Après le match aussi, Rémi Garde et Jean-Michel Aulas n’ont pas été tendres avec M. Lannoy, coupable, selon eux, d’avoir fait basculer la f...
Après le match aussi, Rémi Garde et Jean-Michel Aulas n’ont pas été tendres avec M. Lannoy, coupable, selon eux, d’avoir fait basculer la finale pour Paris.
A chaud, Rémi Garde n’a pas su masquer "sa déception". D’ailleurs, l’entraîneur lyonnais n’a même pas cherché à la dissimuler. Tout comme il n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’arbitre. "On perd la finale sur une erreur d’arbitrage, a déploré Garde. Je l'ai dit à l'arbitre M. Lannoy. Il m'a remercié pour mon ‘fair-play’." Cette "erreur d’arbitrage", elle est intervenue à la demi-heure de jeu. Et elle a offert la Coupe de la Ligue au PSG (2-1).
Jean-Michel Aulas a "revu les images à la télé". Le président lyonnais persiste et signe : comme il l’avait relevé en plein match, par Tweet interposé, "la faute est en dehors de la surface". "Le joueur (Lucas) vient toucher Anthony alors qu'il n'a plus le ballon, peste JMA. C'est une hérésie."
Pour l’OL, la pilule est d’autant plus difficile à avaler que, ces derniers temps, les Rhodaniens n’ont pas été épargnés par l’arbitrage. Le Président Aulas ne s’est pas fait prier dire combien il se sentait "lésé", en endossant son costume de Calimero : "L'erreur est toujours dans le même sens. Il y a eu Lille, Monaco, Saint-Etienne et maintenant Paris. On a l’impression d’être maltraité." Alors quand M. Lannoy s'est présenté devant lui pour lui serrer la main, JMA l'a d'abord refusée. Pour finalement l'accepter.
Gil BAUDU - EurosportGil
Baudu vient du Havre, où est né le club doyen du football français. Il
collabore à Eurosport.fr depuis 2008. Sa spécialité : le ballon rond,
avec un goût prononcé pour le jeu.
A chaud, Rémi Garde n’a pas su masquer "sa déception". D’ailleurs, l’entraîneur lyonnais n’a même pas cherché à la dissimuler. Tout comme il n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’arbitre. "On perd la finale sur une erreur d’arbitrage, a déploré Garde. Je l'ai dit à l'arbitre M. Lannoy. Il m'a remercié pour mon ‘fair-play’." Cette "erreur d’arbitrage", elle est intervenue à la demi-heure de jeu. Et elle a offert la Coupe de la Ligue au PSG (2-1).
Jean-Michel Aulas a "revu les images à la télé". Le président lyonnais persiste et signe : comme il l’avait relevé en plein match, par Tweet interposé, "la faute est en dehors de la surface". "Le joueur (Lucas) vient toucher Anthony alors qu'il n'a plus le ballon, peste JMA. C'est une hérésie."
C’est plus facile de mettre deux matches de suspension à Clément GrenierUne "hérésie" qui a donc fait sortir tout le clan lyonnais de ses gonds. Et devant laquelle Garde n’a pas contenu ses nerfs. "C’est plus facile de mettre de mettre deux matches de suspension à Clément Grenier pour des mots de vestiaires que de prendre une bonne décision avec cinq arbitres, s’est même emporté Garde. C'est triste de devoir perdre sur une erreur flagrante, qui plus est double. Il n'y avait pas faute et l'action se déroule en dehors de la surface. A quoi sert le cinquième arbitre qui doit être bien placé ?"
Pour l’OL, la pilule est d’autant plus difficile à avaler que, ces derniers temps, les Rhodaniens n’ont pas été épargnés par l’arbitrage. Le Président Aulas ne s’est pas fait prier dire combien il se sentait "lésé", en endossant son costume de Calimero : "L'erreur est toujours dans le même sens. Il y a eu Lille, Monaco, Saint-Etienne et maintenant Paris. On a l’impression d’être maltraité." Alors quand M. Lannoy s'est présenté devant lui pour lui serrer la main, JMA l'a d'abord refusée. Pour finalement l'accepter.
A propos de l'auteur
Gil BAUDU - EurosportGil
Baudu vient du Havre, où est né le club doyen du football français. Il
collabore à Eurosport.fr depuis 2008. Sa spécialité : le ballon rond,
avec un goût prononcé pour le jeu.
