D'ordinaire si réservé, Zinedine Zidane a fait le show sur le banc samedi soir, lors de la finale de la Ligue des champions (remportée p...
D'ordinaire si réservé, Zinedine Zidane a fait le show sur le banc samedi soir, lors de la finale de la Ligue des champions (remportée par le Real Madrid). Tout un symbole pour l'ancien meneur de jeu des Bleus, dont le travail d'adjoint est salué à l'envi par Carlo Ancelotti.
Une chose est d'ores et déjà acquise : s'il devait quitter la Casa Blanca, ce ne serait pas pour faire un retour à Bordeaux, où Willy Sagnol a déjà été intronisé. Monaco ? Le désormais ex-coach du Sporting CP, Leonardo Jardim, y est attendu. Certains anciens internationaux acceptent de partir en bas de l'échelle pour leurs débuts de coach, comme Claude Makelele à Bastia. Mais ZZ aura-t-il cette patience ? En tout cas, le Zidane que l'on a vu samedi soir, celui que l'on découvrait presque sous les spotlights de l'Estadio da Luz, semble avoir les qualités de meneur d'hommes requises pour prendre du grade et se voir confier une équipe. Il semblait habité, presque en mission (séduction ?), comme s'il avait quelque-chose à prouver alors que ce sont plutôt ses qualités dans les échanges individuels avec les joueurs qui sont souvent mis en avant. Charge à lui de prouver qu'on peut être un immense joueur et un grand entraîneur par la suite. Ce que peu de génies du ballon ont réussi à faire jusqu'à présent…
Avec sport24.lefigaro.fr
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«Je suis épuisé comme si j'avais joué», déclarait Zinedine Zidane, sur Canal+, après la finale de la Ligue des champions. Il faut dire que l'ancien meneur de l'équipe de France n'a pas ménagé sa peine samedi soir à Lisbonne, au bord de la pelouse. Il a crié, motivé, replacé sans relâche ses joueurs. Ou plutôt ceux de Carlo Ancelotti, dont il est l'adjoint depuis le début de la saison. Quoique, c'était compliqué de savoir qui était l'adjoint de qui en regardant «Zizou» haranguer les Madrilènes à tout-va aux côtés d'un Ancelotti stoïque, comme à son habitude, et presque étonné de voir son second s'agiter de la sorte (voir photo ci-dessous). Gageons qu'il n'a pas été le seul surpris, tant Zidane est connu pour être discret, réservé, timide voire effacé. Des qualificatifs qui n'auraient pas pu être plus éloignés de sa «prestation» samedi soir…
Ne nous y trompons pas : les héros de cette finale se nomment bien Sergio Ramos, Gareth Bale (vers qui Zidane s'est précipité en traversant le terrain après son but) ou encore Marcelo. Voire Carlo Ancelotti, qui a réussi à insuffler un esprit qui avait semble-t-il disparu au Real sous la direction de José Mourinho… Une réussite que l'ancien entraîneur du PSG partage néanmoins sans encombre avec son bouillant adjoint, dont il loue à l'envi le travail. «Zizou, il a le physique de l'emploi, celui du futur grand entraîneur, déclarait le Mister en avril dernier, dans les colonnes de France Football. Il voit avant tout le monde ce qui va se passer sur un terrain. Il est très fort au niveau de l'anticipation. Ça, c'est l'œil du grand joueur qu'il a été. Il a l'expérience et ça parle aux joueurs. Ils le comprennent, ils le respectent.»
Reste à savoir si Zinedine Zidane franchira le cap dès la saison prochaine pour devenir entraîneur, où s'il restera chez lui, à Madrid, sous les ordres de Carlo Ancelotti. La tendance était plutôt à un départ du Marseillais vers d'autres cieux ces dernières semaines. Pas sûr que ce soit toujours le cas, notamment car il y a peu de places dispinibles... Ancelotti, lui, garde espoir : «Je ne sais pas s'il restera mon adjoint. En tout cas, je le souhaite», a-t-il indiqué après le titre, le dixième du Real Madrid en C1et le deuxième de Zidane sur un banc après la Coupe du Roi, il y a quelques semaines. Rappelons que ce dernier était déjà l'un des acteurs majeurs du dernier sacre européen du Real, lui qui avait inscrit une volée de légende en finale de la Ligue des champions 2002, à Glasgow, contre le Bayer Leverkusen (victoire madrilène, 2-1).
Zidane, un homme en mission
Une chose est d'ores et déjà acquise : s'il devait quitter la Casa Blanca, ce ne serait pas pour faire un retour à Bordeaux, où Willy Sagnol a déjà été intronisé. Monaco ? Le désormais ex-coach du Sporting CP, Leonardo Jardim, y est attendu. Certains anciens internationaux acceptent de partir en bas de l'échelle pour leurs débuts de coach, comme Claude Makelele à Bastia. Mais ZZ aura-t-il cette patience ? En tout cas, le Zidane que l'on a vu samedi soir, celui que l'on découvrait presque sous les spotlights de l'Estadio da Luz, semble avoir les qualités de meneur d'hommes requises pour prendre du grade et se voir confier une équipe. Il semblait habité, presque en mission (séduction ?), comme s'il avait quelque-chose à prouver alors que ce sont plutôt ses qualités dans les échanges individuels avec les joueurs qui sont souvent mis en avant. Charge à lui de prouver qu'on peut être un immense joueur et un grand entraîneur par la suite. Ce que peu de génies du ballon ont réussi à faire jusqu'à présent…
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