Les autorités de la capitale Antananarivo ont décidé d'interdire le racolage passif en centre-ville. Une Une mesure motivée par l'au...
Les autorités de la capitale Antananarivo ont décidé d'interdire le racolage passif en centre-ville. Une Une mesure motivée par l'augmentation depuis quelques années de la prostitution de mineurs. Selon les chiffres fournis par la police judiciaire de la capitale, plus de 580 mineurs ont été interpellés l'année dernière dans les six plus grandes villes du pays, pour des cas de prostitution.
Pas moins de 89 mineurs arrêtés à Antananarivo pour prostitution l'année dernière, 131 à Diego Suarez, au nord du pays, 112 à Tuléar, au sud-ouest : la prostitution des mineurs augmente à Madagascar et elle prend de nouvelles formes. Pas forcément, le racolage en pleine rue, comme le précise Hassan Mouigni, adjoint au chef de service de la police des mœurs et protection des mineurs : « Il y a beaucoup de mineurs qui laissent leurs contacts auprès d'établissements hôteliers, des réceptionnistes, et quand il y a des clients, c'est eux qui avisent les mineurs. Cela passe également par le biais de Facebook. »
La prostitution des mineurs augmente avec la pauvreté, et contrairement aux idées reçues, cette prostitution ne concerne pas que les grandes villes, le problème existe aussi en brousse.
Malgaches ou étrangers
« Les parents ont laissé les enfants - âgés de douze, treize ans-, dans une maison pour qu'ils puissent se débrouiller eux-mêmes pour gagner de l'argent, raconte Hassan Mouigni. C'est une forme de prostitution mais de manière indirecte. C'est toujours comme ça, parce que c'est une question de survie. »
Les clients des prostituées mineures sont aussi bien Malgaches qu'étrangers. Le racolage en centre-ville d'Antananarivo a été interdit en partie pour protéger ces jeunes personnes des agressions, violences, ou racket. A Madagascar, le délit de détournement de mineurs est passible de cinq à dix ans de prison.
Pas moins de 89 mineurs arrêtés à Antananarivo pour prostitution l'année dernière, 131 à Diego Suarez, au nord du pays, 112 à Tuléar, au sud-ouest : la prostitution des mineurs augmente à Madagascar et elle prend de nouvelles formes. Pas forcément, le racolage en pleine rue, comme le précise Hassan Mouigni, adjoint au chef de service de la police des mœurs et protection des mineurs : « Il y a beaucoup de mineurs qui laissent leurs contacts auprès d'établissements hôteliers, des réceptionnistes, et quand il y a des clients, c'est eux qui avisent les mineurs. Cela passe également par le biais de Facebook. »
La prostitution des mineurs augmente avec la pauvreté, et contrairement aux idées reçues, cette prostitution ne concerne pas que les grandes villes, le problème existe aussi en brousse.
« Les parents ont laissé les enfants - âgés de douze, treize ans-, dans une maison pour qu'ils puissent se débrouiller eux-mêmes pour gagner de l'argent, raconte Hassan Mouigni. C'est une forme de prostitution mais de manière indirecte. C'est toujours comme ça, parce que c'est une question de survie. »
Les clients des prostituées mineures sont aussi bien Malgaches qu'étrangers. Le racolage en centre-ville d'Antananarivo a été interdit en partie pour protéger ces jeunes personnes des agressions, violences, ou racket. A Madagascar, le délit de détournement de mineurs est passible de cinq à dix ans de prison.
Par RFI
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