Tenu en échec à Martigues par les Comores (1-1), le vice-champion d'Afrique 2013 n'a jamais été en mesure d'imposer son jeu à un...
Tenu en échec à Martigues par les Comores (1-1), le vice-champion d'Afrique 2013 n'a jamais été en mesure d'imposer son jeu à une équipe jeune et dynamique, pleine d'ambition.
Logiquement, on attendait les Etalons, 62es au classement FIFA, et ce sont finalement les Coelacanthes comoriens, modestes198es mondiaux, qui ont été les véritables héros de la soirée à Martigues. Devant un public entièrement acquis à sa cause – près de 100 000 Comoriens vivent en région marseillaise – la sélection rassemblée par le jeune technicien Amir Abdou a fait preuve d’une belle solidité et surtout de virtuosité technique, alors qu’elle ne comptait que deux séances d’entraînement collectif !
Sous les yeux de son premier supporter, le rappeur d’origine comorienne Rohff, elle a fait abstraction de son manque d’expérience et obligé les Burkinabés, finalistes de la dernière CAN, à défendre le plus souvent. Des Etalons qui, hormis Alain Traoré, ont été en deça de leur potentiel réel. Après l’ouverture de la marque sur penalty, le Burkina Faso s’est éteint, alors que les Comoriens prenaient confiance. Au retour de la pause, ils égalisaient d’ailleurs sur un penalty consécutif à une main, qui entraînait l’expulsion de Balima. A 10 contre 11 pendant quarante minutes, le Burkina a le plus souvent subi. Et s’il n’a pas encaissé de nouveau but, il le doit à son gardien ou à la maladresse des Comoriens, qui auraient mérité de l’emporter à la 90e+2 sur un dernier contre.
Même si les Etalons étaient privés de Pitroipa, Bancé et Djakaridja Koné, ils ont péché par orgueil, leur échauffement d’avant-match donnant d’ailleurs une idée de leur implication à venir. «Manque de motivation», a justifié Paul Put après match, dont le visage contrit en disait long sur son ressenti. Côté comorien, ce premier match amical officiel de l’histoire a livré quelques certitudes. L’équipe, qui a emmagasiné de la confiance, est désormais attendue à la mi-mai chez elle pour débuter les éliminatoires de la CAN 2015. Sur ce qu’on a vu, sa marge de progression est importante.
FRANK SIMON, à Martigues
Logiquement, on attendait les Etalons, 62es au classement FIFA, et ce sont finalement les Coelacanthes comoriens, modestes198es mondiaux, qui ont été les véritables héros de la soirée à Martigues. Devant un public entièrement acquis à sa cause – près de 100 000 Comoriens vivent en région marseillaise – la sélection rassemblée par le jeune technicien Amir Abdou a fait preuve d’une belle solidité et surtout de virtuosité technique, alors qu’elle ne comptait que deux séances d’entraînement collectif !
Sous les yeux de son premier supporter, le rappeur d’origine comorienne Rohff, elle a fait abstraction de son manque d’expérience et obligé les Burkinabés, finalistes de la dernière CAN, à défendre le plus souvent. Des Etalons qui, hormis Alain Traoré, ont été en deça de leur potentiel réel. Après l’ouverture de la marque sur penalty, le Burkina Faso s’est éteint, alors que les Comoriens prenaient confiance. Au retour de la pause, ils égalisaient d’ailleurs sur un penalty consécutif à une main, qui entraînait l’expulsion de Balima. A 10 contre 11 pendant quarante minutes, le Burkina a le plus souvent subi. Et s’il n’a pas encaissé de nouveau but, il le doit à son gardien ou à la maladresse des Comoriens, qui auraient mérité de l’emporter à la 90e+2 sur un dernier contre.
Même si les Etalons étaient privés de Pitroipa, Bancé et Djakaridja Koné, ils ont péché par orgueil, leur échauffement d’avant-match donnant d’ailleurs une idée de leur implication à venir. «Manque de motivation», a justifié Paul Put après match, dont le visage contrit en disait long sur son ressenti. Côté comorien, ce premier match amical officiel de l’histoire a livré quelques certitudes. L’équipe, qui a emmagasiné de la confiance, est désormais attendue à la mi-mai chez elle pour débuter les éliminatoires de la CAN 2015. Sur ce qu’on a vu, sa marge de progression est importante.
FRANK SIMON, à Martigues