La «doctrine militaire» des «Colonel Gris-gris» et «C’est quoi, ça?». Finalement, les Comores sont un pays «démocratique». Notez le «...
La «doctrine militaire» des «Colonel Gris-gris» et «C’est quoi, ça?».
Finalement, les Comores sont un pays «démocratique». Notez le «finalement» en début d’article. Oui, «finalement», les Comores sont une «démocratie», à défaut d’être un État de Droit. Voilà le seul État du monde où n’importe qui peut s’autoproclamer spécialiste dans un domaine d’activités dans lequel il n’a aucune espèce de compétence ou d’expertise. C’est ainsi que le bon Député Djaé Ahamada Chanfi avait publiquement suggéré et réitéré avec insistance l’implosion pure et simple de l’Armée nationale de Développement (AND) pour que les Forces comoriennes de Défense (FCD) et la Gendarmerie ne fassent plus partie de la structure commune appelée AND, et pour qu’elles fassent désormais chambres à part. Or, les vrais spécialistes de la chose militaire interrogés sur l’affaire ruent dans les brancards, arguant du fait qu’une structure commune a l’avantage de l’efficacité et de la réduction des coûts, dans un pays qui est appauvri par la prévarication et la rapacité des dirigeants. Cette mise au point s’impose à un moment où Hamada Madi Boléro s’est lancé dans une nouvelle divagation ridicule, qui l’a bien conduit à une mascarade honteuse et risible pompeusement baptisée «Stratégie nationale de Défense et de Sécurité». Quel goût pour le burlesque! Quel goût pour les enfantillages! Hamada Madi Boléro a perdu une occasion de se montrer discret.
On aurait compris si l’affaire était laissée entre les mains des experts. Mais non! Il a fallu inviter tout le monde dans une kermesse indescriptible. Le bon Hamada Madi Boléro avait beaucoup péroré et fanfaronné, proclamant partout que des ministres venus du monde entier allaient y assister. On n’en a pas vu aucun. Des experts étrangers y assistent du 3 au 6 mars 2014. Mais, lesdits experts étrangers s’ennuient sec, car ils ont en face d’eux des ploucs comoriens, bien connus pour leur immense bouffonnerie et pour leur amour du ridicule. En plus, le plus grave, c’est que, du côté comorien, il n’y a aucun expert, mais des saltimbanques et des gnangnans. Comme «à tout seigneur, tout honneur», il faut commencer par le Colonel Youssouf Idjihadi, chef d’état-major de l’AND, une Armée qui tombe de plus en plus bas, sans que cela n’émeuve les plus hautes autorités de l’État comorien.
On a confié le commandement de l’AND à un simplet, qui n’a aucune connaissance des exigences de l’institution appelée état-major, et dont la seule «compétence» repose sur les talismans et gris-gris venus de Madagascar, dont il fait un usage surabondant. Ce qui lui vaut le joyeux mais redoutable surnom de «Colonel Gris-gris». Compter sur cet homme pour diriger l’AND est très comorien, mais ridiculise les Comores à la face du monde. Le Colonel Youssouf Idjihadi ne se contente pas de porter ses amulettes, pattes de lapin et gris-gris au poignet comme le fait un sachem; depuis un certain temps, il va plus loin, en faisant «marabouter» tous ceux qui lui font de l’ombre, même les plus insignifiants. Il fait «marabouter» les maisons et les bureaux de ses adversaires. L’essentiel pour lui, c’est qu’il doit faire son beurre sur le dos des autres. Il peut compter sur l’expertise malgache pour bien assurer son ascension, et provoquer le naufrage professionnel des autres. Un bon garçon. Et c’est cet homme-là qui va organiser un séminaire sur la Défense et la sécurité aux Comores?
Comme le «Colonel Gris-gris» est entièrement et définitivement défaillant, on aurait pu penser que le Colonel Bastou Ahmed Abdou, Directeur du Cabinet militaire du Président de la République, allait se montrer plus inventif, plus créatif. Cependant, il n’y a même pas eu de déception car Bastou Ahmed Abdou est Bastou Ahmed Abdou, même avec son grade usurpé de Colonel de pacotille et d’opérette. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre sur le bonhomme, un crypto-sambiste qui a beaucoup profité de la politisation de l’AND par Ahmed Sambi? Une petite tournée de popotes permet de constater que Bastou Ahmed Abdou fait l’objet des plaisanteries les plus grasses et les plus grivoises des bidasses, troufions et tourlourous, qui l’appellent joyeusement et charitablement «Colonel “c’est quoi, ça?”». Les enquêtes les plus sérieuses menées sur lui ont permis de constater que notre homme doit son sulfureux surnom à son unique «aventure intellectuelle», quand il devait rédiger un Mémoire de fin d’études, semble-t-il à l’École de Guerre. Bien évidemment, il était incapable d’en écrire le premier mot de la dédicace ou des remerciements. Alors, de là à lui demander de mener une réflexion à la fois cohérente et logique sur un sujet donné, vous pensez bien… Soyons sérieux. Il a donc fallu trouver une solution, et c’est le très bavard Ahmed Sidi – il ne sait pas que certaines choses sont faites pour être tues – qui lui proposa les services de son frère, Aïnoudine Sidi, qui a été le nègre de Bastou Ahmed Abdou, et lui a rédigé le Mémoire de fin d’études. Nous devons respirer avant de continuer: les affaires de Bastou Ahmed Abdou sont croustillantes.
Bon, seulement, il y a eu un hic, un immense hic. L’homme Bastou Ahmed Abdou, connu pour être nullissime parmi les nullissimes, ne comprenant rien à rien, a truffé le pauvre manuscrit du Mémoire de la question «c’est quoi, ça?», signifiant qu’il n’a rien compris sur le contenu du document. Comme aux Comores tout finit par se savoir, et dans la mesure où Ahmed Sidi n’a pas su tenir sa langue, on a fini par découvrir l’immense mascarade sur le Mémoire du Colonel Bastou Ahmed Abdou. Une immense bouffonnerie. Les résultats étant connus, il suffit à peine de les rappeler: le Colonel Bastou Ahmed Abdou, Directeur du Cabinet militaire du Président des Comores depuis la période d’Ahmed Sambi, est incapable de rédiger la moindre note de service! La chose se sait. Même les bidasses, troufions et tourlourous le savent et ricanent sur son dos. Pis, certains crachent par terre dès qu’il leur tourne le dos. L’officier est méprisé par les hommes qui sont sous son commandement.
Aujourd’hui donc, à un moment où Hamada Madi Boléro expose les Comores dans le ridicule face aux experts étrangers, il faudra qu’on explique aux Comoriens comment et par quels moyens le «Colonel Gris-gris» et le «Colonel “c’est quoi, ça”»vont être capables d’élaborer et de proposer une «doctrine militaire», une «stratégie nationale de Défense et de sécurité». Dès lors, les autorités qui comptent excessivement sur les deux Colonels doivent répondre à cette question: quelle est la «Stratégie nationale de Défense et de sécurité» des deux hommes? Par pitié, aujourd’hui, abstenons-nous de prononcer le nom de l’irascible Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, dit «José», dit «Obama». Tout le monde est au courant de sa dernière aventure, quand il a voulu tuer Mouktar Zoubdou, au prétexte que ce dernier lui a barré la route menant à la pièce où se trouvait le Président Ikililou Dhoinine à Miringoni, lors de l’inauguration de la piste de savane reliant les villes de Miringoni et Ouallah. Les Colonels Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi à Mohéli, Bastou Ahmed Abdou à Anjouan et Youssouf Idjihadi à la Grande-Comore, c’est vraiment la joie totale.
À un autre niveau, nous tombons sur Hamada Madi Boléro, le Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense. L’homme Hamada Madi Boléro a du chien. Il a un chien fou quand il s’agit de se mettre en valeur. Ses causeries télévisées avec le journaliste Ben Abdou sont les plus intéressantes de la pauvre ORTC-TNC. Mais, est-ce que Hamada Madi Boléro est un expert en matière de Défense? Évidemment non! Et ce nom est définitif. Catégorique. Et le Président lui-même a-t-il une connaissance quelconque en matière de Défense? Non!
Les Comoriens étaient déjà très fâchés d’avoir à subir les singeries de Saïd Mohamed Ali Saïd, le prétendu secrétaire général du gouvernement, singeries pompeusement baptisées «Séminaire gouvernemental» et à l’issue desquelles le petit parvenu devenu arrogant et méprisant attribue une note de 20/20 à chaque ministre. Rien que ça! Maintenant, le peuple comorien doit subir en plus un séminaire bidon sur une prétendue «Stratégie nationale de Défense et de Sécurité». Très bien. Seulement, les autorités comoriennes se trompent parce que, dans l’état actuel des choses, l’urgence des urgences au sein de l’AND est faite d’autorité et de discipline. Personne ne respecte personne au sein de l’AND, devenue un machin. Du reste, un officier visiblement assassiné dans son bureau, dont la porte était ouverte, n’a été découvert que 5 heures plus tard après le meurtre. Chacun convoite la place de l’autre.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 6 mars 2013.
On aurait compris si l’affaire était laissée entre les mains des experts. Mais non! Il a fallu inviter tout le monde dans une kermesse indescriptible. Le bon Hamada Madi Boléro avait beaucoup péroré et fanfaronné, proclamant partout que des ministres venus du monde entier allaient y assister. On n’en a pas vu aucun. Des experts étrangers y assistent du 3 au 6 mars 2014. Mais, lesdits experts étrangers s’ennuient sec, car ils ont en face d’eux des ploucs comoriens, bien connus pour leur immense bouffonnerie et pour leur amour du ridicule. En plus, le plus grave, c’est que, du côté comorien, il n’y a aucun expert, mais des saltimbanques et des gnangnans. Comme «à tout seigneur, tout honneur», il faut commencer par le Colonel Youssouf Idjihadi, chef d’état-major de l’AND, une Armée qui tombe de plus en plus bas, sans que cela n’émeuve les plus hautes autorités de l’État comorien.
On a confié le commandement de l’AND à un simplet, qui n’a aucune connaissance des exigences de l’institution appelée état-major, et dont la seule «compétence» repose sur les talismans et gris-gris venus de Madagascar, dont il fait un usage surabondant. Ce qui lui vaut le joyeux mais redoutable surnom de «Colonel Gris-gris». Compter sur cet homme pour diriger l’AND est très comorien, mais ridiculise les Comores à la face du monde. Le Colonel Youssouf Idjihadi ne se contente pas de porter ses amulettes, pattes de lapin et gris-gris au poignet comme le fait un sachem; depuis un certain temps, il va plus loin, en faisant «marabouter» tous ceux qui lui font de l’ombre, même les plus insignifiants. Il fait «marabouter» les maisons et les bureaux de ses adversaires. L’essentiel pour lui, c’est qu’il doit faire son beurre sur le dos des autres. Il peut compter sur l’expertise malgache pour bien assurer son ascension, et provoquer le naufrage professionnel des autres. Un bon garçon. Et c’est cet homme-là qui va organiser un séminaire sur la Défense et la sécurité aux Comores?
Comme le «Colonel Gris-gris» est entièrement et définitivement défaillant, on aurait pu penser que le Colonel Bastou Ahmed Abdou, Directeur du Cabinet militaire du Président de la République, allait se montrer plus inventif, plus créatif. Cependant, il n’y a même pas eu de déception car Bastou Ahmed Abdou est Bastou Ahmed Abdou, même avec son grade usurpé de Colonel de pacotille et d’opérette. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre sur le bonhomme, un crypto-sambiste qui a beaucoup profité de la politisation de l’AND par Ahmed Sambi? Une petite tournée de popotes permet de constater que Bastou Ahmed Abdou fait l’objet des plaisanteries les plus grasses et les plus grivoises des bidasses, troufions et tourlourous, qui l’appellent joyeusement et charitablement «Colonel “c’est quoi, ça?”». Les enquêtes les plus sérieuses menées sur lui ont permis de constater que notre homme doit son sulfureux surnom à son unique «aventure intellectuelle», quand il devait rédiger un Mémoire de fin d’études, semble-t-il à l’École de Guerre. Bien évidemment, il était incapable d’en écrire le premier mot de la dédicace ou des remerciements. Alors, de là à lui demander de mener une réflexion à la fois cohérente et logique sur un sujet donné, vous pensez bien… Soyons sérieux. Il a donc fallu trouver une solution, et c’est le très bavard Ahmed Sidi – il ne sait pas que certaines choses sont faites pour être tues – qui lui proposa les services de son frère, Aïnoudine Sidi, qui a été le nègre de Bastou Ahmed Abdou, et lui a rédigé le Mémoire de fin d’études. Nous devons respirer avant de continuer: les affaires de Bastou Ahmed Abdou sont croustillantes.
Bon, seulement, il y a eu un hic, un immense hic. L’homme Bastou Ahmed Abdou, connu pour être nullissime parmi les nullissimes, ne comprenant rien à rien, a truffé le pauvre manuscrit du Mémoire de la question «c’est quoi, ça?», signifiant qu’il n’a rien compris sur le contenu du document. Comme aux Comores tout finit par se savoir, et dans la mesure où Ahmed Sidi n’a pas su tenir sa langue, on a fini par découvrir l’immense mascarade sur le Mémoire du Colonel Bastou Ahmed Abdou. Une immense bouffonnerie. Les résultats étant connus, il suffit à peine de les rappeler: le Colonel Bastou Ahmed Abdou, Directeur du Cabinet militaire du Président des Comores depuis la période d’Ahmed Sambi, est incapable de rédiger la moindre note de service! La chose se sait. Même les bidasses, troufions et tourlourous le savent et ricanent sur son dos. Pis, certains crachent par terre dès qu’il leur tourne le dos. L’officier est méprisé par les hommes qui sont sous son commandement.
Aujourd’hui donc, à un moment où Hamada Madi Boléro expose les Comores dans le ridicule face aux experts étrangers, il faudra qu’on explique aux Comoriens comment et par quels moyens le «Colonel Gris-gris» et le «Colonel “c’est quoi, ça”»vont être capables d’élaborer et de proposer une «doctrine militaire», une «stratégie nationale de Défense et de sécurité». Dès lors, les autorités qui comptent excessivement sur les deux Colonels doivent répondre à cette question: quelle est la «Stratégie nationale de Défense et de sécurité» des deux hommes? Par pitié, aujourd’hui, abstenons-nous de prononcer le nom de l’irascible Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, dit «José», dit «Obama». Tout le monde est au courant de sa dernière aventure, quand il a voulu tuer Mouktar Zoubdou, au prétexte que ce dernier lui a barré la route menant à la pièce où se trouvait le Président Ikililou Dhoinine à Miringoni, lors de l’inauguration de la piste de savane reliant les villes de Miringoni et Ouallah. Les Colonels Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi à Mohéli, Bastou Ahmed Abdou à Anjouan et Youssouf Idjihadi à la Grande-Comore, c’est vraiment la joie totale.
À un autre niveau, nous tombons sur Hamada Madi Boléro, le Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense. L’homme Hamada Madi Boléro a du chien. Il a un chien fou quand il s’agit de se mettre en valeur. Ses causeries télévisées avec le journaliste Ben Abdou sont les plus intéressantes de la pauvre ORTC-TNC. Mais, est-ce que Hamada Madi Boléro est un expert en matière de Défense? Évidemment non! Et ce nom est définitif. Catégorique. Et le Président lui-même a-t-il une connaissance quelconque en matière de Défense? Non!
Les Comoriens étaient déjà très fâchés d’avoir à subir les singeries de Saïd Mohamed Ali Saïd, le prétendu secrétaire général du gouvernement, singeries pompeusement baptisées «Séminaire gouvernemental» et à l’issue desquelles le petit parvenu devenu arrogant et méprisant attribue une note de 20/20 à chaque ministre. Rien que ça! Maintenant, le peuple comorien doit subir en plus un séminaire bidon sur une prétendue «Stratégie nationale de Défense et de Sécurité». Très bien. Seulement, les autorités comoriennes se trompent parce que, dans l’état actuel des choses, l’urgence des urgences au sein de l’AND est faite d’autorité et de discipline. Personne ne respecte personne au sein de l’AND, devenue un machin. Du reste, un officier visiblement assassiné dans son bureau, dont la porte était ouverte, n’a été découvert que 5 heures plus tard après le meurtre. Chacun convoite la place de l’autre.
Par ARM
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