WO WUSIKU WA MWAMBA NDRABO KOHOMO HUSHA La Vérité finit toujours par triompher Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid, l'ancien conseil...
WO WUSIKU WA MWAMBA NDRABO KOHOMO HUSHA
Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid, l'ancien conseiller chargé du suivi des dossiers du monde arabe auprès du président de la République Ikililou Dhoinine, est incarcéré, depuis samedi 12 juillet, à la prison de Moroni pour détournements de fonds. L'homme d'affaires soudanais Abbas Nasr Abbas lui reproche d'avoir détourné à son profit 35 millions de francs comorien. Après avoir été entendu plusieurs heures par Maoulida Djoubeir, la procureure de la République de Moroni, Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid a été reçu par le juge d'instruction Frederik Samuel qui après lecture du réquisitoire de la procureure l'a aussitôt placé sous mandat de dépôt. En détention provisoire, l'accusé clame toujours son innocence et crie au complot et à la machination politique. Abbas Nasr Abbas a également été interrogé, dans la même matinée, mais lui est ressorti libre. Aucune charge n'a été retenue contre lui.
Abbas Nasr Abbas et des Comoriens se seraient mis d'accord pour récupérer le projet de compagnie aérienne nationale porté par l'ancien conseiller aux Affaires arabes du président Ikililou Dhoinine.
Selon des sources bien informées, parmi les personnalités comoriennes impliquées dans cette affaire, il y aurait Bourhane Hamidou, le président de l'Assemblée Nationale et son interprète arabophone Abdillah Cravate.
Dans ce groupe aussi, de nombreux détracteurs du régime d'Ikililou Dhoinine comme des rebelles du FNJ. Les plus influents seraient Mahamoud Hodar de Nioumadzaha et Mohamed Hussein d'Itsandra-Mdjini (ancien procureur de la République de Moroni juste avant la nomination de Maoulida Djoubeir par décret présidentiel). Il y aurait aussi Abdouraouf Ahamada, le député Abdallah Yahya, Toihir Ibrahim de Mitsoudjé, Abderehmane Ibrahim de Dzahani et Mohamed Assaf d'Ouzioini, celui-là même qui aurait été identifié comme l'auteur du tract diffamatoire à l'encontre de l'ancien conseiller du président de la République et qui a été récemment incarcéré par le procureur de la République Soilihi Mahamoud «pour violation de secrets de deux hautes autorités [le président Ikililou Dhoinine et le vice-président Nouredine Bourhane]».
A côté de ces Comoriens, un groupe de Soudanais anti-Ikililou tenterait également d'écarter Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid de son projet de création d'une compagnie aérienne nationale aux Comores.
A la tête de ce groupe, outre Abbas Nasr Abbas, il y aurait également monsieur Mohamed Illiassa, monsieur Madani et monsieur Hachim, le représentant de la région de Khartoum auprès de l'île de Ngazidja.
Il semblerait que le projet Comores Air International de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid était déjà ficelé. Il ne manquait plus que la signature d'une lettre d'intention d'accord du gouvernement comorien pour démarrer le projet. Alors que tout paraissait bien parti pour sa finalisation donc sa réalisation, le conseiller s'est retrouvé exclu du cabinet présidentiel puis accusé de détournements de fonds. Il faut également savoir qu'au sein du cabinet présidentiel, un groupe de pression pro-français s'est toujours manifesté et se serait montré hostile à ses projets comme ce fut le cas en 2012 lorsqu'il a amené un avion de la compagnie Soudan Airways pour assurer la desserte entre les îles indépendantes des Comores.
Or, tous ceux qui le connaissent de près comme de loin s'accordent à lui reconnaître une qualité : sa probité.
Il est donc étonnant d'entendre le silence assourdissant des autorités comoriennes sur ce dossier. Les membres du gouvernement n'ignorent rien de cette affaire et du rôle précis qu'occupait Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid.
La descente aux enfers de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid aurait donc pour but, pour ce groupe de Soudanais et de Comoriens, de récupérer un projet (Comores Air International) estimé à plus de 400 millions d'euros et … une commission d'environ 10 millions d'euros.
Voilà peut-être le véritable enjeu avec bien entendu la mise en touche dans le jeu politique national du Front National pour la Justice pour les prochaines élections présidentielles en 2016.
Abbas Nasr Abbas aurait ainsi de fortes chances de récupérer bien plus qu'un passeport grâce à la complicité des certains séides comoriens prêts à accuser et à faire enfermer un compatriote jamais mêlé jusqu'ici à ce genre d'affaires de délinquance financière. Pour rappel, le Soudanais s'apprêtait à fuir l'hôtel Le Retaj et les Comores sans s'acquitter des 17 000 euros correspondant à la durée de son séjour.
Le storytelling qui aurait été mis en place par ce groupe de Soudanais et ces Comoriens donnerait un rôle significatif au président de l'Assemblée national Bourhane Hamidou et à son interprète Abdillah Cravate.
Il serait temps que la Commission anti-corruption se mette en branle et se penche sur ce dossier. Que la Justice s'exerce véritablement.
Espérons qu'un procès équitable s'ouvre assez vite pour faire la lumière sur l'incarcération de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid. Condamné à la détention provisoire, il faut espérer que cet homme, également chef du Conseil supérieur d'orientation du Front National pour la Justice (FNJ), qui souhaite plus que tout défendre son intégrité morale et son projet de compagnie aérienne nationale, ne demeure pas enfermé provisoirement … ad vitam aeternam.
Allez demandez aux quinze prisonniers accusés du coup d'Etat du 20 avril 2013 s'ils croient en la justice comorienne !
En détention provisoire depuis plusieurs mois, même plus d'une année, ils attendent toujours leur procès.
La Vérité finit toujours par triompher
Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid, l'ancien conseiller chargé du suivi des dossiers du monde arabe auprès du président de la République Ikililou Dhoinine, est incarcéré, depuis samedi 12 juillet, à la prison de Moroni pour détournements de fonds. L'homme d'affaires soudanais Abbas Nasr Abbas lui reproche d'avoir détourné à son profit 35 millions de francs comorien. Après avoir été entendu plusieurs heures par Maoulida Djoubeir, la procureure de la République de Moroni, Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid a été reçu par le juge d'instruction Frederik Samuel qui après lecture du réquisitoire de la procureure l'a aussitôt placé sous mandat de dépôt. En détention provisoire, l'accusé clame toujours son innocence et crie au complot et à la machination politique. Abbas Nasr Abbas a également été interrogé, dans la même matinée, mais lui est ressorti libre. Aucune charge n'a été retenue contre lui.
Abbas Nasr Abbas et des Comoriens se seraient mis d'accord pour récupérer le projet de compagnie aérienne nationale porté par l'ancien conseiller aux Affaires arabes du président Ikililou Dhoinine.
Selon des sources bien informées, parmi les personnalités comoriennes impliquées dans cette affaire, il y aurait Bourhane Hamidou, le président de l'Assemblée Nationale et son interprète arabophone Abdillah Cravate.
Dans ce groupe aussi, de nombreux détracteurs du régime d'Ikililou Dhoinine comme des rebelles du FNJ. Les plus influents seraient Mahamoud Hodar de Nioumadzaha et Mohamed Hussein d'Itsandra-Mdjini (ancien procureur de la République de Moroni juste avant la nomination de Maoulida Djoubeir par décret présidentiel). Il y aurait aussi Abdouraouf Ahamada, le député Abdallah Yahya, Toihir Ibrahim de Mitsoudjé, Abderehmane Ibrahim de Dzahani et Mohamed Assaf d'Ouzioini, celui-là même qui aurait été identifié comme l'auteur du tract diffamatoire à l'encontre de l'ancien conseiller du président de la République et qui a été récemment incarcéré par le procureur de la République Soilihi Mahamoud «pour violation de secrets de deux hautes autorités [le président Ikililou Dhoinine et le vice-président Nouredine Bourhane]».
A côté de ces Comoriens, un groupe de Soudanais anti-Ikililou tenterait également d'écarter Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid de son projet de création d'une compagnie aérienne nationale aux Comores.
A la tête de ce groupe, outre Abbas Nasr Abbas, il y aurait également monsieur Mohamed Illiassa, monsieur Madani et monsieur Hachim, le représentant de la région de Khartoum auprès de l'île de Ngazidja.
Il semblerait que le projet Comores Air International de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid était déjà ficelé. Il ne manquait plus que la signature d'une lettre d'intention d'accord du gouvernement comorien pour démarrer le projet. Alors que tout paraissait bien parti pour sa finalisation donc sa réalisation, le conseiller s'est retrouvé exclu du cabinet présidentiel puis accusé de détournements de fonds. Il faut également savoir qu'au sein du cabinet présidentiel, un groupe de pression pro-français s'est toujours manifesté et se serait montré hostile à ses projets comme ce fut le cas en 2012 lorsqu'il a amené un avion de la compagnie Soudan Airways pour assurer la desserte entre les îles indépendantes des Comores.
Or, tous ceux qui le connaissent de près comme de loin s'accordent à lui reconnaître une qualité : sa probité.
Il est donc étonnant d'entendre le silence assourdissant des autorités comoriennes sur ce dossier. Les membres du gouvernement n'ignorent rien de cette affaire et du rôle précis qu'occupait Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid.
La descente aux enfers de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid aurait donc pour but, pour ce groupe de Soudanais et de Comoriens, de récupérer un projet (Comores Air International) estimé à plus de 400 millions d'euros et … une commission d'environ 10 millions d'euros.
Voilà peut-être le véritable enjeu avec bien entendu la mise en touche dans le jeu politique national du Front National pour la Justice pour les prochaines élections présidentielles en 2016.
Abbas Nasr Abbas aurait ainsi de fortes chances de récupérer bien plus qu'un passeport grâce à la complicité des certains séides comoriens prêts à accuser et à faire enfermer un compatriote jamais mêlé jusqu'ici à ce genre d'affaires de délinquance financière. Pour rappel, le Soudanais s'apprêtait à fuir l'hôtel Le Retaj et les Comores sans s'acquitter des 17 000 euros correspondant à la durée de son séjour.
Le storytelling qui aurait été mis en place par ce groupe de Soudanais et ces Comoriens donnerait un rôle significatif au président de l'Assemblée national Bourhane Hamidou et à son interprète Abdillah Cravate.
Il serait temps que la Commission anti-corruption se mette en branle et se penche sur ce dossier. Que la Justice s'exerce véritablement.
Espérons qu'un procès équitable s'ouvre assez vite pour faire la lumière sur l'incarcération de Saïd Youssouf Saïd Mohamed El-Aïdid. Condamné à la détention provisoire, il faut espérer que cet homme, également chef du Conseil supérieur d'orientation du Front National pour la Justice (FNJ), qui souhaite plus que tout défendre son intégrité morale et son projet de compagnie aérienne nationale, ne demeure pas enfermé provisoirement … ad vitam aeternam.
Allez demandez aux quinze prisonniers accusés du coup d'Etat du 20 avril 2013 s'ils croient en la justice comorienne !
En détention provisoire depuis plusieurs mois, même plus d'une année, ils attendent toujours leur procès.