Toujours de trop lourdes procédures pour nos voisins. Quand un Réunionnais se rend à Madagascar ou aux Comores, il peut acheter un visa...
Toujours de trop lourdes procédures pour nos voisins.
Quand un Réunionnais se rend à Madagascar ou aux Comores, il peut acheter un visa à son arrivée à l’aéroport. Cette réciprocité est un minimum pour les Malgaches et les Comoriens qui veulent venir à La Réunion. L’objectif étant la libre circulation de tous les habitants de la COI à l’intérieur des pays de notre organisation régionale.
À quelques heures de la fin de la campagne des européennes, un nouveau sujet a fait irruption dans le débat. Force est de constater que la candidature poussée par Objectif Réunion ne décolle pas auprès de l’UMP. Une des manœuvres de dernière minute choisie par Didier Robert est de récupérer à son compte une mesure du gouvernement sur l’assouplissement de l’attribution des visas pour les touristes chinois. Se sentant apparemment dépossédés, les socialistes réagissent par la voix du député Vlody dans un communiqué. Puis une ministre arrive à la rescousse, annonçant que les Indiens sont aussi concernés par cette mesure.
Certes, il est intéressant de constater que les conditions de circulation s’améliorent. Mais les bénéficiaires potentiels de cette mesure ne manqueront pas de sourire en voyant le niveau du débat.
La question de la libre circulation est pourtant essentielle. À La Réunion, tous les ressortissants de 28 pays situés à 10 000 kilomètres de La Réunion peuvent entrer dans notre île sans visa, mais le même droit est refusé à nos voisins de Madagascar et des Comores notamment. Une telle injustice doit cesser, d’autant plus que les Réunionnais souhaitant se rendre à Madagascar peuvent acheter un visa à l’aéroport sans avoir à présenter toutes les preuves demandées aux Malgaches qui veulent venir pour le même motif à La Réunion.
Autrement dit, la réciprocité doit s’appliquer. La Réunion fait partie d’une organisation internationale, la Commission de l’océan Indien. C’est pourquoi les ressortissants des pays membres doivent avoir le droit de circuler sans entrave à l’intérieur de la COI. C’est déjà le cas pour les Européens qui viennent à La Réunion, ce qui montre bien qu’une telle mesure de bon sens peut s’appliquer pour tous les habitants de la COI.
M.M.
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Quand un Réunionnais se rend à Madagascar ou aux Comores, il peut acheter un visa à son arrivée à l’aéroport. Cette réciprocité est un minimum pour les Malgaches et les Comoriens qui veulent venir à La Réunion. L’objectif étant la libre circulation de tous les habitants de la COI à l’intérieur des pays de notre organisation régionale.
À quelques heures de la fin de la campagne des européennes, un nouveau sujet a fait irruption dans le débat. Force est de constater que la candidature poussée par Objectif Réunion ne décolle pas auprès de l’UMP. Une des manœuvres de dernière minute choisie par Didier Robert est de récupérer à son compte une mesure du gouvernement sur l’assouplissement de l’attribution des visas pour les touristes chinois. Se sentant apparemment dépossédés, les socialistes réagissent par la voix du député Vlody dans un communiqué. Puis une ministre arrive à la rescousse, annonçant que les Indiens sont aussi concernés par cette mesure.
Certes, il est intéressant de constater que les conditions de circulation s’améliorent. Mais les bénéficiaires potentiels de cette mesure ne manqueront pas de sourire en voyant le niveau du débat.
La question de la libre circulation est pourtant essentielle. À La Réunion, tous les ressortissants de 28 pays situés à 10 000 kilomètres de La Réunion peuvent entrer dans notre île sans visa, mais le même droit est refusé à nos voisins de Madagascar et des Comores notamment. Une telle injustice doit cesser, d’autant plus que les Réunionnais souhaitant se rendre à Madagascar peuvent acheter un visa à l’aéroport sans avoir à présenter toutes les preuves demandées aux Malgaches qui veulent venir pour le même motif à La Réunion.
Autrement dit, la réciprocité doit s’appliquer. La Réunion fait partie d’une organisation internationale, la Commission de l’océan Indien. C’est pourquoi les ressortissants des pays membres doivent avoir le droit de circuler sans entrave à l’intérieur de la COI. C’est déjà le cas pour les Européens qui viennent à La Réunion, ce qui montre bien qu’une telle mesure de bon sens peut s’appliquer pour tous les habitants de la COI.
M.M.
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