, ainsi qu'aux différentes communautés étrangères résidant à Anjouan,mes vœux les meilleurs de l'Aïd-El-Fitr.
Je tiens à remercier particulièrement l'ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui nous fait toujours l'honneur d'être à nos côtés à des moments semblables.
Qu'Allah Le Tout-Puissant agrée nos prières et nos jeûnes et exauce nos vœux les plus chers pour nous-mêmes, nos familles, nos communautés et l'ensemble de la Oumma Islamique.
Nous avons une pensée toute particulière pour nos frères Palestiniens qui tombent chaque heure qui passe sous les obus de l'armée israélienne. Puisse Allah leur accorder Sa protection et Sa bénédiction.
Permettez-moi également, d'adresser, en votre nom et en mon nom personnel, nos meilleurs vœux de l'Aïd-El-Fitr auxautorités nationales, en particulier au Chef de l'Etat, S.E. Dr Ikililou Dhoinine et aux membres de son Gouvernement, aux Gouverneurs des îles et aux membres de leurs exécutifs, ainsi qu'à l'ensemble descompatriotes comoriens.
Que cette fête nous permette, à nous qui avons la lourde charge de conduire à la destinée de notre pays, d'aborder un nouveau chapitre et d'ouvrir une nouvelle page de succès que nous inscrirons dans nos bilans sociopolitiques et économiques respectifs.
Mesdames et Messieurs
Je voudrais vous remercier de tout cœur, pour votre présence massive et si réconfortante, à nos côtés, à cette cérémonie, afin departager ces moments de fête avec l'Exécutif de l'île d'Anjouan.
C'est pour moi l'occasion, de saluer votre patience pour avoir fait preuve d'un civisme exemplaire tout au long du mois sacré.
C'est aussi le lieu de rendre hommage au Président de la République pour tous les efforts déployés afin que les anjouanais puissent disposer de l'électricité durant le ramadan.
Mesdames et Messieurs
Encore une fois, nous avons eu à faire passer les épreuves d'examen de fin d'année au cours du mois de jeûne.
Dieu y a mis du sien car, contrairement à des prévisions pessimistes, les résultats du brevet et du baccalauréat se sont révélés encourageants.
Je voudrais ainsi, au nom de l'Exécutif de Ndzuwani et en mon nom personnel, féliciter tous les lauréats des examens nationaux au niveau d'Anjouan, en particulier ceux du BAC 2014 dont le taux de réussite de 35%contre 19% l'année dernière, a infléchi la courbe des échecsscolaires.
Au niveau des mentions, nous pouvons nous féliciter de l'effort, là aussi réalisé, puisque l'île d'Anjouan a décroché 39 mentions contre 21 l'année dernière.
Soit dit en passant que notre terminale d'excellence a obtenu à elle seule 14 de 39 mentions, dont5''Bien'' sur 6et 9''Assez bien''.
Je félicite particulièrement ceux qui ont réussi au premier tour et avec Mention et je leur souhaite bon courage pour leurs parcours universitaires qui, je l'espère, continuera sur l'excellence.
Cependant, ces résultats motivants ne doivent pas cacher une réalité : nous sommes toujours en-deçà de l'objectif et du taux de réussite au BAC que nous nous sommes fixés. Certes, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre et dépasser le taux de 50% de réussite dans moins de 5 ans. Ainsi, viser 60, 70, 80% est une ambition à notre portée.
La réussite à 100% des élèves de la TL d'excellence nous indique que nous pouvons y parvenir, si nous conjuguons davantage nos efforts.
En ce sens, je félicite et remercie les parents d'élèves et les encadreurs pour leur contribution significative à cette réussite.
Je n'oublie pas les chefs des établissements publics et privés qui font des efforts pour accorder plus de chance de réussite à leurs élèves.
Toutefois, nous devons redoubler d'efforts pour garantir le meilleur encadrement qui soit à nos élèves.
Voilà pourquoi je ne ménage aucun effort pour accompagner toujours et au mieux, le projet du Pôle d'Excellence.
Cette année, nous avons ouvert une classe de Seconde, et à la rentrée prochaine nous aurons une classe de Première pour avoir enfin un Lycée d'Excellence.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous pouvez le constater, nos enfants ont relevé le défi et les mentions ont presque doublé cette année.
Ainsi, l'Exécutif de Ndzuwani entend se mobiliser pour honorer son engagement. Je souhaite alors rassurer les familles sur la continuité de notre soutien en matière de prise en charge des billets à chaque bachelier détenteur d'une mention dès lors qu'une bourse d'études supérieures à l'étranger lui sera attribuée.
J'appelle alors les jeunes à adhérer massivement à la démarche de l'excellence.
Je voudrais par ailleurs, saisir cette opportunité pour remercier le Chef de l'Etat pour son soutien moral au projet du pôle d'Excellence. Une fois encore, je le solliciter, pour que, dans ce domaine, le concours du Gouvernement de l'Union soit effectif.
Mesdames et Messieurs,
Garantir une bourse et un billet d'avion à nos bacheliers ne devra pas constituer une fin en soi. L'idéal serait aussi, de garantir un poste de travail une fois les études terminées grâce à une orientation efficace et prévoyante.
Tout l'enjeu de l'Education demeure effectivement dans notre capacité à orienter nos élèves vers des formations aux métiers d'avenir dont le pays a besoin compte tenu de ses perspectives socioéconomiques.
C'est pour cela que l'Exécutif de l'île entend mettre en place dès que possible, un Centre d'Orientation Scolaire pour que des Conseillers en la matière puissent guider nos enfants dans les choix qu'ils devront faire pour leurs spécialisations et leurs formations universitaires de manière à toujours mettre en avant l'intérêt supérieur du pays.
En effet, l'absence d'un tel centre d'orientation porte atteinte à la concrétisation de nombreux projets de développement de notre pays.
L'Union des Comores a besoin d'ingénieurs, de médecins, d'économistes, de financiers, de managers ou encore des chimistes, des physiciens, d'informaticiens, des biologistes etc.
Tout comme notre pays a aussi besoin d'une main-d'œuvre qualifiée du point de vue technique, notamment des électriciens, des plombiers, des soudeurs, des peintres, des conducteurs d'engins, des techniciens agricoles, ou encore des pêcheurs qualifiés etc.
Mesdames et Messieurs
Nous venons de recevoir les clés de l'hôpital de Bambao Mtsanga.
Construit par nos amis chinois au cœur de l'ile, dans un décor paradisiaque, cette infrastructure qui a couté 4 milliards de francs comoriens et qui demeure un symbole de plus de la solidité du partenariat Chine-Comores, a toutpour être un centre hospitalier moderne.
En effet, avec ses106 lits, un service de pédiatrie, de gynécologie, une unité d'accueil des urgences, deux blocs opératoires, une unité d'imagerie, un laboratoire d'analyses biologiques, ainsi que d'autres services et équipements ultramodernes,cet hôpital a une offre sanitaire susceptible de satisfaire la demande de nombreux patients aujourd'hui obligés de recourir à l'évacuation sanitaire.
C'est là, un motif de satisfaction.
Toutefois, la grande joie de voir cet hôpital moderne fonctionner au mieux et au plus vite a été déçue par l'absence d'une organisation capable d'assurer sa gestion et son fonctionnement.Notre espoir de le voir ouvrir en septembre ne calme pas notre anxiété quant à la pérennité des propositions faites jusque-là par les autorités nationales.
Aussi, en plus des prières que nous faisons ce jour de l'Aïd, nous devons tout mettre en œuvre, pour que le centre Hospitalier de Bambao-Mtsanga porte les fruits de ses fleurs.
Mesdames et messieurs,
Nous avons certes passé un mois de ramadan dans la tranquillité mais nous avons du faire face à une conjoncture de prix et de disponibilité des aliments assez difficile.
La pénurie des principales denrées alimentaires locales a animé nos inquiétudes. Cette année encore nous avons dû faire appel à la production de nos confrères de Mwali,de Tanzanie et de Madagascar pour répondre à nos besoins.
Cette situation est la conséquence directe de la diminution des espaces de cultures maraichères et vivrières au niveau de Ndzuwani au profit de la culture d'autres produits de rente tel que le girofle.
Pour faire face à cette pénurie des cultures locaux qui menace de plus en plus notre sécurité alimentaire, je suis d'avis, qu'il faut organiser au plus vite, des assises sur la production alimentaire à l'image de celles que nous avions organisées l'année dernière concernant l'éduction.
Ces rencontres devront nous permettre de faire un état des lieux de la situation et de mener des réflexions sur les options à engager pour une stratégie de production agricole efficace, garantissant un approvisionnement continu des produits et une sécurité alimentaire.
Nous continuons à exporter nos produits de rente sans la moindre transformation ni valeur ajoutée. C'est la raison pour laquelle nous n'arrivons toujours pas à tirer le meilleur profit de notre richesse, comme c'est le cas notamment du girofle qui demeure à ce jour un produit de grande valeur pour l'île de Ndzuwani.
S'ajoutent à cela les mauvaises pratiques dans le conditionnement non conforme au respect de la qualité, qui porte atteinte à l'image de marque de nos produits de rente nationaux et fait perdre quelques points à notre pays au niveau du commerce international.
C'est pour cela que j'ai demandé aux partenaires au développement de notre pays, le PNUD plus particulièrement, de contribuer à la concrétisation à Ndzuwani, de projets de valorisation de nos produits de rente de manière à mettre fin à l'exportation brute du girofle, de la vanille ou encore des huiles d'ylang-ylang afin de permettre à nos agriculteurs d'améliorer leurs revenus au même titre que leurs camarades des autres pays producteurs.
Ainsi, je lancerai bientôt une campagne de mobilisation des acteurs dans ce sens pour que nous prenions des mesures à ce niveau en accompagnant la réalisation des projets de valorisation de nos produits de rente à Ndzuwani.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent vous remercier et à travers vous, l'ensemble des acteurs et responsables politiques qui ont bien voulu observer la trêve politique que j'avais demandée lors de mes vœux du mois de ramadan, il y a trente jours.
Aujourd'hui, la rentrée politique s'annonce, et je voudrais rappeler aux anjouanais l'approche d'un rendez-vous électoral d'une très grande importance à la fin de cette année : les élections harmonisées des Conseils communaux, des Conseils des îles et de l'Assemblée nationale.
Je voudrais saisir à nouveau cette occasion pour rappeler aux responsables gouvernementaux qui ont la charge de l'organisation de ces élections leur devoir de garantir aux électrices et électeurs comoriens, un scrutin libre, démocratique et transparent, afin qu'ils choisissent sereinement leurs représentants. C'est un gage solide, de paix, de stabilité et de concorde nationale.
J'aurai l'occasion de m'exprimer à ce sujet. Toutefois, je voudrais dores-et-déjà, souhaiter bonne chance à toutes celles et tous ceux qui se présenteront devant nos compatriotes pour solliciterleur suffrage.
Mesdames et Messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais associer ma voix à celle de tous les habitants d'Anjouan, pour présenter nos sincères condoléances aux familles, aux autorités françaises, et celles des autres pays, éprouvées par le crash d'Air Algérie au Mali.
Le bilan est lourd, très lourd. Les Comoriens qui ont vécu il y a quelques années le drame du Yemenia, ne peuvent qu'être très sensibles aux conséquences de cet accident.
Cette tragédie, doit toutefois interpeller la conscience humaine, les autorités françaises en particulier, sur le drame qui se déroule, sous nos yeux impuissants, pratiquement chaque semaine, chaque mois et durant toute l'année entre Anjouan et Mayotte, dans un silence assourdissant.
Lechoc ressenti pour la perte d'une cinquantaine de compatriotes, devraient interpeller les décideurs et les hautes autorités françaises, pourcomprendre la douleur que ressentent les familles comoriennes, chaque semaine, chaque mois, chaque année, pour les cinquantaines, les centaines et les milliers de comoriens qui meurent en tentant de traverser le bras de mer qui sépare Anjouan de l'Ile sœur de Mayotte, depuis l'instauration de ce tristement célèbre visa Balladur.
A la compassion doit succéder, non la politique politicienne et la haute diplomatie,mais la conscience humaine pour mettre fin intelligemment à ce génocide qui ne dit pas son nom.
Je termine en vous renouvelant mes remerciements et mes vœux et en vous appelant à la cohésion et à la solidarité pour que Vive l'Union des Comores dans la paix et la stabilité.
Bonne fête de l'Aïd-El-Fitr
اللهم اجعلنا من العائدين الفائزين أعواما بعد أعوام , سنين بعد سنين , مجتمعين غير متفرقين , راضيين غير ساخطين , مغفورا لنا غير مذنبين
Je vous remercieDar Nadjah
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