A Boston, une professeure d'université donne comme devoir d'inviter une personne à un rendez-vous galant. Pendant celui-ci, les code...
A Boston, une professeure d'université donne comme devoir d'inviter une personne à un rendez-vous galant. Pendant celui-ci, les codes de la bienséance doivent être respectés.
Les étudiants en philosophie du Boston College ont un devoir pour le moins original à réaliser pour le cours de relations interpersonnelles de Kerry Cronin. La professeure leurs impose de faire des rencontres galantes, rapporte le «Boston Globe». Attention, pas de SMS, ni sur Facebook, tout se passe à l'ancienne, de vive voix. De plus, celui qui invite doit non seulement payer l'addition, mais être attiré et imaginer faire un bout chemin avec sa cible. Il n'est pas question non-plus de boire de l'alcool, ni même d'imaginer une relation sexuelle pas même un baiser.
Les étudiants en philosophie du Boston College ont un devoir pour le moins original à réaliser pour le cours de relations interpersonnelles de Kerry Cronin. La professeure leurs impose de faire des rencontres galantes, rapporte le «Boston Globe». Attention, pas de SMS, ni sur Facebook, tout se passe à l'ancienne, de vive voix. De plus, celui qui invite doit non seulement payer l'addition, mais être attiré et imaginer faire un bout chemin avec sa cible. Il n'est pas question non-plus de boire de l'alcool, ni même d'imaginer une relation sexuelle pas même un baiser.
Attention, il ne s'agit pas d'un cours réactionnaire pour un retour à la culture des années 1940 et 1950. Le professeur insiste sur le courage qui est demandé par ce type de rencontre qui dure entre 45 et 90 minutes et où l'on se met dans une situation de vulnérabilité. Un point de vue partagé par l'un de ses élèves: «C'est facile de brancher quelqu'un dans une pièce sombre après avoir bu quelques verres, dit Frank DiMartino. En revanche, le jeune homme considère que c'est «bien plus effrayant» de demander un rencard de jour.
Ce travail pratique a été lancé par Kerry Cronin à la suite d'un cours sur la «culture des relations sans lendemain», une pratique très courante sur les campus américains. De 60 à 80 % des étudiants d'Amérique du Nord déclarent avoir déjà eu une histoire sans lendemain, selon une étude de 2013 rapportée par «Le Figaro». La spécialiste s'attendait donc à des questions sur les tabous sexuels, mais elle fut surprise quand un étudiant l'interpella de la sorte: «Comment voulez-vous demander un rendez-vous à quelqu'un?» et même: «Quels mots faut-il choisir exactement?». Voilà pourquoi elle a proposé un séminaire sur le sujet avec un devoir facultatif, puis obligatoire le semestre suivant.
(jah)
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