«L'insécurité alimentaire est devenue une réalité de plus en plus douloureuse dans l'Union des Comores. Ce mois sacré risque d'...
«L'insécurité alimentaire est devenue une réalité de plus en plus douloureuse dans l'Union des Comores. Ce mois sacré risque d'être chaud si des mesures particulières ne sont pas prises. Nos champs sont vides»,affirme Mohamed Soilih, le président de la Fédération nationale des agriculteurs et femmes agriculteurs (FNA-FA),dans une interview accordé eau quotidien La Gazette des Comores. Selon lui, il y a un risque qu'il y ait une pénurie de fruits et légumes pendant le ramadan.
L'archipel a connu plusieurs mois de sécheresse et les cultures vivrières ont beaucoup souffert.
Le syndicaliste estime que la production locale ne permettra pas de satisfaire la demande des consommateurs pour certains produits très utilisés comme la banane, le manioc ou le taro (l'arouille).
Il y a dix jours, le ministère de la Production s'était dit conscient de la gravité de la situation. «Les dispositions nécessaires seront prises le moment venu», avait-il assuré, en précisant que la décision d'avoir recours ou non à l'importation serait prise après concertation avec la FNA-FA. Cette concertation a bien eu lieu, indique Mohamed Soilih, mais la situation reste la même.
Avec lexpress.mu
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