Deux policiers et un civil ont été blessés mardi par l'explosion d'une bombe posée entre deux voitures. L'INFO. Deux policier...
Deux policiers et un civil ont été blessés mardi par l'explosion d'une bombe posée entre deux voitures.
L'INFO. Deux policiers et un civil ont été blessés mardi par l'explosion d'une bombe posée entre deux voitures près d'un point de contrôle dans le centre du Caire, selon des sources au sein des services de secours et de sécurité. La bombe a explosé à Galaa, un secteur animé du quartier de Dokki, a-t-on ajouté.
De plus en plus d'attentats. Les attentats visant les policiers et l'armée se sont multipliés en Egypte depuis la destitution en juillet par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi. Le 2 avril, un général de police a été tué quand trois bombes ont explosé devant l'Université du Caire. Le lendemain, le gouvernement mis en place par l'armée a annoncé avoir durci les sanctions et étendu le champ des crimes considérés comme "terroristes".
De nombreuses attaques contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par des groupes insurgés, expliquant agir en représailles à la répression menée par les autorités, qui a fait selon Amnesty International plus 1.400 morts, pour la plupart des pro-Morsi. Mais le gouvernement tient les Frères musulmans pour responsables de toutes les "attaques terroristes", qui ont tué selon lui plus de 252 policiers, 187 soldats et 57 civils depuis la destitution de Mohammed Morsi, le 3 juillet.
Fin décembre, après un attentat meurtrier pourtant revendiqué par un groupe jihadiste sans lien connu avec la confrérie, Ansar Beït al-Maqdess, Le Caire a déclaré les Frères musulmans "organisation terroriste". La sécurité et le terrorisme sont des enjeux majeurs du scrutin présidentiel qui va se tenir en Egypte à la fin du mois de mai. AFP
L'INFO. Deux policiers et un civil ont été blessés mardi par l'explosion d'une bombe posée entre deux voitures près d'un point de contrôle dans le centre du Caire, selon des sources au sein des services de secours et de sécurité. La bombe a explosé à Galaa, un secteur animé du quartier de Dokki, a-t-on ajouté.
De plus en plus d'attentats. Les attentats visant les policiers et l'armée se sont multipliés en Egypte depuis la destitution en juillet par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi. Le 2 avril, un général de police a été tué quand trois bombes ont explosé devant l'Université du Caire. Le lendemain, le gouvernement mis en place par l'armée a annoncé avoir durci les sanctions et étendu le champ des crimes considérés comme "terroristes".
De nombreuses attaques contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par des groupes insurgés, expliquant agir en représailles à la répression menée par les autorités, qui a fait selon Amnesty International plus 1.400 morts, pour la plupart des pro-Morsi. Mais le gouvernement tient les Frères musulmans pour responsables de toutes les "attaques terroristes", qui ont tué selon lui plus de 252 policiers, 187 soldats et 57 civils depuis la destitution de Mohammed Morsi, le 3 juillet.
Fin décembre, après un attentat meurtrier pourtant revendiqué par un groupe jihadiste sans lien connu avec la confrérie, Ansar Beït al-Maqdess, Le Caire a déclaré les Frères musulmans "organisation terroriste". La sécurité et le terrorisme sont des enjeux majeurs du scrutin présidentiel qui va se tenir en Egypte à la fin du mois de mai. AFP