Un gel vaginal normalement utilisé avant les rapports sexuels pour bloquer l'infection au VIH pourrait être efficace même après, selon...
Un gel vaginal normalement utilisé avant les rapports sexuels pour bloquer l'infection au VIH pourrait être efficace même après, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue spécialisée Science Translational Medicine.
Il est possible de se protéger de l'infection par le virus de Sida par un gel microbicide (qui tue les microbes) vaginal en l'appliquant avant un rapport sexuel. Des scientifiques ont constaté que ce même traitement pouvait également être efficace sur des singes en étant appliqué après la relation.Ces gels contiennent une substance (un inhibiteur d'intégrase) qui empêche le virus de pénétrer dans l'ADN des cellules immunitaires. Ils ont déjà montré leur efficacité chez les humains pour prévenir l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)s'ils sont appliqués avant un rapport sexuel.
Un taux de protection de 84% chez les singes
Après avoir vérifié l'efficacité du gel quand il est appliqué avant l'infection chez les macaques, Charles Dobard et les chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) l'ont testé quand il est utilisé après.Les résultats de leur étude révèle que les 4 singes traités avec un placebo ont été infectés au cours des 10 semaines, alors que 5 des 6 primates à qui on a appliqué le gel trois heures après infection sont restés séronégatifs dans les 10 semaines qui ont suivies. Le taux de protection du gel est donc chez les signes de 84%.
« Comme il faut 6 heures au VIH pour infecter les cellules de l'ADN, ce gel offre un délai raisonnable d'application après les relations sexuelles », rappelle Charles Dobard.
«Cette découverte scientifique devrait améliorer l'utilisation et l'efficacité de ce moyen de prévention », estiment les chercheurs américains qui ont mené cette étude.
«Nous avons pensé qu'un gel pouvant être appliqué par les femmes après un rapport affecterait moins leurs habitudes avec leur partenaire, leur donnerait un meilleur contrôle de son utilisation et éliminerait la nécessité d'anticiper une relation sexuelle », expliquent les auteurs de cette étude.
Si les résultats de cette étude sont encourageants, les auteurs rappellent qu' «ils doivent mettre en place d'ici cinq à dix ans des études cliniques pour valider leurs conclusions chez les humains. »
Auteur : Agathe Maye | topsante.com
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