A Madagascar, c'est demain jeudi 6 février que doit être annoncée la composition définitive de la future Assemblée nationale, et donc, d...
A Madagascar, c'est demain jeudi 6 février que doit être annoncée la composition définitive de la future Assemblée nationale, et donc, des forces avec lesquelles Hery Rajaonarimampianina devra composer pour gouverner. En attendant, le nouveau président élu continue d'organiser ses équipes. Certains pensent volontiers qu'il prend ses distances par rapport au président de la transition, Andry Rajoelina. Nouveau signe, il semble vouloir se séparer de celui qui était jusqu'ici commandant de la gendarmerie nationale, le général Richard Ravalomanana, aussi connu sous le surnom de «général bombe ».
Le général Richard Ravalomanana, commandant de la gendarmerie nationale, a envoyé une lettre au président Hery Rajaonarimampianina, dans laquelle il écrit : « Je m'engage à ne pas m'opposer à la nomination d'un nouveau commandant de la gendarmerie nationale ».
L'officier explique qu'il n'a pas été contacté par le nouveau président élu, depuis son investiture :« A terme, si après quinze jours, on ne nous contacte pas, moi j'interprète ça comme un manque de confiance en nous, en moi. Donc moi, je dis que si on n'a pas confiance en moi, moi je suis prêt à partir, je ne créerais pas de problèmes ».
Richard Ravalomanana est aussi connu par son surnom, le « général bombe », surnom qui vient a la fois des affaires de bombes artisanales sous la transition, mais aussi de ses méthodes de dispersion des manifestations, avec des bombes lacrymogènes.
Pour l'éditorialiste Vanf, du quotidien l'Express de Madagascar, « les pratiques du général Ravalomanana étaient légales mais souvent excessives. Pour une question d'image, Hery Rajaonarimampianina était obligé de rompre avec lui ».
Pour Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit et politologue, « si Hery Rajaonarimampianina prend son temps pour le convoquer, c'est probablement parce qu'il cherche à le remplacer ».
Citation confirmée par cette déclaration du général Richard Ravalomanana : « Jusqu'à maintenant, on n'a reçu aucun signal, aucun signe comme quoi on va tenir une réunion avec nous. Or on sait que par les informations, il y a des militaires qui sont reçus en audience par le président de la République ».
Jean-Eric Rakotoarisoa précise que, le commandant de la gendarmerie nationale est nommé par décret en Conseil des ministres. Par RFI
L'officier explique qu'il n'a pas été contacté par le nouveau président élu, depuis son investiture :« A terme, si après quinze jours, on ne nous contacte pas, moi j'interprète ça comme un manque de confiance en nous, en moi. Donc moi, je dis que si on n'a pas confiance en moi, moi je suis prêt à partir, je ne créerais pas de problèmes ».
Richard Ravalomanana est aussi connu par son surnom, le « général bombe », surnom qui vient a la fois des affaires de bombes artisanales sous la transition, mais aussi de ses méthodes de dispersion des manifestations, avec des bombes lacrymogènes.
Pour l'éditorialiste Vanf, du quotidien l'Express de Madagascar, « les pratiques du général Ravalomanana étaient légales mais souvent excessives. Pour une question d'image, Hery Rajaonarimampianina était obligé de rompre avec lui ».
Pour Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit et politologue, « si Hery Rajaonarimampianina prend son temps pour le convoquer, c'est probablement parce qu'il cherche à le remplacer ».
Citation confirmée par cette déclaration du général Richard Ravalomanana : « Jusqu'à maintenant, on n'a reçu aucun signal, aucun signe comme quoi on va tenir une réunion avec nous. Or on sait que par les informations, il y a des militaires qui sont reçus en audience par le président de la République ».
Jean-Eric Rakotoarisoa précise que, le commandant de la gendarmerie nationale est nommé par décret en Conseil des ministres. Par RFI
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