PALAIS DE MRODJOU, 31 mai 2014 – Le chauffeur Mouzawar Ahamada , qui a eu une fin tragique la semaine dernière, « n’était pas seulement...
PALAIS DE MRODJOU, 31 mai 2014 – Le chauffeur Mouzawar Ahamada ,
qui a eu une fin tragique la semaine dernière, « n’était pas
seulement un employé mais un ami et un frère » du gouverneur, a laissé
entendre Mouigni Baraka Said Soilihi au cours d’une cérémonie
religieuse à Mrodjou samedi 31 mai.
Ils sont nés dans le même quartier, ont passé une enfance commune et leur familles ont toujours été liées. Et leurs relations sont si serrées que Mouza était déjà la chauffeur du fonctionnaire des douanes qu’il était.
Sur les circonstances du drame, le chef de l’Exécutif de Ngazidja a indiqué que le regretté avait demandé au policier de lui expliquer comment fonctionne son arme. Et c’est au cours de cette discussion que la balle est partie.
« J’ai appelé aussitôt le chef de l’Etat. Tout a été fait pour mobiliser les médecins… Rien n’a été négligé », a insisté le gouverneur.
Ce drame aurait pu avoir lieu n’importe où. S’il s’est déroulé à la mosquée c’est un signe du destin, a-t-il encore dit.
Peu avant le gouverneur, le grand Moufti avait prononcé un discours rappelant que « chaque être humain a son jour et que personne n’y échappera. Vouloir remettre en cause cette vérité, c’est remettre en cause la foi.»
La cérémonie avait regroupé à la fois toute la notabilité de l’île, les cadres , des centaines de femmes et d’ anonymes.
On a pu noter la présence de certains leaders politiques dont le chef du Shuma, Said Ali Kemal, celui de la CRC, Dr Hamidou Karihila et Said Isslam, président du RDR.
Etaient également présents, le président du parlement, le président de la cour constitutionnelle, le chef d’Etat-major de l’armée comorienne et le directeur national de la police
« Tout ce que nous pouvons faire c’est de préparer notre fin au cours notre existence puisque nous n’y pouvons rien , a conclu la plus haute autorité de l’île.
Publié par Ngazi Ngomé
Ils sont nés dans le même quartier, ont passé une enfance commune et leur familles ont toujours été liées. Et leurs relations sont si serrées que Mouza était déjà la chauffeur du fonctionnaire des douanes qu’il était.
Sur les circonstances du drame, le chef de l’Exécutif de Ngazidja a indiqué que le regretté avait demandé au policier de lui expliquer comment fonctionne son arme. Et c’est au cours de cette discussion que la balle est partie.
« J’ai appelé aussitôt le chef de l’Etat. Tout a été fait pour mobiliser les médecins… Rien n’a été négligé », a insisté le gouverneur.
Ce drame aurait pu avoir lieu n’importe où. S’il s’est déroulé à la mosquée c’est un signe du destin, a-t-il encore dit.
Peu avant le gouverneur, le grand Moufti avait prononcé un discours rappelant que « chaque être humain a son jour et que personne n’y échappera. Vouloir remettre en cause cette vérité, c’est remettre en cause la foi.»
La cérémonie avait regroupé à la fois toute la notabilité de l’île, les cadres , des centaines de femmes et d’ anonymes.
On a pu noter la présence de certains leaders politiques dont le chef du Shuma, Said Ali Kemal, celui de la CRC, Dr Hamidou Karihila et Said Isslam, président du RDR.
Etaient également présents, le président du parlement, le président de la cour constitutionnelle, le chef d’Etat-major de l’armée comorienne et le directeur national de la police
« Tout ce que nous pouvons faire c’est de préparer notre fin au cours notre existence puisque nous n’y pouvons rien , a conclu la plus haute autorité de l’île.
Publié par Ngazi Ngomé