Un ami m’a rapporté qu’un jour un étranger de passage aux Comores lui a dit que parmi les maux qui rongent ce pays se trouve l’absence de s...
Un ami m’a rapporté qu’un jour un étranger de passage aux Comores lui a dit que parmi les maux qui rongent ce pays se trouve l’absence de sacré.
C’est un constat qui se vérifie tous les jours malheureusement. Dans la sphère politique il y a très peu de convictions et les politiciens qui sont prêts à changer de veste à chaque régime se justifient en disant qu’ils ne font pas de politique pour aller au paradis, autrement dit ils font de la politique pour des raisons purement matérialistes et individualistes.
De même les changements fréquents de constitution sont justifiés par l’expression « la constitution, ce n’est pas le Coran » autrement dit on peut le changer selon ses besoins et ses intérêts politiques.
Dans la sphère sociale malgré la vague des tenues dites islamiques gandoura noire et châle blanc sur la tête et autour des épaules qui fait ressembler les filles notamment les scolaires aux corbeaux de chez nous , et la multiplication des darses et des radios religieuses , les mœurs n’ont jamais été aussi légères puisqu’on assiste de plus en plus à des cas d’incestes , et de viols de mineures filles et garçons, je ne parle pas de la consommation de drogues dures et d’alcool parmi la jeunesse et même des adultes.C’est un constat qui se vérifie tous les jours malheureusement. Dans la sphère politique il y a très peu de convictions et les politiciens qui sont prêts à changer de veste à chaque régime se justifient en disant qu’ils ne font pas de politique pour aller au paradis, autrement dit ils font de la politique pour des raisons purement matérialistes et individualistes.
De même les changements fréquents de constitution sont justifiés par l’expression « la constitution, ce n’est pas le Coran » autrement dit on peut le changer selon ses besoins et ses intérêts politiques.
Je voudrai m’arrêter sur un cas qui multiplie pas 100 ou par 1000, cette perte du sacré. Il s’agit du billet de 10000kmf avec l’effigie d’un Saint parmi les saints de ce pays j’ai nommé Al Habib Said Omar Ibn Smet qui sert aussi bien à payer les passes dans les pensions qu’à acheter de l’alcool chez NICOM et cela sans aucun cas de conscience ni aucun sermon du vendredi. Je ne suis certes pas un saint, mais je pense que cette situation ne doit guère plaire à l’âme immortelle de Al Habib Omar Ibn Smet, « Kadassa Allah Sirrahou l’anziz » .
Je lance donc un appel aux autorités compétentes de ce pays pour qu’elles retirent d’elles mêmes, ce billet insultant pour la mémoire de notre vénéré Saint Al Habib Omar !
J’invite sa famille à porter plainte ou à saisir l’instance habilitée à procéder au retrait de ce billet du marché monétaire pour qu’elle le fasse.
Si nos autorités ne respectent pas le droit des vivants qu’elles respectent au moins le droit des défunts !
Aboubacar Ben SAID SALIM