Après les injures institutionnelles et les dénégations, des questions sur sa santé. Quand, le jeudi 30 janvier 2014, nous avons annon...
Après les injures institutionnelles et les dénégations, des questions sur sa santé.
Quand, le jeudi 30 janvier 2014, nous avons annoncé l'accident vasculaire cérébral (AVC) que le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore a eu à Bobigny, en Région parisienne, les injures de son entourage avaient fusé, au mépris du droit des administrés à connaître l'état de santé de leurs dirigeants. Des injures personnelles auxquelles on finit par s'habituer. Les menaces téléphoniques avaient suivi. Ses hommes avaient tout fait pour nier la matérialité et la réalité de l'AVC, arguant du fait que le lundi 3 février 2014, il prenait l'avion pour l'Asie. Or, des amis à lui, des hommes dignes de foi et d'une crédibilité qui n'a d'égale que leur crainte de Dieu, de bons pères de famille en somme, jurent avoir été à son hôtel, comme d'habitude quand il est de passage à Paris, et n'avoir pas été reçus par lui. Le motif invoqué par son digne entourage? «Son Excellence Monsieur le Gouverneur Mouigni Baraka a pris un médicament qui l'oblige à garder le lit. Il ne peut pas vous recevoir aujourd'hui». Ce discours sonne faux car, quand on prend des médicaments qui provoquent du sommeil ou de la somnolence, on n'est pas pour autant un mourant. Des fois, on peut même discuter avec les gens, et la discussion atténue les effets du médicament. On peut même dire aux amis qu'ils peuvent voir le malade mais sans le réveiller: «Allez-y doucement car il a besoin de repos».
Sur ce registre des calmants, peut-on nous dire pourquoi le plus que bien portant, pimpant, clinquant, l'homme à la santé de fer qu'est le bon Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore était-il obligé de prendre des médicaments pour dormir ou qui l'endormiraient? Pourquoi un homme bien portant était-il obligé de prendre des médicaments, des calmants de surcroît? Il faudra que ceux qui insultent en son nom l'expliquent aux Comoriens avant de se mettre à injurier les gens.
Un autre fait est plus parlant: la photographie accompagnant cet article (voir photo n°2). Ensemble, nous devons localiser le Gouverneur Mouigni Baraka sur la photographie. Il est à notre gauche, en boubou blanc. Examinons son visage. Est-ce que ce visage bouffi est celui d'une personne en bonne santé? Depuis 2010, nous avons l'habitude de voir Mouigni Baraka, mais nous ne l'avons jamais vu avec ce visage-là. Et ce visage n'est pas celui d'un homme en bonne santé. Il n'est nullement besoin d'être un spécialiste en images pour comprendre que cet homme ne dit pas tout sur son état de santé. Être malade n'est ni une honte, ni un délit. Et, il est normal que les administrés s'intéressent à la santé de leurs dirigeants. Cela ne constitue ni du voyeurisme, ni de la méchanceté, car les administrés ont un droit de regard sur la santé de leurs dirigeants. La santé des dirigeants est un sujet d'une grande importance, d'une grande gravité, qu'on ne peut pas placer sur l'unique sceau de la vie privée. Des auteurs ont étudié les effets provoqués par la maladie des dirigeants sur le fonctionnement des institutions (voir photo n°1). Un seul mot résume la situation: «Catastrophe»!
Par ARM
Quand, le jeudi 30 janvier 2014, nous avons annoncé l'accident vasculaire cérébral (AVC) que le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore a eu à Bobigny, en Région parisienne, les injures de son entourage avaient fusé, au mépris du droit des administrés à connaître l'état de santé de leurs dirigeants. Des injures personnelles auxquelles on finit par s'habituer. Les menaces téléphoniques avaient suivi. Ses hommes avaient tout fait pour nier la matérialité et la réalité de l'AVC, arguant du fait que le lundi 3 février 2014, il prenait l'avion pour l'Asie. Or, des amis à lui, des hommes dignes de foi et d'une crédibilité qui n'a d'égale que leur crainte de Dieu, de bons pères de famille en somme, jurent avoir été à son hôtel, comme d'habitude quand il est de passage à Paris, et n'avoir pas été reçus par lui. Le motif invoqué par son digne entourage? «Son Excellence Monsieur le Gouverneur Mouigni Baraka a pris un médicament qui l'oblige à garder le lit. Il ne peut pas vous recevoir aujourd'hui». Ce discours sonne faux car, quand on prend des médicaments qui provoquent du sommeil ou de la somnolence, on n'est pas pour autant un mourant. Des fois, on peut même discuter avec les gens, et la discussion atténue les effets du médicament. On peut même dire aux amis qu'ils peuvent voir le malade mais sans le réveiller: «Allez-y doucement car il a besoin de repos».
Sur ce registre des calmants, peut-on nous dire pourquoi le plus que bien portant, pimpant, clinquant, l'homme à la santé de fer qu'est le bon Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore était-il obligé de prendre des médicaments pour dormir ou qui l'endormiraient? Pourquoi un homme bien portant était-il obligé de prendre des médicaments, des calmants de surcroît? Il faudra que ceux qui insultent en son nom l'expliquent aux Comoriens avant de se mettre à injurier les gens.
Un autre fait est plus parlant: la photographie accompagnant cet article (voir photo n°2). Ensemble, nous devons localiser le Gouverneur Mouigni Baraka sur la photographie. Il est à notre gauche, en boubou blanc. Examinons son visage. Est-ce que ce visage bouffi est celui d'une personne en bonne santé? Depuis 2010, nous avons l'habitude de voir Mouigni Baraka, mais nous ne l'avons jamais vu avec ce visage-là. Et ce visage n'est pas celui d'un homme en bonne santé. Il n'est nullement besoin d'être un spécialiste en images pour comprendre que cet homme ne dit pas tout sur son état de santé. Être malade n'est ni une honte, ni un délit. Et, il est normal que les administrés s'intéressent à la santé de leurs dirigeants. Cela ne constitue ni du voyeurisme, ni de la méchanceté, car les administrés ont un droit de regard sur la santé de leurs dirigeants. La santé des dirigeants est un sujet d'une grande importance, d'une grande gravité, qu'on ne peut pas placer sur l'unique sceau de la vie privée. Des auteurs ont étudié les effets provoqués par la maladie des dirigeants sur le fonctionnement des institutions (voir photo n°1). Un seul mot résume la situation: «Catastrophe»!
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 27 février 2014.