A Madagascar, un débat constitutionnel fait beaucoup de bruit. En effet, l’élection des membres du bureau permanent de l'Assemblée natio...
A Madagascar, un débat constitutionnel fait beaucoup de bruit. En effet, l’élection des membres du bureau permanent de l'Assemblée nationale, dont la plupart sont issus du Mapar, est remise en cause. Ces députés, eux, dénoncent une manœuvre politique.
La Haute Cour constitutionnelle considère que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale aurait dû faire l’objet d’un test de constitutionnalité avant que l’on ne procède à l’élection du bureau permanent. Cette procédure n’a pas été suivie, donc le règlement intérieur en question est inapplicable, selon la HCC.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et les membres du bureau sont donc sur la sellette. Ils ont aussitôt contesté vigoureusement cette décision de la HCC, une « manœuvre politique » selon eux, visant à écarter le Mapar, le groupe politique pro-Rajoelina dont ils font quasiment tous partie.
« Nous nous interrogeons sur l’ingérence du pouvoir exécutif dans les affaires du pouvoir législatif. La démocratie est en danger », ont-ils déclaré dans la soirée, sous-entendant une intervention de la présidence dans cette affaire. Récemment, le président Rajaonarimampianina a remanié en partie la HCC et nommé de nouveaux membres sur le quota attribué au président de la République.
L’actuel bureau de l’Assemblée doit rester en place jusqu’à de nouvelles élections. La session ordinaire est prévue début mai. Par RFI
La Haute Cour constitutionnelle considère que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale aurait dû faire l’objet d’un test de constitutionnalité avant que l’on ne procède à l’élection du bureau permanent. Cette procédure n’a pas été suivie, donc le règlement intérieur en question est inapplicable, selon la HCC.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et les membres du bureau sont donc sur la sellette. Ils ont aussitôt contesté vigoureusement cette décision de la HCC, une « manœuvre politique » selon eux, visant à écarter le Mapar, le groupe politique pro-Rajoelina dont ils font quasiment tous partie.
De l’ingérence pour le Mapar
« Nous nous interrogeons sur l’ingérence du pouvoir exécutif dans les affaires du pouvoir législatif. La démocratie est en danger », ont-ils déclaré dans la soirée, sous-entendant une intervention de la présidence dans cette affaire. Récemment, le président Rajaonarimampianina a remanié en partie la HCC et nommé de nouveaux membres sur le quota attribué au président de la République.
L’actuel bureau de l’Assemblée doit rester en place jusqu’à de nouvelles élections. La session ordinaire est prévue début mai. Par RFI