Au nom de quelle diplomatie ou de quelle institution de la république des Comores, représente le gouverneur Mouigni BARAKA en Cote d'Ivoire ?

"LA DIPLOMATIE COMORIENNE EST JOUÉE ET EXERCÉE ENTRE LES CHOUX ET LES CAROTTES" Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja,...

"LA DIPLOMATIE COMORIENNE EST JOUÉE ET EXERCÉE ENTRE LES CHOUX ET LES CAROTTES"

Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja,Monsieur Mouigni BARAKA effectue d'un voyage personnel en Côte d'Ivoire.Comme,l'avait bien posé ce matin,mon camarade,la question est celle de vouloir chercher à comprendre et à connaître,je cite"au nom de quelle série diplomatie ou de relations internationales ou peut-être,encore,de quelle institution de la République des Comores représente dans ce pays,le gouverneur Mouigni BARAKA?

Il est vrai et je le confirme tout haut,que la diplomatie comorienne est jouée et exercée entre les choux et les carottes?

Chacun peut se débrouiller,du moment,que la constitution actuelle nous accorde le privilège des îles autonomes avec des gouvernements autonomes.Comme,l'avait fait dans le temps,les autres gouverneurs des îles,qui sont allés un peu partout,en Afrique,en Arabie et en Europe pour négocier certaines clauses,notamment,celles qui concernent l'enseignement,l'éducation et la santé.Sans oublier que chaque île autonome a son ministre de la santé,son ministre de l'éducation,son ministre de l'intérieur et même son ministre des finances.

De l'autre côté des affaires extérieures de la cadence,la diplomatie et les relations internationales sont regroupées autour d'un ministre des affaires étrangères,des pays arabes et de la diaspora comorienne,mais,dépourvu de toute logique et de toute décision,quand,il s'agit des grands dossiers internationaux et de la question de l'île-comorienne de Mayotte,qui n'est pas et qui ne relève pas de ses propres compétences.Il y ait deux catégories de diplomatie dans notre pays,qui fonctionnent avec précision et privatisation.Celle de la présidence de la République des Comores,qui est sous les auspices de Hamada Madi BOLERO,celle du conseiller spécial du chef de l’État comorien,s'agissant cette fois-ci des pays arabes,comme,le Soudan,le Qatar et les autres.Et,puis,l'autre la plus facile et la plus sacrifiée,celle exercée par le ministre des affaires étrangères en collaboration avec ses quelques techniciens de la place.

Sans oublier,également,la diplomatie parallèle,celle que joue les gouverneurs des îles autonomes,dites ou appelées"les relations particulières"Si,aujourd'hui,le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja est en Côte d'Ivoire,c'est grâce à cette dernière voie,celle des relations particulières,qui lui avait permis de voyager avec sa délégation choisie dans les circonstances,pour ainsi nous faire comprendre,qu'il est allé négocier à des accords bilatéraux pour l'enseignement et l'éducation?Or,dans ce domaine bien précis,nous avions d'un excellent ministre de l'éducation nationale,lui,qui est doué et qui sache jouer sur son téléphone tactile et sur tout ce qui est fictif à la nouvelle technologie de l'informatique.

Nous avions,également,d'un ministre des affaires étrangères disponible à tous les échelons,pour faire avancer les choses,notamment,les dossiers de la commission de l'océan indien,où il avait marqué ses empruntes en faisant des efforts,que les autres n'avaient pas réussi de le faire.Mais,également,il avait su s'imposer sur le nouveau document,qui avait voulu exclure l'île-comorienne de Mayotte de son giron historique et géographique,mais,aussi,il avait su imposer le refus de séjour de la délégation maore dans le conseil des ministres des affaires étrangères,qui avait eu lieu ces derniers jours à Moroni.

Donc,pour le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja,l'usurpation des rôles et des missions est tout à fait permise,dans la mesure où l'anarchie et le désordre sont installés au plus haut sommet de l'Etat comorien.Lors,des hymnes nationales et de salut des drapeaux,au lieu de sortir le drapeau de l'île autonome de Ngazidja,il avait sorti celui de l'union des Comores,tout en oubliant,qu'il avait le droit d'associer son drapeau bleu,qui sans doute,il l'avait sur lui dans sa poche,comme,les fameuses cravates bleues.

Certes,à l'étranger c'est le drapeau national qui devrait être salué et rendu hommage,sans doute,ceux qui sont doués en matières de diplomatie et de relations internationales,le sachent très bien,qu'un faut pas commis à l'étranger par une autorité quelconque peut nous être très fatale dans nos relations diplomatiques.Il semblerait qu'en Côte d'Ivoire,le gouverneur Mouigni BARAKA n'avait pas engagé le gouvernement de l'union des Comores sur ses propres démarches.

Mais,il avait tout juste démontré son intention d'aider son île à améliorer les conditions difficiles de formation des jeunes cadres,mais,surtout,des bourses d'études.Mais,là,aussi,il fallait que le ministre de l'éducation nationale soit l'acteur direct de ces conventions,car,il s'agissait des actes qui engagent directement l’État comorien et Monsieur Mouigni BARAKA n'est pas acteur potentiel.Ce que nous avions pu comprendre,il est parti en Côte d'Ivoire pour d'autres raisons,celles de vouloir rassurer à ses amis,à ses notables,à ses oulémas,surtout,aux familles,que voter ses propres candidats aux élections législatives,communales prochaines de novembre 2014,serait une garantie et une assurance suffisantes à ce que leurs enfants aient des bourses à l'étranger.C'est la nouvelle stratégie de la campagne électorale et comment,peut-il doubler ses amis,les grands Kikis de la République des aveugles,qui avaient choisi le thème de la campagne"l'éducation pour tous"mais,également,des billets de banque pour tous.

Nous voyons,comment,le ridicule ne tue pas aux Comores,mais,également,nous voyons,comment,il honore les imbéciles et les malins.Au lieu de négocier l'envoi des enseignants et des experts dans tous les domaines,pour nous aider à relancer l'enseignement supérieur de qualité?Son souci majeur est de trouver un alibi trompeur pour les élections à venir.Heureusement,que nous avions un peu partout,des amis,des camarades,qui nous informent sur le passage de nos dirigeants dans ces pays et combien,ils se font ridiculiser par leurs bêtises et par leurs stupidités,non mesurables.Gonflé comme un ballon volant ou une piscine gonflable,son choix est de trouver la source du mensonge et de la mendicité.C'est pourquoi et je le comprends,la raison de son silence,suite aux différents mouvements de grève qu'avait connu l'île de Ngazidja,alors,qu'il est le première responsable.

Et,pour calmer les élèves en colère,il avait fallu ordonner les forces de l'ordre d'aller tirer sur des enfants et de procéder à des arrestation arbitraires et injustifiés.Nous devrions nous réveiller avant que cela ne soit trop tard.Les ennemis de la République des Comores ne sont pas les mercenaires étrangers,ni,les occupants.C'est tout d'abord,une affaire nationale,qui doit être réglée d'une manière nationale.Oui,les mercenaires avaient fait leur saga et ils sont partis.Le fameux et terrible mercenaire français Bob DENARD est mort,bien qu'il y ait des nouveaux barbus camouflés dans l'humanitaire et qui sont prêts à faire usage de leurs armes,pour défendre le chiisme religieux?

Donc,il était temps,pour nous tous,de prendre conscience sur le grand danger que représente ce régime aux abois,mais,surtout,la dangerosité que représente ce gouverneur de l'île de Ngazidja,qui n'a pas honte de vendre sa propre conscience pour des petits intérêts personnels et claniques.Réveillons-nous avant que la tempête ne nous emporte,ce qui serait très fatale pour la génération à venir,par le fait de leur laisser d'un pays ruiné,miné et gangrené dans la corruption et dans l'achat de conscience collective.

Nous sommes tous comoriens et nous avions le devoir moral et national à pouvoir sauver ce charmant pays,que nous avions reçu de Dieu et de nos parents.Nous n'avions pas le droit à la démission et à la lâcheté?Nous ne cessons pas de le dire et de le répéter que"l'histoire est témoin et juge,à la fois"Donc,elle nous jugera tous devant la loi et devant la justice de n'avoir pas fait ce qu'il fallait faire,alors,que nous avions les atouts et les compétences de rendre la République des Comores libre et indépendante,d'un espace vital et adorable.

Par Bakari Msaidié Haninga