Multiplication inévitable des candidatures dans cette région stratégique. La multiplication des candidatures dans le Mbadjini, dans ...
Multiplication inévitable des candidatures dans cette région stratégique.
La multiplication des candidatures dans le Mbadjini, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016, inquiète les barons et marquis de cette région hautement stratégique de la Grande-Comore. Cette inquiétude est d’autant plus grande que les plus grands parmi les plus grands notables de la région ont commencé à manifester des signes d’impatience et d’énervement face à une multiplication de candidatures présidentielles qui s’avère tout simplement suicidaire. Rien que dans la ville de Foumbouni, l’affrontement entre l’ancien Vice-président Idi Nadhoim, Président d’ADD Zamzam, et Maître Saïd Larifou, Président du Parti RIDJA, sera homérique et laissera les traces d’un combat acharné. Ce proche de l’ancien ministre Omar Tamou a son coupable tout désigné: «Le Vice-président Idi Nadhoim devra se retirer de la course, mais pour lui, il s’agit d’une question d’orgueil personnel. En plus de cela, ses partisans, essentiellement en France, le poussent à aller de l’avant, tout en sachant qu’il devrait ne pas engager ce combat qu’il n’a même pas la chance de gagner au niveau de la ville de Foumbouni, où ses partisans sont réduits comme peau de chagrin. Existent-ils, d’ailleurs? Il ne veut pas entendre raison et veut en découdre. Tant pis pour lui».
Hachim Saïd-Hassan, Foumbounien pur sucre et chef du Comité de Soutien d’Idi Nadhoim en France, ne se fait pas prier pour signaler que son champion a toutes les chances d’être le prochain Président de l’Union des Comores car il a su toucher favorablement le cœur des Mbadjiniens installés en France et ceux vivant aux Comores, a un bilan entièrement positif lors de son passage à la Vice-présidence de la République de 2006 à 2011, ne s’est pas enrichi illicitement quand il était Vice-président, n’était pas Vice-président pour s’enrichir personnellement et illicitement puisqu’il était déjà riche avant d’entrer aux affaires, et que, pendant qu’il était Vice-président, on ne l’a vu acheter aucun terrain, ni se faire construire une quelconque maison. Pour lui, il ne fait pas de doute que son oncle Idi Nadhoim, «homme d’État d’une honnêteté immaculée», ne peut que susciter «la jalousie de ceux qui n’ont rien à proposer en dehors du tapage et de l’autoglorification. Quand Maître Saïd Larifou dit qu’il n’a “rien de commun avec Idi Nadhoim”, il le retrouvera toujours à Foumbouni, même et surtout pour traiter des affaires familiales. Cela rend Idi Nadhoim incontournable même pour cet adversaire politique qu’est le cousin Saïd Larifou, qui doit normalement tenir compte d’un certain nombre de paramètres, dont l’expérience étatique de très haut niveau d’Idi Nadhoim et sa crédibilité, pour se ranger derrière la candidature de ce dernier. Aujourd’hui, je constate avec beaucoup de plaisir et de soulagement que des autorités religieuses de premier plan apportent leur caution morale et leur soutien total et indéfectible à Idi Nadhoim pour l’élection présidentielle de 2016. De mémoire, je peux citer Foundi Mouhidine de Mbéni et Saïd Abdallah Rifki de Ngnandombouéni, dans le Hamahamet, Cadi Saïd Mohamed Attoumane de Dhahadjou-Itsandra, Salim dit “Bangazo” de Gnoumadzaha-Bambao, grand journaliste aux temps d’Ali Soilihi, Foundi Abdou Raouf du FNJ et éminent notable du Bambao, qui se dit prêt à braver son propre parti politique au profit d’Idi Nadhoim. Cette mobilisation de hautes personnalités du Hamahamet, de l’Itsandra et du Bambao est due à l’amitié séculaire entre le Mbadjini et ces trois régions, mais aussi à la respectabilité d’Idi Nadhoim, que personne de sérieux ne peut accuser de malversation et de corruption».
Quand on rapporte ces paroles à ce cacique du RIDJA, il bondit comme s’il était installé sur une fusée qui décolle de la base de Kourou ou à Cap Canaveral: «Je vois que le mot de Maître Saïd Larifou selon lequel il n’a rien de commun avec Idi Nadhoim est exploité de manière ignominieuse et tendancieuse. Quand le Président de notre parti dit cela, il ne parle pas de connexions et interférences familiales, mais de politique. Autrement dit, même s’il est le cousin d’Idi Nadhoim, il n’a pas d’affinités politiques avec lui. La sphère familiale est la sphère familiale, et la sphère politique est la sphère politique. Nous d’admettons pas les mélanges des genres, car ils sont malheureux et contre-indiqués. Quant à demander à Saïd de se ranger derrière la candidature d’Idi Nadhoim, Hachim Saïd-Hassan peut toujours rêver. C’est son droit. Mais, dans notre parti, qui est un parti démocratique, où les décisions sont prises de manière libre et démocratique, il n’est pas question que nous nous laissions aller à des considérations familiales et sociologiques au détriment des intérêts de notre parti et de la nation comorienne dans son ensemble. Quand les gens vont-ils comprendre que les affaires familiales doivent être détachées de la politique aux Comores?».
Maître Ibrahim Ali Mzimba, Avocat au Barreau de Moroni, Député et colistier du Vice-président Mohamed Ali Soilihi aux élections présidentielles de 2016, ne prend pas des gants pour exprimer son idée sur le sujet relatif à une candidature unique dans le Mbadjini: «Aux dernières nouvelles, on nous dit qu’on doit organiser des élections primaires “comme le font les socialistes français” afin de départager les candidats du Mbadjini. Très bien. Très bien. Mais, se pose un problème majeur, celui de l’organisation matérielle du scrutin devant permettre de savoir qui doit être le candidat de la région. Déjà, on voit que l’État comorien n’a pas les moyens d’organiser des élections législatives, qui vont lui coûter plus d’un milliard de francs comoriens, qu’il est obligé de jouer la montre, et il faudra qu’une région du pays, à elle seule, organise un scrutin, à son échelle. Qui va financer cette opération électorale régionale? Personne ne nous le dit. Combien va coûter cette opération électorale qui demandera, au bas mot, 200 millions de francs comorien? Qui sera chargé d’organiser cette opération électorale qui pourrait finir en queue de poisson? Les partis politiques, les candidats ou l’État, que cela ne regarde pas? On évite de nous le dire. Par contre, nous apprenons avec tristesse et colère que, dans l’optique de certains, la désignation du candidat du Mbadjini devrait se faire dans un cadre similaire à un conclave désignant un pape. On prend quelques notables des différentes villes et des différents villages de la région. On les enferme dans une maison, et on leur demande de nous fournir un nom, selon la“popularité” et les chances d’élection du candidat. Tout ça est bien. Mais, dans un pays sans institut de sondages et où on ne pratique pas les sondages d’opinions sauf pour mentir aux gens, quand tel blog de parti politique veut mentir au profit de son chef et le glorifier à la nord-coréenne, comment peut-on logiquement organiser cette élection? Donc, par décence, il faut laisser les candidats se présenter sans problème, ni restriction. Aucun candidat ne se désistera au profit d’un autre. C’est une réalité qu’on ne peut pas changer. Il faut faire avec».
Rien n’est donc joué pour 2016. Et, apparemment, les candidats n’étouffent pas de respect et de considération envers leurs concurrents, qui refusent d’être des alliés ou des partenaires, puisque personne ne veut conclure une alliance politique avec les autres. Ce qui constitue une situation kafkaïenne car, dans la galaxie d’Idi Nadhoim, l’idée d’une candidature unique semble acquise au profit de l’ancien Vice-président, alors que, quand on évoque le sujet devant les autres acteurs politiques du Mbadjini et leurs hommes, ils se contentent de baisser les yeux sur le pli impeccable de leur pantalon, de leur boubou et sur le bout de leurs chaussures. Rien n’est donc acquis, et la perspective d’organisation d’«élections primaires» dans la région relève du rêve impossible et de l’utopie pure. On ne voit pas Maître Saïd Larifou renoncer à sa candidature présidentielle en 2016, le rêve d’une vie. On ne voit pas Idi Nadhoim renoncer à la sienne, lui qui, après avoir été Vice-président de la République, veut être Président de la République. On ne voit pas Omar Tamou, faute d’être candidat lui-même, ne pas soutenir le candidat grand-comorien «qui va travailler main dans la main avec le Député Abderemane Ahmed Abdallah, au nom de l’Oudzima», lance Abdoul-Anziz Tamou, fils d’Omar Tamou, très impliqué dans les affaires politiques.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 6 avril 2014.
Hachim Saïd-Hassan, Foumbounien pur sucre et chef du Comité de Soutien d’Idi Nadhoim en France, ne se fait pas prier pour signaler que son champion a toutes les chances d’être le prochain Président de l’Union des Comores car il a su toucher favorablement le cœur des Mbadjiniens installés en France et ceux vivant aux Comores, a un bilan entièrement positif lors de son passage à la Vice-présidence de la République de 2006 à 2011, ne s’est pas enrichi illicitement quand il était Vice-président, n’était pas Vice-président pour s’enrichir personnellement et illicitement puisqu’il était déjà riche avant d’entrer aux affaires, et que, pendant qu’il était Vice-président, on ne l’a vu acheter aucun terrain, ni se faire construire une quelconque maison. Pour lui, il ne fait pas de doute que son oncle Idi Nadhoim, «homme d’État d’une honnêteté immaculée», ne peut que susciter «la jalousie de ceux qui n’ont rien à proposer en dehors du tapage et de l’autoglorification. Quand Maître Saïd Larifou dit qu’il n’a “rien de commun avec Idi Nadhoim”, il le retrouvera toujours à Foumbouni, même et surtout pour traiter des affaires familiales. Cela rend Idi Nadhoim incontournable même pour cet adversaire politique qu’est le cousin Saïd Larifou, qui doit normalement tenir compte d’un certain nombre de paramètres, dont l’expérience étatique de très haut niveau d’Idi Nadhoim et sa crédibilité, pour se ranger derrière la candidature de ce dernier. Aujourd’hui, je constate avec beaucoup de plaisir et de soulagement que des autorités religieuses de premier plan apportent leur caution morale et leur soutien total et indéfectible à Idi Nadhoim pour l’élection présidentielle de 2016. De mémoire, je peux citer Foundi Mouhidine de Mbéni et Saïd Abdallah Rifki de Ngnandombouéni, dans le Hamahamet, Cadi Saïd Mohamed Attoumane de Dhahadjou-Itsandra, Salim dit “Bangazo” de Gnoumadzaha-Bambao, grand journaliste aux temps d’Ali Soilihi, Foundi Abdou Raouf du FNJ et éminent notable du Bambao, qui se dit prêt à braver son propre parti politique au profit d’Idi Nadhoim. Cette mobilisation de hautes personnalités du Hamahamet, de l’Itsandra et du Bambao est due à l’amitié séculaire entre le Mbadjini et ces trois régions, mais aussi à la respectabilité d’Idi Nadhoim, que personne de sérieux ne peut accuser de malversation et de corruption».
Quand on rapporte ces paroles à ce cacique du RIDJA, il bondit comme s’il était installé sur une fusée qui décolle de la base de Kourou ou à Cap Canaveral: «Je vois que le mot de Maître Saïd Larifou selon lequel il n’a rien de commun avec Idi Nadhoim est exploité de manière ignominieuse et tendancieuse. Quand le Président de notre parti dit cela, il ne parle pas de connexions et interférences familiales, mais de politique. Autrement dit, même s’il est le cousin d’Idi Nadhoim, il n’a pas d’affinités politiques avec lui. La sphère familiale est la sphère familiale, et la sphère politique est la sphère politique. Nous d’admettons pas les mélanges des genres, car ils sont malheureux et contre-indiqués. Quant à demander à Saïd de se ranger derrière la candidature d’Idi Nadhoim, Hachim Saïd-Hassan peut toujours rêver. C’est son droit. Mais, dans notre parti, qui est un parti démocratique, où les décisions sont prises de manière libre et démocratique, il n’est pas question que nous nous laissions aller à des considérations familiales et sociologiques au détriment des intérêts de notre parti et de la nation comorienne dans son ensemble. Quand les gens vont-ils comprendre que les affaires familiales doivent être détachées de la politique aux Comores?».
Maître Ibrahim Ali Mzimba, Avocat au Barreau de Moroni, Député et colistier du Vice-président Mohamed Ali Soilihi aux élections présidentielles de 2016, ne prend pas des gants pour exprimer son idée sur le sujet relatif à une candidature unique dans le Mbadjini: «Aux dernières nouvelles, on nous dit qu’on doit organiser des élections primaires “comme le font les socialistes français” afin de départager les candidats du Mbadjini. Très bien. Très bien. Mais, se pose un problème majeur, celui de l’organisation matérielle du scrutin devant permettre de savoir qui doit être le candidat de la région. Déjà, on voit que l’État comorien n’a pas les moyens d’organiser des élections législatives, qui vont lui coûter plus d’un milliard de francs comoriens, qu’il est obligé de jouer la montre, et il faudra qu’une région du pays, à elle seule, organise un scrutin, à son échelle. Qui va financer cette opération électorale régionale? Personne ne nous le dit. Combien va coûter cette opération électorale qui demandera, au bas mot, 200 millions de francs comorien? Qui sera chargé d’organiser cette opération électorale qui pourrait finir en queue de poisson? Les partis politiques, les candidats ou l’État, que cela ne regarde pas? On évite de nous le dire. Par contre, nous apprenons avec tristesse et colère que, dans l’optique de certains, la désignation du candidat du Mbadjini devrait se faire dans un cadre similaire à un conclave désignant un pape. On prend quelques notables des différentes villes et des différents villages de la région. On les enferme dans une maison, et on leur demande de nous fournir un nom, selon la“popularité” et les chances d’élection du candidat. Tout ça est bien. Mais, dans un pays sans institut de sondages et où on ne pratique pas les sondages d’opinions sauf pour mentir aux gens, quand tel blog de parti politique veut mentir au profit de son chef et le glorifier à la nord-coréenne, comment peut-on logiquement organiser cette élection? Donc, par décence, il faut laisser les candidats se présenter sans problème, ni restriction. Aucun candidat ne se désistera au profit d’un autre. C’est une réalité qu’on ne peut pas changer. Il faut faire avec».
Rien n’est donc joué pour 2016. Et, apparemment, les candidats n’étouffent pas de respect et de considération envers leurs concurrents, qui refusent d’être des alliés ou des partenaires, puisque personne ne veut conclure une alliance politique avec les autres. Ce qui constitue une situation kafkaïenne car, dans la galaxie d’Idi Nadhoim, l’idée d’une candidature unique semble acquise au profit de l’ancien Vice-président, alors que, quand on évoque le sujet devant les autres acteurs politiques du Mbadjini et leurs hommes, ils se contentent de baisser les yeux sur le pli impeccable de leur pantalon, de leur boubou et sur le bout de leurs chaussures. Rien n’est donc acquis, et la perspective d’organisation d’«élections primaires» dans la région relève du rêve impossible et de l’utopie pure. On ne voit pas Maître Saïd Larifou renoncer à sa candidature présidentielle en 2016, le rêve d’une vie. On ne voit pas Idi Nadhoim renoncer à la sienne, lui qui, après avoir été Vice-président de la République, veut être Président de la République. On ne voit pas Omar Tamou, faute d’être candidat lui-même, ne pas soutenir le candidat grand-comorien «qui va travailler main dans la main avec le Député Abderemane Ahmed Abdallah, au nom de l’Oudzima», lance Abdoul-Anziz Tamou, fils d’Omar Tamou, très impliqué dans les affaires politiques.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 6 avril 2014.