Diego Costa, l'attaquant de l'équipe d'Espagne d'origine brésilienne, a été copieusement sifflé puis insulté par le pub...
Diego Costa, l'attaquant de
l'équipe d'Espagne d'origine brésilienne, a été copieusement sifflé puis
insulté par le public de l'Arena Fonte Niva de Salvador lors du match
des champions du monde contre les Pays-Bas, vendredi, au Mondial-2014.
Lors de l'annonce des joueurs par le speaker à vingt minutes du coup d'envoi (16h00 locales, 19h00 GMT), les noms des titulaires espagnols ont été particulièrement acclamés, notamment ceux d'Iniesta et Xavi, comme ceux des attaquants néerlandais Van Persie et Robben, mais celui de Diego Costa a recueilli une bordée de sifflets et huées.
Pendant le match, à chaque touche de balle, il était ensuite sifflé. A plusieurs reprises, le public a également changé "Diego, viado !", ce qui signifie "Diego, pédé !".
Diego Costa (25 ans) est né dans l'Etat du Sergipe, petit Etat brésilien voisin de celui de Bahia dont Salvador est la capitale.
Le buteur, après avoir disputé deux matches amicaux avec le Brésil, mais sans jouer de match de compétition, a choisi en octobre dernier d'évoluer sous les couleurs de l'équipe d'Espagne, pays où il a effectué la quasi-totalité de sa carrière.
Il estimait que le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque comptait davantage sur lui que son homologue brésilien Luiz Felipe Scolari, qui l'a du coup accusé de "tourner le dos au rêve de millions de personnes".
Après une fin de saison ternie par des blessures à l'Atletico Madrid, l'attaquant a été convoqué pour la Coupe du monde jouée dans son pays natal.
Diego Costa s'était pourtant félicité d'avoir été bien accueilli à son arrivée au Brésil.
"Moi j'ai choisi l'équipe avec laquelle je voulais jouer et eux ont le droit de faire ce qu'ils veulent", a réagi le joueur à propos de l'attitude des spectateurs de Salvador.
"Il faut avancer, on apprend de tous les matches et surtout des défaites", a ajouté l'Hispano-Brésilien, qui n'a pas souhaité s'étendre sur la question des huées.
"A la 40e minute à peu près, il s'est très bien déplacé et a obtenu un penalty, alors les sifflets ne l'ont pas touché, a estimé pour sa part Del Bosque. Le pays qui accueille la Coupe du monde le voit comme une menace, je ne crois pas que ça nous ait affecté, ni lui ni nous".
Avec Yahoo SportS
Lors de l'annonce des joueurs par le speaker à vingt minutes du coup d'envoi (16h00 locales, 19h00 GMT), les noms des titulaires espagnols ont été particulièrement acclamés, notamment ceux d'Iniesta et Xavi, comme ceux des attaquants néerlandais Van Persie et Robben, mais celui de Diego Costa a recueilli une bordée de sifflets et huées.
Pendant le match, à chaque touche de balle, il était ensuite sifflé. A plusieurs reprises, le public a également changé "Diego, viado !", ce qui signifie "Diego, pédé !".
Diego Costa (25 ans) est né dans l'Etat du Sergipe, petit Etat brésilien voisin de celui de Bahia dont Salvador est la capitale.
Le buteur, après avoir disputé deux matches amicaux avec le Brésil, mais sans jouer de match de compétition, a choisi en octobre dernier d'évoluer sous les couleurs de l'équipe d'Espagne, pays où il a effectué la quasi-totalité de sa carrière.
Il estimait que le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque comptait davantage sur lui que son homologue brésilien Luiz Felipe Scolari, qui l'a du coup accusé de "tourner le dos au rêve de millions de personnes".
Après une fin de saison ternie par des blessures à l'Atletico Madrid, l'attaquant a été convoqué pour la Coupe du monde jouée dans son pays natal.
Diego Costa s'était pourtant félicité d'avoir été bien accueilli à son arrivée au Brésil.
"Moi j'ai choisi l'équipe avec laquelle je voulais jouer et eux ont le droit de faire ce qu'ils veulent", a réagi le joueur à propos de l'attitude des spectateurs de Salvador.
"Il faut avancer, on apprend de tous les matches et surtout des défaites", a ajouté l'Hispano-Brésilien, qui n'a pas souhaité s'étendre sur la question des huées.
"A la 40e minute à peu près, il s'est très bien déplacé et a obtenu un penalty, alors les sifflets ne l'ont pas touché, a estimé pour sa part Del Bosque. Le pays qui accueille la Coupe du monde le voit comme une menace, je ne crois pas que ça nous ait affecté, ni lui ni nous".