Accords de défense avec la France : Semence de la destabilisation des pays Africains

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La conférence organisée par le président français François Hollande sur le thème Paix et Sécurité en Afrique qui s’est tenue à Paris les 6 et 7 Décembre dernier était destinée à paraitre être un acte de bienveillance de plus de la France pour la malheureuse Afrique. Ce thème portait déjà dans son contenu beaucoup d’ironie. Comment la France, actrice et responsable de nombreux troubles en Afrique peut-elle organiser une conférence sur la paix en Afrique…..à Paris ? Ce serait comme si un chef de gang invitait les habitants du quartier à se réunir pour organiser la sécurité de ce quartier à sa convenance. Cette analogie n’est pas exagérée, ni même extrême. La France est en guerre contre l’Afrique et ce, bien avant les indépendances, et l’un de ses outils est justement les accords de défense qui la lient aux pays africains francophones.

DE LA COLONISATION AUX ACCORDS DE DÉFENSE


Cette guerre que la France livre contre les pays francophones a commencé au temps de la colonisation qui, contrairement à ce que prétendent les livres d’histoire officiels n’avait aucune mission civilisatrice, ni évangélisatrice. La colonisation était une simple opération d’accaparement et de pillage des ressources naturelles ainsi que de positionnement stratégique ayant utilisé des missionnaires comme une arme psychologique et culturelle de leurs conquêtes.

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le Général De Gaulle ramené au pouvoir en 1958 pour gérer la crise algérienne comprend que le vent a tourné et qu’il n’est plus possible de maintenir les colonies africaines sous la domination totale et visible de la France. Il a alors la géniale idée (inspirée du nazisme?) de rendre la domination indirecte et cachée en proposant alors de réunir les colonies dans la communauté française, une sorte de fédération dans laquelle elles n’auraient en réalité pas plus de pouvoir qu’avant.

Ainsi, sous la pression des partis de Gauche, des nouvelles grandes puissances, l’URSS et les Etats-Unis et des syndicats africains, De Gaulle permet aux africains de décider au cours de leur participation au Referendum sur la constitution de 1958, si elles souhaitaient intégrer la communauté française ou accéder à l’indépendance. Mais il menace de couper tout lien et toute aide économique à tous les pays qui se détacheront de la France. Tous les pays africains vont accepter cette proposition en dehors de la Guinée de Sékou Toure qui dit NON. En guise de punition la France va pratiquement étrangler ce pays et tenter plusieurs fois de renverser son régime.

Selon François-Xavier Vershave, auteur du livre La Francafrique, alors qu’il exposait aux années 60, l’apparente bonne intention à accorder l’indépendance aux pays africains, le General De Gaulle en sous-main ordonnait à Jacques Foccart, de triste mémoire d’éliminer tous les nationalistes africains, jugés dangereux pour les intérêts de la France, parce qu’ils désiraient une véritable indépendance. C’est ainsi que Um Nyobe, Ernest Ouandié, Félix Moumié au Cameroun, Sylvanus Olympio au Togo, Barthelemy Boganda en Centrafrique, le Dr. Outel Bono au Tchad, Germain Mba au Gabon ont été éliminés pour favoriser l’accession au pouvoir des hommes de main dont certains tels qu’Omar Bongo étaient agents de la DGSE, le service de renseignement français.

Et ces hommes politiques ont eu le droit, tant qu’ils protégeaient les intérêts français de rester au pouvoir, au besoin par la fraude électorale, pendant des décennies et même de le passer comme on l’a constaté au Gabon et au Togo à leur progéniture. Ne nous laissons donc plus distraire par ces beaux discours sur la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme ou l’aide au développement. Ce sont simplement des artifices qui aident à maintenir la façade de bienveillance utile à la rapine.

Cette guerre contre l’Afrique s’est poursuivie après les indépendances sous la forme perverse des accords de coopération économiques, financiers, militaires et culturels que la France a imposés à ses relais africains, nouveaux chefs d’État de ce qui est devenu son pré-carré, l’Afrique Subsaharienne francophone. De tous ces accords, un mérite que l’on fasse une pause.

L’ENNEMI EST DANS NOS CASERNES


Les accords de Partenariat de défense qui ont été renouvelés en 2010 avec 8 pays africains dont le Cameroun et qui présentent comme appât la promesse que la France viendrait au secours de tout pays africain attaqué de l’extérieur n’ont aucun fondement logique. Bien que cet article soit destiné à tous les pays africains, nous allons approfondir le cas du Cameroun qui parait mieux loti en la matière que certains pays pour démontrer la profondeur du mal.

Aucun pays voisin du Cameroun à puissance économique et militaire, égale ou inférieure n’a aucune raison de l’attaquer, à moins d’accepter d’être utilisé par la France comme le Burkina Faso, pour déstabiliser la Côte d’Ivoire. Même dans le cas improbable où le Cameroun entrait dans un conflit armé avec le Nigeria, il ne peut compter sur la France comme nous l’avons constaté pendant l’affaire Bakassi. Les intérêts économiques de la France au Nigeria qui a désormais le premier PIB d’Afrique sont plus importants que ceux de tous les pays de la CEMAC réunis. Non seulement ces accords n’ont pas d’utilité, ils représentent un sérieux danger pour les pays africains.

En effet, ces accords qui donnent à la France le droit d’implanter des bases militaires dans certains pays lui permettent en réalité de garder un contrôle étroit sur ce qu’elle considère encore comme sa basse-cour. Elle fait pencher l’équilibre militaire au gré de ses intérêts en intervenant directement ou pas. Très souvent, elle utilise des forces rebelles (qu’elle finance et arme) pour faire le sale boulot, se plaçant ainsi dans la très avantageuse position d’arbitre qui en réalité soutient un camp.

Au Tchad et en Centrafrique où les troupes françaises sont stationnées, La France a pratiquement décidé du cours des évènements politiques même si elle fait des efforts pour y garder une apparente neutralité, permettant à des forces rebelles de renverser les régimes « désobéissants ». Tous les régimes de ces pays ont été renversés avec le soutien de Paris.

Au Congo Brazzaville, Pascal Lissouba qui est arrivé au pouvoir en 1992 au terme d’une élection présidentielle libre et démocratique, en a été éjecté en 1997 à l’issue d’un conflit armé qui opposa les forces gouvernementales aux milices de Denis Sassou Nguesso qui avait la faveur et le soutien de Paris. Bien que la compagnie de pétrole française ELF ne sachant pas d’emblée de quel coté allait pencher la balance ait choisi d’armer les 2 camps, elle a néanmoins favorisé ce dernier jugé, plus généreux dans sa gestion du pétrole. La France qui a des troupes basées dans le pays a fini par intervenir ouvertement en faveur de Sassou Nguesso pour « protéger les populations civiles et les intérêts français ».

Au Tchad, en Octobre 2007, l’affaire des enfants de l’Arche de Zoe, dénoncée par le président Deby a exposé la vulnérabilité des pays ayant des troupes françaises sur leur territoire. Le président tchadien avait au début de cette affaire d’enlèvements d’enfants adopté un ton ferme et voulu faire appliquer la loi de son pays. Il se réveilla un matin de Février 2008 avec des forces rebelles à Ndjamena aux enclosures du palais. Lorsqu’il adoucit son attitude et accepta le transfert en France des six français condamnés, les rebelles furent repoussés et la paix revint dans la capitale. Idriss Deby, leur accordera la grâce présidentielle en Mars 2008 (Sur pression du gouvernement Français?).

En Côte d’Ivoire, en 2011 pendant la crise politique et militaire en Côte d’Ivoire, les troupes françaises présentes sur ce territoire sont carrément intervenues de façon directe sous l’égide de l’ONUCI pour faire partir de force le président Gbagbo, qui ne demandait que le recompte du vote, au profit d’Alassane Ouattara, jugé plus accommodant. Ce sont d’ailleurs les forces françaises qui forcèrent le bunker ou était refugié le président Gbagbo jugé dangereux pour les intérêts français, pour le remettre aux forces rebelles.

En Centrafrique, une fois de plus, en 2013 François Bozizé, arrivé au pouvoir par coup d’Etat comme ses prédécesseurs avec l’aide de la France bien entendu, est chassé du pouvoir par la Seleka soutenue par le Tchad avec l’accord tacite, pour ne pas dire sur recommandation de la cette même France qui y avait des troupes. On lui reprochait (pas de façon officielle évidemment) le rapprochement de son pays riche en or, diamant, bois, uranium et dans lequel France a des intérêts dans les transports, les télécommunications, le pétrole, les infrastructures, avec la Chine.

Lorsque le président centrafricain à l’époque a demandé de l’aide au président Hollande, il s’est entendu dire que la France n’interviendrait pas pour protéger le gouvernement centrafricain qui était pourtant le représentant légitime du peuple. Pourtant elle est en train d’intervenir pour protéger le nouveau gouvernement arrivé au pouvoir avec sa bénédiction.

En plus des troupes, la France affecte régulièrement des conseillers militaires et à la sécurité aux chefs d’Etats et armées africains dont la mission est double : protéger le régime obéissant contre les tentatives internes ou externes de renversement et le renverser lorsqu’il présente des velléités d’indépendance.
Ces conseillers militaires sont de véritables espions infiltrés dans la structure de l’armée camerounaise. Nous n’avons pas besoin d’eux pour un conflit improbable avec un pays voisin. Evidemment on ne devra pas compter sur eux si une autre puissance étrangère sous l’égide de l’ONU décidait d’intervenir au Cameroun. Ils sont là pour maintenir un état de paternalisme et entretenir l’ascendant psychologique sur nous.

A LA BASE EST LE CONTRÔLE DE NOTRE DOCTRINE MILITAIRE


Bien que le Cameroun n’ait pas de bases militaires françaises proprement dites sur son territoire, il est néanmoins quasiment encerclé par les bases françaises du Gabon, du Congo, du Tchad et de la Centrafrique. Les unités d’intendance françaises placées dans les bases militaires camerounaises constituent déjà un problème de sécurité nationale. Elles jouent un rôle important d’écoutes de télécommunications, d’espionnage, d’évaluation du moral des troupes, de leur niveau de préparation et de recrutement de militaires camerounais pour le renseignement français.

Ce n’est donc pas par amitié que la France fait former les officiers africains dans ses académies militaires. Cette décision a été prise sur la base d’un calcul stratégique. La France voulait veut mouler les armées africaines à son modèle et les confiner à une stratégie militaire dans laquelle elle est la plus forte. C’est parce que l’armée ivoirienne a été moulée sur le modèle français qu’elle n’a pas pu tenir contre les troupes de l’ONU opérant avec la stratégie occidentale. Les choses n’auraient pas été aussi faciles si les troupes françaises avaient eu face à elles, des forces ivoiriennes formées sur un modèle qui leur soit propre, à l’instar des troupes vietnamiennes qui ont battu les troupes occidentales à Dien Bien Phu ou des troupes iraniennes aguerries à la guerre asymétrique.

Les officiers formés en France ont leur profil psychologique établis par leurs enseignants, des officiers français. Leurs habitudes, forces et faiblesses, leur penchant idéologique sont soigneusement étudiés et gardés. Ce profil permet aux services de renseignement militaires français d’anticiper sur leur raisonnement, de les recruter en tant qu’informateurs et les manipuler pour créer des crises et renverser les régimes jugés inamicaux.

Comme illustration, il est facile de remarquer que la quasi-totalité des présidents de l’Afrique francophone ayant accédé au pouvoir par Coup d’Etat sont d’anciens officiers formés dans les écoles militaires françaises ou assimilées. Ils recherchent en général 3 faiblesses chez ces officiers qu’ils sélectionnent pour prendre le pouvoir : L’amour pour l’argent et les biens matériels, un ego démesuré et le manque de vision réelle pour le peuple. Ils savent que sans plan de développement réel ils ne pourront garder le pouvoir que par la corruption, la violence et la fraude électorale, ce qui les rend vulnérables et malléables par les agents de la France.

Le fait que nos officiers soient formés en France a aussi un effet psychologique potentiellement dévastateur. Les officiers sortis de ces écoles courent le risque de garder un complexe d’infériorité vis-à-vis de leurs « maitres » français. Apres tout ce sont eux qui leur apprennent l’art de la guerre. Et pourtant, la guerre est d’abord gagnée dans la tète.

Les bourses et autres stages octroyés apparemment gratuitement et les séminaires communs de haut niveau sur la sécurité font partie de cette stratégie de domination. Ils ont pour but d’entretenir chez nos soldats, par la création d’un capital sympathie, l’illusion d’une puissance amicale. L’école de Guerre de Yaoundé financée par la France entre dans la même logique. A travers elle, les stratèges français veulent simplement que les meilleurs officiers camerounais soient moulés dans la pensée militaire française et continuent à voir la France comme un pays « ami et frère et très supérieur militairement».

Pourtant la France qui n’a vraiment jamais gagné une guerre ne doit pas être si difficile à battre sur le terrain africain. Il suffit simplement que le conflit soit suffisamment long et meurtrier pour qu’elle démissionne comme elle l’a souvent fait. Peut-on seulement l’imaginer en train d’envoyer seule des troupes au Liban, en Syrie ou en Afghanistan ? Elle ne prendrait pas ce risque sur ces terrains où elle ferait face à des troupes psychologiquement fortes et capables de lui infliger de lourdes pertes.

L’adversaire le plus probable du Cameroun n’est donc pas le Nigeria avec lequel nous avons non seulement plus de chances de trouver un terrain d’entente mais aussi un intérêt réciproque urgent à renforcer une coopération militaire, pour justement affronter et défaire notre principal adversaire actuel qui est la France, pays de race, culture et de mentalité différentes, avec des velléités très affirmées de prédation, et dont la situation économique catastrophique actuelle nous impose d’observer la plus grande vigilance possible.


QUELLES LEÇONS POUR LE CAMEROUN ?


La crise financière que traversent en ce moment les pays européens rend la France encore plus nerveuse et par conséquent plus déterminée à maintenir son hégémonie sur l’Afrique. Les rapports de la commission Védrine, et les conclusions du sommet Paris qui s’en est suivi ne font que confirmer le désarroi dans lequel se trouvent les dirigeants français.

Ils font face à la compétition d’autres acteurs sur le sol africains dont la Chine, le Brésil, L’inde, qui ont supplanté la France dans de nombreux domaines. Et contrairement au rapport Védrine qui prétend qu’il n’est pas trop tard, La France va probablement perdre l’Afrique. Elle n’est pas compétitive en termes de coût, n’a pas de moyens de mettre réellement en place un véritable partenariat économique et son avantage technologique a été invalidé par des pays tels que la Turquie ou le Brésil.

Le rapprochement stratégique de Yaoundé avec la Chine rend donc nerveux les politiciens à Paris. C’est pour cette perte progressive de leur influence au Cameroun que le gouvernement français en veut au président Biya et le traite avec froideur, malgré les apparences joviales. Evidemment elle ne le dit pas comme cela. Elle se cache habilement derrière le fait que celui-ci aurait mis longtemps au pouvoir, elle qui garde des rapports cordiaux avec d’autres chefs d’Etat ayant passé autant de temps.

Ces manouvres de la France ne disculpent absolument pas nos dirigeants. Ils ont une grande responsabilité dans l’état de déliquescence morale, économique, structurelle et émotionnelle que nos pays connaissent. Et nous avons de bonnes raisons d’être en colère. Mais il faut faire un choix intelligent de nos combats étant donné que l’on ne peut les mener tous à la fois. Mettre toute notre énergie à combattre nos dirigeants nous distrait du vrai problème et place l’ennemi en position de force car tant que le système qui les manipule reste en place, un nouveau président ne fera que des changements cosmétiques mais ne changera pas fondamentalement les conditions de nos populations. C’est d’abord ce système qu’il faut démanteler.

La France cela va sans dire ne fait pas partir nos « dictateurs » parce qu’elle veut le bien des peuples africains. Elle les remplace simplement par des équipes « neuves » tout aussi serviles. Et personne nous en sommes sûrs, ne veut un changement de pouvoir comme celui qui a eu lieu en Cote d’Ivoire où les français ont reconquis les faibles marges d’indépendance que ce pays avait acquises sous Laurent Gbagbo. Qu’il soit laissé aux africains le soin de chasser leurs dirigeants. Les affaires de familles ne doivent pas être réglées par des étrangers.

Déjà, il est connu dans certains milieux qu’elle travaille activement pour s’assurer que le pouvoir à Yaoundé passe entre des mains plus francophiles après le départ du président Biya. La France ne va pas faire sauter des parachutistes sur Yaoundé comme elle le faisait auparavant dans d’autres pays. Ces temps sont révolus. Actuellement elle se cache derrière les organisations internationales telles que l’ONU où elle jouit du support des autres nations occidentales pour décapiter des régimes rebelles à ses yeux.

Face à la situation sans issue à laquelle Paris fait face, il n’est pas exagéré de penser que la France n’a pas de choix que d’utiliser la théorie du chaos qu’on peut encore appeler celle du pyromane et du sapeur-pompier comme cela s’est fait en Cote d’Ivoire, en Libye et en Syrie : Financer et encourager des rebelles à attaquer le gouvernement et venir sous l’égide des Nations Unies r pour rétablir la paix ou « protéger » les populations civiles selon les cas, mais en réalité pour mettre au pouvoir des personnes qui leur seront redevables, donc favorables.

Le scenario le plus probable de l’intervention française au Cameroun sera d’y provoquer une crise qui lui donnera l’occasion de faire intervenir ses troupes sous le couvert des Nations Unies pour imposer un leadership selon ses intérêts. La présence des troupes françaises sur le sol camerounais soit disant pour sécuriser la région n’est pas des plus rassurantes à la lumière de son passé.

Et si l’instabilité qui règne dans les frontières du Cameroun n’avait pour but que d’y entrainer la présence de forces occidentales ? La technique a toujours consisté à créer le chaos en utilisant au besoin des extrémistes musulmans pour amener un nouvel ordre. On commence en général par choquer émotionnellement le public occidental par des actes odieux tels que les enlèvements répétés des religieux occidentaux au Nord du Cameroun ou l’enlèvement d’environ 300 lycéennes nigérianes par Boko Haram. Une fois que le public est bien préparé, il accepte facilement l’implication des forces de son pays dans la zone cible.

Le scenario est le même en Côte d’Ivoire, Mali et Centrafrique : mettre les musulmans contre les chrétiens pour diviser le pays en deux. Une fois le pays divisé, on impose des négociations qui amènent le changement de régime à leur profit qui est le but visé.

Notre guerre d’indépendance n’a pas terminée car il n’est pas dans la nature d’un prédateur de lâcher volontairement sa proie. La tâche revient à la victime de créer des circonstances qui obligeront le prédateur à lâcher prise. Nous avons perdu la première tranche mais pouvons gagner la 2eme qui s’annonce. D’autres pays l’ont fait avec cet ennemi aux élans génocidaires. Mais nous ne pouvons gagner une guerre contre un ennemi qui a façonné notre pensée militaire. On ne peut même pas déjà combattre un adversaire que l’on croit être un ami.

Gabriel Makang - Le Sphinx Hebdo
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Accords de défense avec la France : Semence de la destabilisation des pays Africains
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