A l'occasion de la célébration du 3ème anniversaire de son accession à la présidence, Ikililou a prononcé le 24 mai 2014, un important d...
A l'occasion de la célébration du 3ème anniversaire de son accession à la présidence, Ikililou a prononcé le 24 mai 2014, un important discours censé « livrer le bilan de la période mai 2013-mai 2014, et tracer les perspectives, pour la prochaine année ».
La question de l'île comorienne Mayotte concerne l'intégrité territoriale, elle méritait donc une place substantielle dans le discours bilan qui nous était proposé. Eh bien la déception est immense.
Dans son discours, Ikililou parle de Mayotte une seule fois, citation « améliorer sa couverture dans l'île comorienne de Mayotte mais aussi à Maurice, aux Seychelles, à Madagascar et à la Réunion. », en somme il évoque en passant l'île comorienne pour célébrer les « progrès » de l'ORTC. Rien sur la stratégie mise en œuvre pour le retour de Mayotte. Motus et bouche cousue sur la sensible question de la tournante qui devrait tourner vers Mayotte et ainsi relancer notre revendication nationale.
La France fut mentionnée cinq fois à partir de deux problématiques : d'une part examen des problèmes de la diaspora comorienne en France (« les membres de la Commission Nationale Mixte entre l'Union des Comores et les Comoriens résidant en France ont été nommés pour une prise en charge des préoccupations de cette Diaspora » ; annonce de « l'ouverture prochaine d'une ligne directe Marseille-Moroni, avec Air Madagascar ») et de l'autre illustration des bonnes relations entre les Comores et la France (« la Déclaration de Paris, entre l'Union des Comores et la France sur l'amitié et la coopération a été signée en juin 2013 » ; « accord d'entraide judiciaire vient d'être signé entre l'Union des Comores et la France » ; « ratification de l'Accord de partenariat de défense avec la France »). Donc notre pays ne rencontre aucun problème avec l'Etat français. Les milliers de morts du visa Balladur sont passés en perte et profit.
On comprend dès lors que les dirigeants français se croient permis d'enfoncer le clou en exigeant que les Comores valident à Moroni même la « francité » de Mayotte lors du prochain sommet de la Commission de l'Océan Indien. Des rumeurs laissent entendre que Hollande ne viendrait pas aux Comores s'il n'est pas assuré de la capitulation comorienne ; le sommet serait déplacé vers la Réunion.
La question de l'île comorienne Mayotte concerne l'intégrité territoriale, elle méritait donc une place substantielle dans le discours bilan qui nous était proposé. Eh bien la déception est immense.
Dans son discours, Ikililou parle de Mayotte une seule fois, citation « améliorer sa couverture dans l'île comorienne de Mayotte mais aussi à Maurice, aux Seychelles, à Madagascar et à la Réunion. », en somme il évoque en passant l'île comorienne pour célébrer les « progrès » de l'ORTC. Rien sur la stratégie mise en œuvre pour le retour de Mayotte. Motus et bouche cousue sur la sensible question de la tournante qui devrait tourner vers Mayotte et ainsi relancer notre revendication nationale.
La France fut mentionnée cinq fois à partir de deux problématiques : d'une part examen des problèmes de la diaspora comorienne en France (« les membres de la Commission Nationale Mixte entre l'Union des Comores et les Comoriens résidant en France ont été nommés pour une prise en charge des préoccupations de cette Diaspora » ; annonce de « l'ouverture prochaine d'une ligne directe Marseille-Moroni, avec Air Madagascar ») et de l'autre illustration des bonnes relations entre les Comores et la France (« la Déclaration de Paris, entre l'Union des Comores et la France sur l'amitié et la coopération a été signée en juin 2013 » ; « accord d'entraide judiciaire vient d'être signé entre l'Union des Comores et la France » ; « ratification de l'Accord de partenariat de défense avec la France »). Donc notre pays ne rencontre aucun problème avec l'Etat français. Les milliers de morts du visa Balladur sont passés en perte et profit.
On comprend dès lors que les dirigeants français se croient permis d'enfoncer le clou en exigeant que les Comores valident à Moroni même la « francité » de Mayotte lors du prochain sommet de la Commission de l'Océan Indien. Des rumeurs laissent entendre que Hollande ne viendrait pas aux Comores s'il n'est pas assuré de la capitulation comorienne ; le sommet serait déplacé vers la Réunion.
Jusqu'où iront Ikililou et Bolero ? Seul l'avenir nous le dira.