Un peu partout dans l'Hexagone, les médias soulignent la forte poussée du FN. Mais dans les Outre-mer, le parti de Marine Le Pen peine à...
Un peu partout dans l'Hexagone, les médias soulignent la forte poussée du FN. Mais dans les Outre-mer, le parti de Marine Le Pen peine à s'implanter. Les espoirs du parti sont déçus. Seule une candidate se retrouve au second tour, à Mayotte.
Et le Front national, il en est où? C'est une des, sinon la, grandes questions de ce premier tour des élections municipales.
A Hénin Beaumont Steeve Briois, le candidat Front National - qui a pour co-listière Marine Le Pen - a été élu dès le premier tour. A Béziers dans l'Hérault, c'est le candidat Robert Ménard qui arrive en tête avec 45% des voix, très loin devant son concurrent UMP. Le parti de Marine Le Pen arrive également en pôle position en Avignon, Fréjus ou encore Perpignan.
Outre-mer, le nombre de candidats Front national était restreint. Ils étaient cinq en lice à La Réunion, une à Mayotte et un en Nouvelle-Calédonie. Seule la candidate de M'tzamboro à Mayotte, Faoulati Sandi, a réussi à passer au premier tour.
Elle a obtenu 12,21% et se retrouve donc en ballotage, loin derrière les candidats UMP (33,3%) et MdM (Mouvement des Mahorais) qui obtient quant à lui 30,15% des suffrages.
Sans remonter jusqu'aux années 80, et aux tentatives avortées d'atterrissage de Jean-Marie Le Pen à bord d'un avion qui n'a jamais réussi à fouler le sol des Antilles; de manière générale les Outre-mer sont réputés particulièrement hostiles au Front national.
En 2002, alors que Le Pen père créait la surprise en se hissant au second tour, il enregistrait dans le même temps des scores calamiteux dans les départements d'Outre-mer. 2,9% en Guadeloupe, 3,8% à la Réunion, 5% en Guyane et 1,75% en Martinique.
Cinq ans plus tard, à l'exception de la Réunion ou elle crée la surprise, les scores de Marine Le Pen hors hexagone étaient également bien en dessous des scores nationaux.
Cette année, seule Mayotte aura donc un candidat Front national au deuxième tour. Une percée qui peut s'expliquer par le rejet de l'immigration venue des autres Iles des Comores voisines. Mais le Front national, en s'opposant à la départementalisation de Mayotte, (choisie par référendum à 95% par les habitants) a sans conteste perdu des points auprès des Mahorais. Lu sur la1ere.fr
Et le Front national, il en est où? C'est une des, sinon la, grandes questions de ce premier tour des élections municipales.
A Hénin Beaumont Steeve Briois, le candidat Front National - qui a pour co-listière Marine Le Pen - a été élu dès le premier tour. A Béziers dans l'Hérault, c'est le candidat Robert Ménard qui arrive en tête avec 45% des voix, très loin devant son concurrent UMP. Le parti de Marine Le Pen arrive également en pôle position en Avignon, Fréjus ou encore Perpignan.
Sept candidats au total, une seule au 2e tour
Outre-mer, le nombre de candidats Front national était restreint. Ils étaient cinq en lice à La Réunion, une à Mayotte et un en Nouvelle-Calédonie. Seule la candidate de M'tzamboro à Mayotte, Faoulati Sandi, a réussi à passer au premier tour.
Elle a obtenu 12,21% et se retrouve donc en ballotage, loin derrière les candidats UMP (33,3%) et MdM (Mouvement des Mahorais) qui obtient quant à lui 30,15% des suffrages.
Peu d'affinités pour le FN dans les Outre-mer
Sans remonter jusqu'aux années 80, et aux tentatives avortées d'atterrissage de Jean-Marie Le Pen à bord d'un avion qui n'a jamais réussi à fouler le sol des Antilles; de manière générale les Outre-mer sont réputés particulièrement hostiles au Front national.
En 2002, alors que Le Pen père créait la surprise en se hissant au second tour, il enregistrait dans le même temps des scores calamiteux dans les départements d'Outre-mer. 2,9% en Guadeloupe, 3,8% à la Réunion, 5% en Guyane et 1,75% en Martinique.
Cinq ans plus tard, à l'exception de la Réunion ou elle crée la surprise, les scores de Marine Le Pen hors hexagone étaient également bien en dessous des scores nationaux.
© MARTIN BUREAU / AFP
Marine Le Pen en visite à la Réunion en 2012
Cette année, seule Mayotte aura donc un candidat Front national au deuxième tour. Une percée qui peut s'expliquer par le rejet de l'immigration venue des autres Iles des Comores voisines. Mais le Front national, en s'opposant à la départementalisation de Mayotte, (choisie par référendum à 95% par les habitants) a sans conteste perdu des points auprès des Mahorais. Lu sur la1ere.fr