Une équipe de scientifiques d'une université de Chengdu, en Chine, vient de mettre au point un prototype de train qui pourrait avancer t...
Une équipe de scientifiques d'une université de Chengdu, en Chine, vient de mettre au point un prototype de train qui pourrait avancer trois fois plus vite qu'un avion.
Attachez vos ceintures : le train à sustentation magnétique Super Maglev est théoriquement capable de relier Paris à Moscou en une heure, révèle "L'Usine Nouvelle". Il pourra se déplacer jusqu'à 2.900 kilomètres par heure, soit trois fois plus vite qu'un avion. C'est en tout cas ce qu'assure le directeur du projet, le Dr. Deng Zigang, chercheur à l'université de Jiaotong, à Chengdu (Chine). Selon lui, ce projet qui paraissait jusque-là impossible est désormais réalisable.
Comment ça marche ? Le projet de Super Maglev (qui signifie Magnetic Levitation) circulerait dans un tube, où la pression de l’air serait dix fois inférieure à la pression atmosphérique au niveau de la mer. La résistance de l'air au déplacement du train serait donc nettement réduite, tout comme l'énergie consommée.
Les trains Maglev - une technologie mise au point par la Central Japan Railway - existent déjà. Ils circulent sur des monorails qui utilisent également les forces magnétiques pour avancer sans toucher le rail qui les guident. Ils sont utilisés commercialement depuis des années en Chine, au Japon et en Corée du Sud. C’est sur ce type de train que l’actuel record de vitesse a été établi en 2003 au Japon, à 581 km/h. Le Transrapid de Shanghai, atteint lui aussi régulièrement 431 km/h.
Ce prototype test voit actuellement sa vitesse de circulation limitées par la taille de la plate-forme qui l'abrite, située dans un hangar (photo ci-dessus). Mais un équipement plus grand permettrait d’atteindre une vitesse plus de trois fois supérieure à celle des trains Maglev circulant aujourd'hui, promet le Dr. Deng Zigang.
Par Robert Kassous
Attachez vos ceintures : le train à sustentation magnétique Super Maglev est théoriquement capable de relier Paris à Moscou en une heure, révèle "L'Usine Nouvelle". Il pourra se déplacer jusqu'à 2.900 kilomètres par heure, soit trois fois plus vite qu'un avion. C'est en tout cas ce qu'assure le directeur du projet, le Dr. Deng Zigang, chercheur à l'université de Jiaotong, à Chengdu (Chine). Selon lui, ce projet qui paraissait jusque-là impossible est désormais réalisable.
Comment ça marche ? Le projet de Super Maglev (qui signifie Magnetic Levitation) circulerait dans un tube, où la pression de l’air serait dix fois inférieure à la pression atmosphérique au niveau de la mer. La résistance de l'air au déplacement du train serait donc nettement réduite, tout comme l'énergie consommée.
Voyage en apesanteur
Les trains Maglev - une technologie mise au point par la Central Japan Railway - existent déjà. Ils circulent sur des monorails qui utilisent également les forces magnétiques pour avancer sans toucher le rail qui les guident. Ils sont utilisés commercialement depuis des années en Chine, au Japon et en Corée du Sud. C’est sur ce type de train que l’actuel record de vitesse a été établi en 2003 au Japon, à 581 km/h. Le Transrapid de Shanghai, atteint lui aussi régulièrement 431 km/h.
Ce prototype test voit actuellement sa vitesse de circulation limitées par la taille de la plate-forme qui l'abrite, située dans un hangar (photo ci-dessus). Mais un équipement plus grand permettrait d’atteindre une vitesse plus de trois fois supérieure à celle des trains Maglev circulant aujourd'hui, promet le Dr. Deng Zigang.
Par Robert Kassous