VIDÉO - Un homme de 22 ans a été retrouvé mort dans une voiture, tué de deux balles dans la tête, à Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe...
VIDÉO - Un homme de 22 ans a été retrouvé mort dans une voiture, tué de deux balles dans la tête, à Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe du nord de la Cité phocéenne. Le 10e homicide par balles dans les environs depuis le début de l'année.
Après une accalmie en février et mars, Marseille poursuit sa nouvelle série noire. Un homme de 22 ans a été retrouvé mort dans une voiture, tué de deux balles dans la tête, à Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe du nord de la Cité phocéenne. C'est une riveraine qui a découvert jeudi matin le corps ensanglanté au volant d'un véhicule de type Twingo, dans un endroit un peu isolé, en contrebas de la cité de la Gavotte Peyret. Les faits se sont déroulés, semble-t-il, sans témoin. L'arme n'était pas connue à ce stade, toutefois le ou les tireurs n'ont pas utilisé un fusil d'assaut.
Vu l'identité de la victime, ses antécédents et son entourage familial, les enquêteurs privilégient la piste d'un règlement de comptes. Le jeune homme, né en juillet 1991 et domicilié dans la commune, avait été condamné à plusieurs reprises, notamment pour trafic de stupéfiants. La victime venait de sortir de prison, tout comme Yassine Aunay, 35 ans, et Mehdi Berrebouh, 27 ans, qui avaient tous deux quitté leur cellule du Pontet (Vaucluse) le 24 mars avant d'être tués à la kalachnikov, en plein jour sur l'autoroute A7, le premier le jour même à Lançon-de-Provence, le second le 14 avril à Marseille.
Si cette hypothèse de vengeance entre trafiquants se confirme, ce sera le troisième en une semaine dans les Bouches-du-Rhône, le dixième depuis le début de l'année dans le département. En 2013, 17 règlements de comptes mortels avaient été commis dans le département, dont 15 à Marseille, la plupart sur fond de rivalités liées au commerce de la drogue dans les grands ensembles de la ville.
L'insécurité à Marseille est suivie de près par le gouvernement. Outre l'affectation de moyens supplémentaires depuis deux ans (création de 300 postes de policiers et gendarmes), l'État a mis en place une méthode dite «d'approche globale», dans la quarantaine de cités identifiées, où prospère le trafic de drogue. Les interventions se déroulent en plusieurs phases, les actions socio-économiques sur le long terme étant censées relayer celles de répression.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait effectué sa première visite à Marseille. Le nouveau locataire de la Place Beauvau affirmait que malgré ces homicides, ces mesures commençaient à faire effet. Le ministre citait une baisse de 14% du nombre des attaques aux personnes depuis le début de l'année, le démantèlement des réseaux, une forte hausse des saisies d'armes (174 depuis début 2014, contre 52 sur la même période en 2013) et même une baisse du nombre des règlements de comptes mortels (17 en 2013, 23 en 2012).
Par lefigaro.fr, AFP agence
Après une accalmie en février et mars, Marseille poursuit sa nouvelle série noire. Un homme de 22 ans a été retrouvé mort dans une voiture, tué de deux balles dans la tête, à Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe du nord de la Cité phocéenne. C'est une riveraine qui a découvert jeudi matin le corps ensanglanté au volant d'un véhicule de type Twingo, dans un endroit un peu isolé, en contrebas de la cité de la Gavotte Peyret. Les faits se sont déroulés, semble-t-il, sans témoin. L'arme n'était pas connue à ce stade, toutefois le ou les tireurs n'ont pas utilisé un fusil d'assaut.
Vu l'identité de la victime, ses antécédents et son entourage familial, les enquêteurs privilégient la piste d'un règlement de comptes. Le jeune homme, né en juillet 1991 et domicilié dans la commune, avait été condamné à plusieurs reprises, notamment pour trafic de stupéfiants. La victime venait de sortir de prison, tout comme Yassine Aunay, 35 ans, et Mehdi Berrebouh, 27 ans, qui avaient tous deux quitté leur cellule du Pontet (Vaucluse) le 24 mars avant d'être tués à la kalachnikov, en plein jour sur l'autoroute A7, le premier le jour même à Lançon-de-Provence, le second le 14 avril à Marseille.
10e homicide depuis le début de l'année
Si cette hypothèse de vengeance entre trafiquants se confirme, ce sera le troisième en une semaine dans les Bouches-du-Rhône, le dixième depuis le début de l'année dans le département. En 2013, 17 règlements de comptes mortels avaient été commis dans le département, dont 15 à Marseille, la plupart sur fond de rivalités liées au commerce de la drogue dans les grands ensembles de la ville.
L'insécurité à Marseille est suivie de près par le gouvernement. Outre l'affectation de moyens supplémentaires depuis deux ans (création de 300 postes de policiers et gendarmes), l'État a mis en place une méthode dite «d'approche globale», dans la quarantaine de cités identifiées, où prospère le trafic de drogue. Les interventions se déroulent en plusieurs phases, les actions socio-économiques sur le long terme étant censées relayer celles de répression.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait effectué sa première visite à Marseille. Le nouveau locataire de la Place Beauvau affirmait que malgré ces homicides, ces mesures commençaient à faire effet. Le ministre citait une baisse de 14% du nombre des attaques aux personnes depuis le début de l'année, le démantèlement des réseaux, une forte hausse des saisies d'armes (174 depuis début 2014, contre 52 sur la même période en 2013) et même une baisse du nombre des règlements de comptes mortels (17 en 2013, 23 en 2012).
Par lefigaro.fr, AFP agence