Les cartes d'identité déjà éditées sont désormais utilisables quinze ans au lieu de dix. Mais leur nouvelle validité n'étant pas ins...
Les cartes d'identité déjà éditées sont désormais utilisables quinze ans au lieu de dix. Mais leur nouvelle validité n'étant pas inscrite sur le document, de nombreux aéroports les refusent.
Les cartes concernées sont celles délivrées avant une réforme intervenue le 1er janvier 2014, qui proroge de dix à quinze ans la validité des cartes existantes. Quand les titulaires veulent faire renouveler une carte vieille de dix ans, de nombreuses mairies refusent en arguant qu’elles sont en réalité valables encore cinq ans de plus.
«Cette réforme se transforme (...) en véritable cauchemar pour les voyageurs», note l’association. Car aux yeux de nombreux aéroports, «seule la date figurant au dos de la carte d’identité fait foi».
Selon le CEC, le problème risque de perdurer «encore plusieurs années. Tous les Français dont la carte d’identité arrivera à échéance avant 2024 étant concernés». Le CEC évoque une «situation ubuesque qui restreint la liberté de circulation des Français au sein de l’Union européenne et dans tous les pays qui acceptent la carte d’identité comme document de voyage».
L’association a annoncé avoir saisi le Défenseur des droits et le ministère de l’Intérieur pour évoquer «les incohérences de cette réforme et le préjudice qu’elle cause aux consommateurs», demandant aux autorités françaises de présenter des solutions.
L’extension
de validité de dix à quinze ans pour les cartes d’identité peut mettre
certains voyageurs dans l’embarras quand elle n’est pas reconnue à
l’aéroport, a prévenu jeudi une association européenne de défense des
consommateurs qui enregistre de nombreuses plaintes.
Le
Centre européen de consommation (CEC-ZEV), une association basée à Kehl
(Allemagne) près de Strasbourg, a indiqué dans un communiqué recevoir «de plus en plus de réclamations de Français refusés» au moment de l’embarquement dans les aéroports à l’étranger.Les cartes concernées sont celles délivrées avant une réforme intervenue le 1er janvier 2014, qui proroge de dix à quinze ans la validité des cartes existantes. Quand les titulaires veulent faire renouveler une carte vieille de dix ans, de nombreuses mairies refusent en arguant qu’elles sont en réalité valables encore cinq ans de plus.
«Cette réforme se transforme (...) en véritable cauchemar pour les voyageurs», note l’association. Car aux yeux de nombreux aéroports, «seule la date figurant au dos de la carte d’identité fait foi».
Selon le CEC, le problème risque de perdurer «encore plusieurs années. Tous les Français dont la carte d’identité arrivera à échéance avant 2024 étant concernés». Le CEC évoque une «situation ubuesque qui restreint la liberté de circulation des Français au sein de l’Union européenne et dans tous les pays qui acceptent la carte d’identité comme document de voyage».
L’association a annoncé avoir saisi le Défenseur des droits et le ministère de l’Intérieur pour évoquer «les incohérences de cette réforme et le préjudice qu’elle cause aux consommateurs», demandant aux autorités françaises de présenter des solutions.