Le Colonel Anrifi Moustoifa Bacar Madi a du mal à contrôler ses nerfs, fragiles. Décidément, à Mohéli, politique rime désormais avec ...
Le Colonel Anrifi Moustoifa Bacar Madi a du mal à contrôler ses nerfs, fragiles.
Décidément, à Mohéli, politique rime désormais avec l'esprit de famille et de clan, le fameux «Assabiya» savamment explicité par le grand érudit tunisien Abderrahmane Ibn Khaldoun (1332-1406). La chose est d'autant mieux affirmée que dorénavant, c'est le fameux Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama» qui tient la vedette à Mohéli, une fois de plus, où il a battu à mort le jeune Manzil, dont le père, Toiliha Romli dit «ETOR» est de Djoiezi, et la maman d'Itsamia. Quel est donc le crime contre l'humanité qu'a commis le jeune Manzil? Un génocide? Une opération de nettoyage ethnique? Le crime est d'une banalité extrême: Manzil est passé à côté de la fille du Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama» et lui a adressé la parole. Dès que ce crime de génocide est commis, le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama» s'est jeté sur lui et l'a bien passé à tabac. Au risque de le tuer.
Et malheur des malheurs, le frère du chef de la garnison de l'Armée nationale de Développement (AND) à Mohéli, lui aussi un militaire, se jeta sur le jeune homme, qui a failli perdre la vie, à force d'être battu comme du plâtre. Comme les choses sont allées très loin et très mal, le cousin de Manzil prit le risque de gifler le Colonel, en lui disant qu'il n'admettait pas qu'un adulte s'acharne sur un enfant pour des futilités. Cet acte inqualifiable vient s'ajouter à une longue série de bavures qui démontrent un manque évident de sang-froid de la part d'une homme qui, au cours de ces 3 dernières années, s'est acharné à insulter le Vice-président Fouad Mohadji et à le menacer, dans le pur style des voyous de bouiboui.
La question que tout le monde se pose à Fomboni, aujourd'hui, est celle de savoir pourquoi un homme comme le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama» s'est rabaissé à se bagarrer avec des enfants, en prenant le risque d'être giflé par l'un d'entre eux. Une autre question se pose aussi: était-il nécessaire que son frère se joigne à lui pour passer à tabac le petit Manzil, un gamin qui n'est même pas encore sorti de l'adolescence? La réponse est simple: Mohéli vit sous une dictature civile et militaire dans laquelle le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» ou «Obama» tient le haut du pavé, faisant ce qu'il veut, insultant qui ne lui plaît pas, passant à tabac toute tête qui ne lui revient pas.
Tout ceci nous apprend une chose: qu'il s'agisse de tabasser les gens ou de les envoyer en prison pour des raisons politiques, les autorités mohéliennes ne s'en prennent qu'à des enfants sortant à peine de l'adolescence. Donc, bientôt, il faudra dépêcher une délégation de l'UNICEF pour enquêter sur les mauvais traitements infligés aux enfants à Mohéli.
Par ARM
© lemohelien – Dimanche 22 juin 2014.