Un trabendo pour le faste du 3ème anniversaire de pouvoir du chef de l’État « Abou Achirafi Ali Bacar, Président! », « Abou Achirafi Ali B...
Un trabendo pour le faste du 3ème anniversaire de pouvoir du chef de l’État
«Abou Achirafi Ali Bacar, Président!», «Abou Achirafi Ali Bacar, Président!», «Abou Achirafi Ali Bacar, Président!». C’est le nouvel hymne national que doivent chanter tous les petits Comoriens chaque matin dans les écoles, les fonctionnaires dans leurs bureaux, et les simples citoyens dans leurs hameaux, villages et villes. En effet, sans que le Président de la République ne le sache, puisque Saïd Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, refuse de l’en informer, vendredi 9 mai 2014, une délégation comorienne a quitté le pays en direction du Moyen-Orient, muni d’une valise de 1.200 passeports à vendre à nos «frères» les Arabes et les Persans. Il y a le feu au lac car les hommes du Président veulent que le salaire du mois d’avril 2014 soit payé en temps et en heure, puisque la date du 26 mai 2014 marque le 3ème anniversaire de l’investiture du Président Ikililou Dhoinine, et celle du 27 mai 2014, la fête musulmane du «Mihraj», «le Voyage nocturne» du Prophète vers le ciel. On veut que ces deux événements soient célébrés dans le faste du salaire versé sans anicroche, ni pépin. Pour la grandeur et la gloire de notre Président bien-aimé.
Seulement, l’affaire tombe très mal, à un moment où, «foudroyé» par une «mauvaise santé de fer» résultant de la plus imaginaire des maladies diplomatiques, Abou Achirafi Ali Bacar se la coule douce à Dubaï, une des villes où la délégation comorienne est partie faire son trabendo de passeports. En d’autres termes, les autorités comoriennes sont parties au Moyen-Orient faire la bise à Abou Achirafi Ali Bacar sur les deux joues et lui faire des yeux de merlan frit, avant de lui dire qu’il avait raison de se livrer au trabendo parallèle de passeports, qui lui a permis de récolter 8 milliards de francs comoriens, après avoir joyeusement falsifié la signature du Président Ikililou Dhoinine, alors que l’imitation d’un simple citoyen est déjà un horrible délit. Alors, imaginez la falsification de la signature d’un chef d’État pour un crime mettant en danger la sécurité de plusieurs pays susceptibles d’être visés par l’activité criminelle des trafiquants de drogue et des terroristes auxquels «le Pablo Escobar comorien» a vendu sans discernement un nombre incalculable de passeports.
Ce qui est bizarre dans l’affaire, c’est le refus des collaborateurs du Président de mettre au courant leur chef sur la manière dont ils vont rendre le sourire aux Comoriens à la fin du mois de mai 2014. Sans soute veulent-ils faire croire au chef de l’État qu’ils sont tellement forts et compétents qu’ils peuvent payer les fonctionnaires et agents de l’État sans trabendo de passeports dans les pays du Moyen-Orient. Toujours est-il que ce nouvel avatar dans l’affaire du trabendodes passeports prouve que sans trabendo de passeports notamment pour payer les fonctionnaires et agents de l’État, il y a longtemps que la République aurait déjà sauté 7 fois.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 15 mai 2014.
«Abou Achirafi Ali Bacar, Président!», «Abou Achirafi Ali Bacar, Président!», «Abou Achirafi Ali Bacar, Président!». C’est le nouvel hymne national que doivent chanter tous les petits Comoriens chaque matin dans les écoles, les fonctionnaires dans leurs bureaux, et les simples citoyens dans leurs hameaux, villages et villes. En effet, sans que le Président de la République ne le sache, puisque Saïd Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, refuse de l’en informer, vendredi 9 mai 2014, une délégation comorienne a quitté le pays en direction du Moyen-Orient, muni d’une valise de 1.200 passeports à vendre à nos «frères» les Arabes et les Persans. Il y a le feu au lac car les hommes du Président veulent que le salaire du mois d’avril 2014 soit payé en temps et en heure, puisque la date du 26 mai 2014 marque le 3ème anniversaire de l’investiture du Président Ikililou Dhoinine, et celle du 27 mai 2014, la fête musulmane du «Mihraj», «le Voyage nocturne» du Prophète vers le ciel. On veut que ces deux événements soient célébrés dans le faste du salaire versé sans anicroche, ni pépin. Pour la grandeur et la gloire de notre Président bien-aimé.
Seulement, l’affaire tombe très mal, à un moment où, «foudroyé» par une «mauvaise santé de fer» résultant de la plus imaginaire des maladies diplomatiques, Abou Achirafi Ali Bacar se la coule douce à Dubaï, une des villes où la délégation comorienne est partie faire son trabendo de passeports. En d’autres termes, les autorités comoriennes sont parties au Moyen-Orient faire la bise à Abou Achirafi Ali Bacar sur les deux joues et lui faire des yeux de merlan frit, avant de lui dire qu’il avait raison de se livrer au trabendo parallèle de passeports, qui lui a permis de récolter 8 milliards de francs comoriens, après avoir joyeusement falsifié la signature du Président Ikililou Dhoinine, alors que l’imitation d’un simple citoyen est déjà un horrible délit. Alors, imaginez la falsification de la signature d’un chef d’État pour un crime mettant en danger la sécurité de plusieurs pays susceptibles d’être visés par l’activité criminelle des trafiquants de drogue et des terroristes auxquels «le Pablo Escobar comorien» a vendu sans discernement un nombre incalculable de passeports.
Ce qui est bizarre dans l’affaire, c’est le refus des collaborateurs du Président de mettre au courant leur chef sur la manière dont ils vont rendre le sourire aux Comoriens à la fin du mois de mai 2014. Sans soute veulent-ils faire croire au chef de l’État qu’ils sont tellement forts et compétents qu’ils peuvent payer les fonctionnaires et agents de l’État sans trabendo de passeports dans les pays du Moyen-Orient. Toujours est-il que ce nouvel avatar dans l’affaire du trabendodes passeports prouve que sans trabendo de passeports notamment pour payer les fonctionnaires et agents de l’État, il y a longtemps que la République aurait déjà sauté 7 fois.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 15 mai 2014.