Il ne fait aucun doute que la maternité est le rêve de chaque femme. Elle attend impatiemment ce moment. Toutefois, certains obstacles peuv...
Il ne fait aucun doute que la maternité est le rêve de chaque femme. Elle attend impatiemment ce moment. Toutefois, certains obstacles peuvent entraver la réalisation de ce rêve. L'avortement qui entraîne le décès de l'embryon ou sa sortie de l'utérus avant sa formation complète fait partie de ces obstacles. L'embryon ne prend sa forme finale qu'à la fin de la période de grossesse, soit 180 jours après le dernier jour de menstruations. L'avortement a donc lieu au cours des six premiers mois.
Le recours à l'avortement peut avoir plusieurs raisons : certaines ont un caractère impératif, d'autres au contraire sont facultatives :
1. Raisons impératives : Raisons relatives à la santé du fœtus comme les risques de malformations congénitales qui mettent en danger la vie du fœtus ou le risque de déformation pour le fœtus s'il naît et grandit. Raisons relatives à la santé de la mère. Parmi celles-ci les risques liés à des malformations congénitales comme le retournement du col de l'utérus, la contraction par la mère de maladies comme la syphilis, les maladies rénales, le diabète, la fièvre contagieuse, l'intoxication alcoolique aiguë, les inflammations de l'appareil génital, l'absence de secrétions au niveau des glandes endocriniennes internes, le recours à des médicaments nuisibles et le fait de s'exposer aux radiations
2. Raisons exceptionnelles : comme l'affectivité, les chocs nerveux : affliction, peur, colère etc. On peut citer aussi les dommages physiques causés à la femme enceinte si elle tombe par terre par exemple, porte des objets lourds, voyage pendant de longues heures ou fait un effort physique intense. C'est pouquoi la femme doit se montrer très prudente au cours des deuxième et troisième mois de grossesse.
3. Raisons facultatives : c'est le cas lorsque la femme essaie volontairement de se faire avorter pour des raisons spéciales, lorsque sa grossesse est le fruit d'une turpitude et qu'elle craint le scandale, ou parfois si le mari refuse d'avoir un bébé et contraint sa femme à se faire avorter ou encore l'avortement par accord mutuel entre les époux pour se dérober à la responsabilité ou pour retarder la grossesse.
L'avortement a plusieurs signes dont des pertes de sang de manière interrompue pendant une ou deux journées suivies de saignements pendant des semaines, ensuite de douleurs accompagnées de saignements, indiquant ainsi que l'utérus expulse ce qui s'y trouve. Il est à noter que, dans certains cas, l'hémorragie est abondante accompagnée de douleurs semblables à celles des menstruations.
1. L'alerte à l'avortement : elle survient lorsqu'il ya une perte de sang vaginal de l'utérus, alors que le col utérin est fermé et le fœtus vivant. Le traitement réside dans le repos, les analgésiques après consultation du médecin ou l'échographie pour s'assurer de la bonne santé du fœtus.
2. L'avortement inévitable (perte de sang et col utérin dilaté) : le col utérin est dilaté, les contractions utérines sont intenses avec évacuation du contenu de l'utérus, ce qui nécessite l'intervention du médecin pour l'avortement afin de sauver la femme enceinte.
3. L'avortement complet : dans ce cas, l'expulsion du fœtus et de ses membranes se fait en dehors de l'utérus. L'hémorragie cesse ainsi que les douleurs. La femme enceinte doit se reposer pour éviter toute complication.
4. L'avortement incomplet : il survient lorsque des parties du fœtus, du placenta ou des pellicules restent dans l'utérus en présence d'hémorragie. L'intervention du médecin est impérative dans ce cas pour évacuer ce qu'il y a dans l'utérus.
5. L'avortement manqué : le fœtus meurt mais est retenu dans l'utérus. Après une période non déterminée, l'utérus expulse les parties du foetus. L'intervention du médecin ici est obligatoire. Laisser le foetus dans l'utérus pendant longtemps entraîne des inflammations dangereuses entre autres risques.
6. L'avortement à répétition : c'est l'avortement spontané trois fois successives ou plus. Il est le résultat de certaines maladies et de troubles affectifs, ce qui entraîne la dilatation du col utérin alors qu'il faut le retenir pendant les premiers mois. Le traitement consiste à supprimer la maladie qui a occasionné l'avortement.
7. L'avortement intentionnel : c'est l'avortement survenu à la suite d'un acte délibéré de la femme sans besoin urgent. Elle y a recours volontairement dans certaines conditions et avec des idées particulières. Ce genre d'avortement est le plus dangereux car il s'agit d'un crime rejeté par la Charia et incriminé par la loi, surtout si la formation de l'embryon est complète au quatrième mois de grossesse et que l'âme a été insufflée. Souvent, l'avortement a lieu après que la femme a reçu des coups, ou a été sujette à l'intimidation, à la toxicomanie, après la prise de certains médicaments et injections ainsi qu'après une chirurgie.
L'Islam a établi certaines règles en matière d'avortement et ceci pour le bien de la mère, de la famille et de la société. Parmi ces règles figure le fait que:
L'avortement est autorisé pour sauver la vie de la mère, à condition qu'il y ait une nécessité reconnue par la Charia. L'avortement doit être motivé par des facteurs réels et des considérations médicales. Il ne doit pas être basé sur des prévisions, des illusions ou des suppositions. Une opinion médicale fiable doit également appuyer la décision d'avortement. En outre, la femme ne doit pas se faire avorter si un mal plus grand que celui qui découlera de l'avortement risque de survenir. On opte pour le moindre mal. C'est la règle de base.
- Un crime qu'il soit provoqué par une intervention de la femme enceinte ou d'une autre personne. Car l'avortement, dans ce cas, est un meurtre ce qui est un péché capital interdit par le Noble Coran (sens du verset) :
« Quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. » (Coran 5/32)
- Un acte s'opposant à la volonté d'Allah, exalté soit-Il (sens du verset) :
« Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.» (Coran 2/216)
- Un encouragement aux jeunes, garçons ou filles, à la turpitude et à la corruption, ce qui propage le vice et anéantit les vertus et les bonnes mœurs. Le résultat qui en découle est l'effondrement de la société. Nous avons devant nous l'expérience des pays européens. Tirons en les leçons qui s'imposent. Ces pays qui détiennent la civilisation et la modernité sont arrivés à un niveau de corruption et d'effondrement (moral) sans précédent car ils ont négligé l'éducation de l'âme et des valeurs en faisant du corps et de leurs passions leur seul souci.
- Un péché commis par le médecin qui y a pris part. Car c'est une atteinte à la vie qu'Allah, exalté soit-Il, nous a ordonné de préserver et de protéger. Qu'Allah, exalté soit-Il, nous mette à l'abri, musulmans et musulmanes, des turpitudes apparentes et cachées. Lu sur lasenegalaise.com
Le recours à l'avortement peut avoir plusieurs raisons : certaines ont un caractère impératif, d'autres au contraire sont facultatives :
Les raisons du recours à l'avortement
1. Raisons impératives : Raisons relatives à la santé du fœtus comme les risques de malformations congénitales qui mettent en danger la vie du fœtus ou le risque de déformation pour le fœtus s'il naît et grandit. Raisons relatives à la santé de la mère. Parmi celles-ci les risques liés à des malformations congénitales comme le retournement du col de l'utérus, la contraction par la mère de maladies comme la syphilis, les maladies rénales, le diabète, la fièvre contagieuse, l'intoxication alcoolique aiguë, les inflammations de l'appareil génital, l'absence de secrétions au niveau des glandes endocriniennes internes, le recours à des médicaments nuisibles et le fait de s'exposer aux radiations
2. Raisons exceptionnelles : comme l'affectivité, les chocs nerveux : affliction, peur, colère etc. On peut citer aussi les dommages physiques causés à la femme enceinte si elle tombe par terre par exemple, porte des objets lourds, voyage pendant de longues heures ou fait un effort physique intense. C'est pouquoi la femme doit se montrer très prudente au cours des deuxième et troisième mois de grossesse.
3. Raisons facultatives : c'est le cas lorsque la femme essaie volontairement de se faire avorter pour des raisons spéciales, lorsque sa grossesse est le fruit d'une turpitude et qu'elle craint le scandale, ou parfois si le mari refuse d'avoir un bébé et contraint sa femme à se faire avorter ou encore l'avortement par accord mutuel entre les époux pour se dérober à la responsabilité ou pour retarder la grossesse.
Signes de l'avortement
L'avortement a plusieurs signes dont des pertes de sang de manière interrompue pendant une ou deux journées suivies de saignements pendant des semaines, ensuite de douleurs accompagnées de saignements, indiquant ainsi que l'utérus expulse ce qui s'y trouve. Il est à noter que, dans certains cas, l'hémorragie est abondante accompagnée de douleurs semblables à celles des menstruations.
Types d'avortement
Les causes de l'avortement sont multiples et il en existe différence types :
1. L'alerte à l'avortement : elle survient lorsqu'il ya une perte de sang vaginal de l'utérus, alors que le col utérin est fermé et le fœtus vivant. Le traitement réside dans le repos, les analgésiques après consultation du médecin ou l'échographie pour s'assurer de la bonne santé du fœtus.
2. L'avortement inévitable (perte de sang et col utérin dilaté) : le col utérin est dilaté, les contractions utérines sont intenses avec évacuation du contenu de l'utérus, ce qui nécessite l'intervention du médecin pour l'avortement afin de sauver la femme enceinte.
3. L'avortement complet : dans ce cas, l'expulsion du fœtus et de ses membranes se fait en dehors de l'utérus. L'hémorragie cesse ainsi que les douleurs. La femme enceinte doit se reposer pour éviter toute complication.
4. L'avortement incomplet : il survient lorsque des parties du fœtus, du placenta ou des pellicules restent dans l'utérus en présence d'hémorragie. L'intervention du médecin est impérative dans ce cas pour évacuer ce qu'il y a dans l'utérus.
5. L'avortement manqué : le fœtus meurt mais est retenu dans l'utérus. Après une période non déterminée, l'utérus expulse les parties du foetus. L'intervention du médecin ici est obligatoire. Laisser le foetus dans l'utérus pendant longtemps entraîne des inflammations dangereuses entre autres risques.
6. L'avortement à répétition : c'est l'avortement spontané trois fois successives ou plus. Il est le résultat de certaines maladies et de troubles affectifs, ce qui entraîne la dilatation du col utérin alors qu'il faut le retenir pendant les premiers mois. Le traitement consiste à supprimer la maladie qui a occasionné l'avortement.
7. L'avortement intentionnel : c'est l'avortement survenu à la suite d'un acte délibéré de la femme sans besoin urgent. Elle y a recours volontairement dans certaines conditions et avec des idées particulières. Ce genre d'avortement est le plus dangereux car il s'agit d'un crime rejeté par la Charia et incriminé par la loi, surtout si la formation de l'embryon est complète au quatrième mois de grossesse et que l'âme a été insufflée. Souvent, l'avortement a lieu après que la femme a reçu des coups, ou a été sujette à l'intimidation, à la toxicomanie, après la prise de certains médicaments et injections ainsi qu'après une chirurgie.
Règles de l'avortement
L'Islam a établi certaines règles en matière d'avortement et ceci pour le bien de la mère, de la famille et de la société. Parmi ces règles figure le fait que:
L'avortement est autorisé pour sauver la vie de la mère, à condition qu'il y ait une nécessité reconnue par la Charia. L'avortement doit être motivé par des facteurs réels et des considérations médicales. Il ne doit pas être basé sur des prévisions, des illusions ou des suppositions. Une opinion médicale fiable doit également appuyer la décision d'avortement. En outre, la femme ne doit pas se faire avorter si un mal plus grand que celui qui découlera de l'avortement risque de survenir. On opte pour le moindre mal. C'est la règle de base.
L'Islam considère l'avortement dans toute autre situation comme :
- Un crime qu'il soit provoqué par une intervention de la femme enceinte ou d'une autre personne. Car l'avortement, dans ce cas, est un meurtre ce qui est un péché capital interdit par le Noble Coran (sens du verset) :
« Quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. » (Coran 5/32)
- Un acte s'opposant à la volonté d'Allah, exalté soit-Il (sens du verset) :
« Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.» (Coran 2/216)
- Un encouragement aux jeunes, garçons ou filles, à la turpitude et à la corruption, ce qui propage le vice et anéantit les vertus et les bonnes mœurs. Le résultat qui en découle est l'effondrement de la société. Nous avons devant nous l'expérience des pays européens. Tirons en les leçons qui s'imposent. Ces pays qui détiennent la civilisation et la modernité sont arrivés à un niveau de corruption et d'effondrement (moral) sans précédent car ils ont négligé l'éducation de l'âme et des valeurs en faisant du corps et de leurs passions leur seul souci.
- Un péché commis par le médecin qui y a pris part. Car c'est une atteinte à la vie qu'Allah, exalté soit-Il, nous a ordonné de préserver et de protéger. Qu'Allah, exalté soit-Il, nous mette à l'abri, musulmans et musulmanes, des turpitudes apparentes et cachées. Lu sur lasenegalaise.com