Deux jours de festivités ont marqué la 1ère édition du festival anjouanais 2014, un événement de taille aux Comores. La Commissaire en ch...
Deux jours de festivités ont marqué la 1ère édition du festival anjouanais 2014, un événement de taille aux Comores. La Commissaire en charge de l’Enseignement, Madame Zaitoune Mounir, principale promotrice de cet événement répond aux questions de Le Dar Nadjah.
Le Dar Nadjah
Madame la Commissaire à l’Enseignement, du 07 au 08 juin 2014, votre Commissariat s’est mobilisé pour des festivités scolaires que vous intitulez, ‘’1er festival scolaire 2014’’. Pourquoi cette initiative ?
Madame Zaitoune Mounir
Merci beaucoup, je pense que vous l’avez certainement constaté que cette année nous avons mis en place dans les établissements scolaires, des activités péri et parascolaires. C’est-à-dire, ce sont des activités qui sont en dehors des apprentissages que les enfants ont normalement. Il s’agit de théâtres, de culture générale, des danses et chants. Et comme ces activités là ne font pas parties de nos évaluations, on a pensé qu’il fallait quand même les valoriser et pour les valoriser, nous avons pensé à ce festival. En même temps, c’est une occasion pour réunir les enfants, pour qu’ils puissent voir de quoi ils sont capables.
Le Dar Nadjah
Quels résultats attendez-vous de cet événement ?
Madame Zaitoune Mounir
Les résultats, sont surtout, je dirai, la cohésion sociale, l’appartenance à leur identité ; c’est surtout amener les enfants à vivre ensemble, à partager, mais aussi à se connaître et éviter le cloisonnement. Parce que vous savez bien qu’ici aux Comores et surtout à Anjouan d’une manière générale, les gens sont cloisonnés dans leurs villages et ils n’ont pas l’occasion de voir d’autres horizons. Donc, c’est l’occasion pour eux de se rencontrer et de partager ensemble leurs idées.
Le Dar Nadjah
J’ai compris que c’est la 1ère édition de ce festival scolaire non seulement au niveau d’Anjouan mais dans l’ensemble des îles Comores. L’organisation est faite, quelle leçon avez-vous tirée ?
Madame Zaitoune Mounir
Je pense que c’est une très bonne chose, nous avons été très émus vu l’engouement des élèves. Mais peut-être pour des contraintes financières, nous n’avons pas pu prendre tous les enfants en charge. Principalement, les enfants qui ont participé pour le premier jour, sont les enfants des localités environnantes comme Ouani, Mutsamudu, Bandrani, Mirontsy et Bambao Mtrouni. Par contre pour le deuxième jour, toutes les localités ont été représentées. Nous espérons que dans les années à venir, ce festival aura une plus grande ouverture et surtout, espérons le, une envergure nationale, pourquoi pas !
Le Dar Nadjah
Avez-vous une idée sur les perspectives ?
Madame Zaitoune Mounir
Ah oui ! Comme on a déjà une première expérience, cela nous permettra de mieux nous organiser l’année prochaine et ça c’est déjà quelque chose !
Le Dar Nadjah
Etes-vous satisfaite de cet événement ?
Madame Zaitoune Mounir
Oui, je suis très satisfaite et je me rends compte du travail énorme que la Direction de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a fait. Car, vous le savez, organiser des enfants, surtout des petits comme ça, ce n’est pas une chose facile. Or, le personnel de cette direction s’est bien débrouillé. Je pense que c’est une expérience très enrichissante.
Propos recueillis par Ramoulati Ben Ali
Le Dar Nadjah
Madame la Commissaire à l’Enseignement, du 07 au 08 juin 2014, votre Commissariat s’est mobilisé pour des festivités scolaires que vous intitulez, ‘’1er festival scolaire 2014’’. Pourquoi cette initiative ?
Madame Zaitoune Mounir
Merci beaucoup, je pense que vous l’avez certainement constaté que cette année nous avons mis en place dans les établissements scolaires, des activités péri et parascolaires. C’est-à-dire, ce sont des activités qui sont en dehors des apprentissages que les enfants ont normalement. Il s’agit de théâtres, de culture générale, des danses et chants. Et comme ces activités là ne font pas parties de nos évaluations, on a pensé qu’il fallait quand même les valoriser et pour les valoriser, nous avons pensé à ce festival. En même temps, c’est une occasion pour réunir les enfants, pour qu’ils puissent voir de quoi ils sont capables.
Le Dar Nadjah
Quels résultats attendez-vous de cet événement ?
Madame Zaitoune Mounir
Les résultats, sont surtout, je dirai, la cohésion sociale, l’appartenance à leur identité ; c’est surtout amener les enfants à vivre ensemble, à partager, mais aussi à se connaître et éviter le cloisonnement. Parce que vous savez bien qu’ici aux Comores et surtout à Anjouan d’une manière générale, les gens sont cloisonnés dans leurs villages et ils n’ont pas l’occasion de voir d’autres horizons. Donc, c’est l’occasion pour eux de se rencontrer et de partager ensemble leurs idées.
Le Dar Nadjah
J’ai compris que c’est la 1ère édition de ce festival scolaire non seulement au niveau d’Anjouan mais dans l’ensemble des îles Comores. L’organisation est faite, quelle leçon avez-vous tirée ?
Madame Zaitoune Mounir
Je pense que c’est une très bonne chose, nous avons été très émus vu l’engouement des élèves. Mais peut-être pour des contraintes financières, nous n’avons pas pu prendre tous les enfants en charge. Principalement, les enfants qui ont participé pour le premier jour, sont les enfants des localités environnantes comme Ouani, Mutsamudu, Bandrani, Mirontsy et Bambao Mtrouni. Par contre pour le deuxième jour, toutes les localités ont été représentées. Nous espérons que dans les années à venir, ce festival aura une plus grande ouverture et surtout, espérons le, une envergure nationale, pourquoi pas !
Le Dar Nadjah
Avez-vous une idée sur les perspectives ?
Madame Zaitoune Mounir
Ah oui ! Comme on a déjà une première expérience, cela nous permettra de mieux nous organiser l’année prochaine et ça c’est déjà quelque chose !
Le Dar Nadjah
Etes-vous satisfaite de cet événement ?
Madame Zaitoune Mounir
Oui, je suis très satisfaite et je me rends compte du travail énorme que la Direction de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a fait. Car, vous le savez, organiser des enfants, surtout des petits comme ça, ce n’est pas une chose facile. Or, le personnel de cette direction s’est bien débrouillé. Je pense que c’est une expérience très enrichissante.
Propos recueillis par Ramoulati Ben Ali